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❥ Chapitre 12 - Douceur canadienne

HISTOIRE PROTÉGÉE PAR LES DROITS D'AUTEUR. TOUT PLAGIAT, REPRISE D'IDÉES SANS EN INFORMER LES AUTEURES, SERA SANCTIONNÉ PAR LA LOI ⚠️

- - - - - PDV Emilie - - - - -

Ce matin je me levais seule, mais de légers coups sur ma porte se firent entendre. Après un sursaut, j'invitai l'inconnu à entrer en m'asseyant le plus convenablement possible, afin de paraître un tant soit peu convenable.

A la vue de la bouille qui dépassait de la porte, mon cœur manqua un battement. Quand il poussa enfin la porte de ma chambre, je le détaillais de la tête aux pieds, je devais avoir une tête de demeurée, car il brisa le silence en riant.

Matt : - Debout, la belle endormie ! On part !

Emilie : - Pardon ?

Matt : - Oui, le Fauve te cherchait partout après votre départ. Finalement notre mission est avancée à cause d'une perte totale de communication. Autant dire qu'on va mettre les pieds dans une guerre froide. Direction le Canada pendant 3 jours ! Ah, et j'ai ça pour toi, je ne sais pas ce que c'est, je l'ai pas ouvert.

Je pris le colis que Matt me tendait et l'ouvrit doucement, sous son regard attentif. J'en sortis la seconde arme que j'avais demandé au Fauve, vérifiais si le chargeur était plein, ce qui est le cas, puis sortis la petite lampe de son étui pour l'observer et l'essayer. Tout était en ordre.

Matt : - Je suppose que tu sais t'en servir ?

Je lui coulais un regard en biais avant de lui répondre avec un sourire.

Emilie : - Je suppose que tu n'es jamais allé au Canada ?

Il regarda sa tenue que je détaillais avec attention, avant de me lever pour me doucher.

Matt : - J'aime pas avoir froid et tu devrais ME COMPRENDRE, T'ES DE LA MÊME ILE QUE MOI !

Il cria la fin de sa phrase pour que je l'entende du fond de ma douche, ce qui me fit rire, alors qu'il continuait à parler tout seul dans la chambre. J'enfilais des sous-vêtements, une robe en maille côtelé blanche avant de sortir avec une paire de collants. Je pris appuie sur le lit en mettant mon collant, ce qui eu l'effet de faire taire immédiatement les jacassements de Matt.

J'enfilais une jambe, puis l'autre, sous son regard désireux et perdu dans les affres du désir, avant que je n'arrête mon geste net.

Emilie : - Matt, ravale ta bave au coin des lèvres et tourne-toi, je tiens pas à te montrer mes sous-vêtements.

Il se renfrogna soudainement, avant de partir carrément de la pièce en marmonnant :

Matt : - De toute manière j'aime pas les blondes.

Ouh, j'avais l'impression de me voir moi de mauvaise humeur. Le caractère latino...

Je finis de m'habiller, avant de me percher sur des cuissardes à talons qui donnaient l'illusion que la robe était moins courte.

Je fourrais quelques affaires dans un sac de voyage en appelant Zazou qui n'était visiblement pas là, sinon elle serait venue depuis un bon bout de temps. Le bip du répondeur sonna et je lui laissais un message.

'Zazou je voulais pas te dire ça par téléphone, mais il semblerait que je n'ai pas d'autres choix... Je pars pour 3 jours avec Matt... Je fais confiance à Daryl pour s'occuper de toi. Je t'en prie, ne me pose pas de questions, parce que je ne pourrais pas y répondre. On reste en contact... Je t'aime.'

Je descendis les escaliers en faisant attention à ne pas me vautrer en allumant ma cigarette. Je jetai mon sac dans l'entrée, avant de rejoindre la cuisine pour me faire un café. Je pestais en découvrant le choix de café moulu. Kenya, Kenya, Colombie, Kenya.

Emilie : - C'est vrai que Cuba n'a pas assez de café, faut partir au fin fond du Guatemala pour avoir un sachet. Même pas bon en plus.

J'entendis le rire de Matt derrière moi, alors je me servis ce fameux café africain, bien trop fière pour prendre celui de nos concurrents directs.

Emilie : - Au fait. Les gentlemans aiment les blondes, car les blondes savent ce que les gentlemans aiment.

Je lui servis un café en le provocant du regard, toujours ma cigarette à la bouche, les fesses adossées à l'évier de l'autre côté du bar. Il ne dévia pas une seule seconde son regard du mien.

Emilie : - C'est Lana qui doit être enchantée de ce départ. Elle m'a fait une charmante impression.

C'était bas, je dois l'avouer, mais il baissa soudain les yeux en se grattant l'arrière du crâne.

Emilie : - Oh, tu ne lui as pas dit... Les retrouvailles vont être délicieuses., Ironisais-je

Brusquement il se leva, fit le tour du bar avant de poser ses deux mains sur l'évier, de chaque côté de mes reins, son regard foudroyant le mien, mais j'avais toujours une expression de défi sur mon visage. Il prit ma cigarette et l'envoya valser dans l'évier derrière moi, avant de plonger son regard un peu plus dans le mien. Il semblait essayé de sonder les tréfonds de mon âme quand je me mordis la lèvre, bien consciente de l'atmosphère lourde entre nous deux, et de sa proximité qui encore une fois, faisait tousser mon cœur dans ma poitrine.

Sans que je ne m'y attende, il se pencha sur moi et m'agrippa la lèvre avec ses dents, avant de la tirer délicatement, m'arrachant un soupir de désir. Il posa ensuite sa tête contre la mienne, puis caressa une de mes joues avec sa main. Son contact me fit frissonner de la tête aux pieds, avant que sa voix rauque ne finisse par anéantir le peu de raison qu'il me restait.

Matt : - Il faut... qu'on y aille princesse.

Et il se recula de moi, me laissant chancelante contre cet évier, complètement absente. Je repris mes esprits avec une grande inspiration en partant le plus loin possible de cette cuisine, de cette maison, et du démon tentateur qui me faisait office de coéquipier. Je pris mon sac au passage, en quelques enjambées j'étais dans la décapotable, côté conducteur.

Matt me rejoignit rapidement dans un silence de plomb. Nous avions 8h de route jusqu'à Toronto, ça allait être long !

Au bout d'une heure, clairement je craquais.

Emilie : - Pourquoi tu fais ça, Matt ? Je ne comprends pas. Tu veux quoi au juste ? Un plan à 3 ? Le beurre, l'argent du beurre et le cul de la crémière ? Il ne se passera jamais rien entre nous, Matt, parce qu'aussi mal élevée qu'elle soit, ta copine reste ta copine, et je ne suis pas une briseuse de ménage. J'ai bien assez de soucis sans aller en donner un peu plus aux autres, et à moi-même au passage.

Matt : - C'est compliqué.

Emilie : - Justement, il n'y a rien de compliqué. Tu as une copine, c'est aussi simple que ça.

Le reste du trajet fût extrêmement long, mais nous sommes enfin arrivés à notre hôtel. Il s'érigeait comme une grande tour de verre devant nos yeux impressionnés. Le premier réflexe que j'eus, c'était de regarder mon portable, et effectivement, il affichait 3 messages et 48 appels manqués.

Emilie : - J'ai des appels à passer, vas-y sans moi.

Il ne me répondit toujours pas, mais s'en alla après avoir confié la clé de notre voiture au voiturier. Son mutisme était aussi horripilant qu'inquiétant.

Myriam : - Ah, enfin j'arrive à t'avoir ! Faut prendre rendez-vous avec toi, ou c'est comment ? Où es-tu ?

Emilie : - Ouais, excuse-moi, j'étais sur la route et je conduisais. Je ne peux pas te le dire, tu le sais... Mais je vais bien, c'est pour ça que je t'appelle.

Myriam : - J'ai fini par comprendre que tu ne me disais pas rien par plaisir, mais parce que tu en étais forcée, alors compte sur moi pour découvrir ce que tu fabriques !

Ma seule réponse fût un rire.

Myriam : - Emilie... Qu'est-ce que tu penses de Daryl, honnêtement ?

Emilie : - C'est un dragueur invétéré c'est clair, vantard, prétentieux, imbus de lui-même, sans grand respect pour les humains qui l'entourent mais...

J'entendis un soupir à l'autre bout du fil, avant de remarquer que la respiration de Zazou s'était stoppée net.

Emilie : - Mais ce n'est qu'une façade, un bouclier qu'il se donne pour être plus fort, rien de plus. Si tu veux tout savoir, je le sens changer petit à petit à ton contact... Peut-être lui apprends-tu à devenir un parfait oiseau fouineur et tyrannique !, Riais-je

Elle explosa de rire avec moi, avant de me demander de rentrer tôt. Et je me retrouvais seule sur le trottoir devant l'hôtel, même ma valise était dans ma chambre. Je ne voulais pas rentrer et retrouver trop vite Matt, il fallait que je lâche prise avec lui et que je le laisse partir. Je me demandais soudainement où je pourrais trouver un petit havre de paix, me permettant d'oublier pour un court instant mon chagrin.

Je commandais un verre de vin, mais quand le barman reprit la bouteille, je lui intimais de la laisser là en lui mettant un billet de 100 dollars dans sa poche. Son incompréhension teintée de colère se calma soudain pour m'offrir un sourire et s'effacer à l'autre bout du bar.

J'en finis 2 avant de décider que là, j'avais vraiment trop abusé, alors je passais à l'accueil comme un fantôme pour récupérer ma clé avant de me diriger vers l'ascenseur qui montait jusqu'à mon étage. Quand les portes s'ouvrirent, je tombais nez à nez avec un jeune homme en costume, bruns, des yeux gris d'acier qui me scannait.

Emilie : - Bonsoir ! Je m'appelle Emilie !

Je lui tendis ma main qu'il prit, une mimique d'amusement collée sur son visage.

Emilie : - Vous pouvez ne pas vous présenter, ça ne me gêne pas. Moi voyez-vous, je ne supporte pas les malaises sans raison dans les ascenseurs, cette espèce de tension sexuelle, tout ça, ça me plait pas, alors je me présente systématiquement comme ça. Soit ça brise la glace, soit le moment est gênant, mais au moins je sais pourquoi il est gênant, vous comprenez ?

? : - Si je peux me permettre, qu'est-ce qu'une magnifique jeune femme comme vous fait saoule dans un ascenseur ?

Emilie : - Attendez, vous n'êtes pas en train de me plaindre, quand même ? Parce que si vous voulez mon avis, c'est vous le plus triste entre nous deux. Vous êtes seul dans un ascenseur de Toronto, à 2h du matin, sobre, et vous avez une discussion avec une femme saoule dont vous ne pourrez visiblement pas abuser, parce que c'est le genre de dossier qui suit une carrière, et quelque chose me dit que c'est très important pour vous. Alors ?, Demandais-je alors que l'ascenseur était arrivé à mon étage.

Je sortis avant de faire un clin d'œil à mon bel inconnu qui plissait les yeux sous le coup de mes paroles. En rentrant dans ma chambre, je me changeais, avant de finalement décider de prendre une douche. Je pris mon sac de toilette avec moi, rentrai dans la salle de bains. J'allais me déshabiller quand un bruit de douche se fit entendre à côté de moi. Je suis pas folle, j'ai pas fait couler l'eau, ma tête pivota, surprenant Matt en pleine douche.

Un cri de terreur s'échappa de mes lèvres, ce qui le fit sursauter et crier à son tour.

Emilie : - Qu'est ce que tu fais dans ma chambre !?

Matt : - Visiblement, celui qui s'occupe de réserver les séjours nous a vu l'autre soir à l'inauguration, et il a trouvé ça 'marrant' de ne réserver qu'une chambre, et l'hôtel est complet à cette période, mais t'inquiètes, je vais dormir sur le canapé.

Il semblait vraiment désolé de la conversation, alors je lui donnais le bénéfice du doute, quand mes yeux furent attirés par ses abdos magnifiques... Je l'observais sans vergogne sortir de la douche, en essayant de se cacher un maximum. Chaque muscle de son corps humain bougeait ostensiblement, et c'était hypnotisant, en plus d'être parfaitement sublime.

Matt : - Mais attends, t'es saoule toi ?!

Je relevais les yeux brusquement avant de reculer tout doucement de la salle de bains, pour la chambre.

Emilie : - Bon, et bien, je vais me changer en oubliant que je t'ai vu tout nu.

J'enlevais mon haut, et mon bas, laissant tomber lourdement sur le sol mon sac aillant soudain très très chaud. Je m'assis sur le bord du lit en éteignant la lumière pour essayer de regagner mes esprits. Les deux mains sur le lit je regardais le plafond, quand Matt s'installa entre mes jambes pour mieux happer mes lèvres fiévreusement. Nos respirations étaient de plus en plus saccadées au fur et à mesure de nos baisers.

Je pouvais sentir toute l'impatience et le désir qui nous rongeaient tous les deux. Sa main commença à caresser chaque parcelle de mon corps, le découvrant pour la première fois, alors qu'avec juste un pied, je fis glisser sa serviette.

Ses caresses s'intensifièrent soudain, devenant plus sérieuses, plus entreprenantes, mais je pouvais toujours sentir sa douceur, comme si je comptais pour lui. Plus qu'un coup d'un soir, ou qu'une attirance sexuelle refoulée, difficile à expliquer dans mon état. Il joua avec mes seins, m'arrachant de longues suppliques étouffées, avant qu'il ne me couche sur le dos et vienne derrière moi. Son corps se moulait parfaitement au mien.


Il laissa un doigt traîner le long de mon corps, avant de rejoindre mon intimité, où ses doigts experts géraient une danse sensuelle. Mes râles se firent de plus en plus incontrôlés et incontrôlables, et brusquement mon cerveau court-circuita, plus aucune pensée ne traversait mon esprit, c'était du plaisir à l'état brut. Mon corps se tendit au maximum avant de se relâcher complètement, entraînant un orgasme puissant et tellement jouissif... Alors que sa bouche laissait de milliers de baisers sur mon épaule, je me retournais en l'embrassant tendrement.

Peu importe demain. Aujourd'hui, je ne voulais plus lutter contre lui. Je voulais qu'il m'offre tout ce qu'il avait à m'offrir. Son corps de rêve et ses caresses divines.

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[Si vous vous accaparez certaines de nos photos, merci de nous demander la permission. Mushu bosse dur sur le montage de certaines, respectez le travail des autres s'il vous plait ❤️Concernant les plagieuses : notre histoire est en version papier, adaptée pour qu'il n'y ai plus aucun lien avec IIL. Nous sommes protégées par les droits d'auteur et répertoriées légalement dans le jargon des écrivains. Nous n'hésiterons pas à vous signaler à Wattpad pour que votre compte soit supprimé si l'on voit que vous pompez littéralement nos idées... Et on remercie énormément Yunie Hime pour la réalisation de nos avatars en chibis❤️ ]

XOXO ❤️

Emilie & Myriam ❤️

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