❥ Chapitre 11 - Les jeux sont faits
HISTOIRE PROTÉGÉE PAR LES DROITS D'AUTEUR. TOUT PLAGIAT, REPRISE D'IDÉES SANS EN INFORMER LES AUTEURES, SERA SANCTIONNÉ PAR LA LOI ⚠️
- - - - - PDV Myriam - - - - -
Emilie m'abandonne aux côtés de Daryl. Je sais qu'elle va tenter de rafler l'argent mis en jeu par les plus aisés des joueurs de Black Jack. Elle a toujours été chanceuse, elle va faire fureur !
Je sens soudainement le regard pesant de Daryl sur moi. Je me retourne, croisant ses belles prunelles noisette. Un sourire en coin est peint sur ses lèvres, il me détaille de la tête aux pieds avant d'avaler une gorgée du nectar ambré présent dans son verre en cristal.
Je m'approche de lui d'une allure féline, attrapant son verre. En humant le parfum du liquide, je reconnais le whisky. J'en bois une lampée à mon tour avant de lui retendre.
Daryl : - En plus d'être divine dans cette robe, tu apprécies les bonnes choses !
Myriam : - Ai-je rêvé, ou viens-tu de me faire un compliment ?
Il hausse les épaules en plissant légèrement les yeux. Bordel que c'est sexy ! Et ce costard sur mesure lui va à merveille, si je n'étais pas au courant de son arrogance pertinente, je le trouverai très séduisant !
? : - Votre attention s'il vous plait...
Une voix féminine retentit tout à coup de l'estrade positionnée au milieu de casino. La plupart des invités affluent autour d'elle, je ne repère plus Emilie, impossible de savoir où elle !
Daryl s'avance à côté de moi, me tendant son bras.
Daryl : - Allons écouter le discours. On est là pour ça, après tout.
Son sourire fier ne s'efface pas de ses lèvres. J'enroule mon bras autour du sien, et nous avançons jusqu'à la petite scène. La femme brune qui se tient derrière le micro dédie un hochement de tête à mon accompagnateur. Il doit connaître du monde ici, surtout si l'établissement appartient au Fauve !
? : - Je tiens à remercier chacun d'entre vous d'être présent ici, il est important pour nous que cette soirée soit mémorable, afin que l'As de Trèfle fasse parler de lui dans tout Vegas ! Je suis heureuse d'être à la direction de ce nouveau Casino, j'espère vous voir très souvent ici !
Plusieurs personnes rient en cœur avec cette inconnue. Elle semble chercher quelqu'un du regard, avant de reprendre la parole.
? : - Je tiens à remercier tout particulièrement mon tendre petit ami sans qui rien de tout ça ne serait possible. Si tu pouvais monter Matt, ce serait apprécié.
Un rire nerveux s'échappa de sa gorge, tandis qu'elle tapait furieusement du pied. Le son lourd de sa chaussure de cuir percutait sur le sol, résonnant dans cette grande pièce, malgré les bips incessants des machines à sous.
Daryl : - Il est où, cet idiot ?
Myriam : - Sûrement avec Emilie.
Daryl : - Il joue avec le feu !
Je tourne la tête vers Daryl, il m'observe en biais, avant de se concentrer à nouveau sur la scène, où Matt a enfin fait son apparition. Elle lui saute au cou, dévorant ses lèvres, oubliant presque qu'elle était en public !
Matt ne semblait pas prendre de plaisir à s'afficher aux yeux de tous. Il la repousse légèrement, détournant le regard vers nous. Il salue brièvement le public, avant que la jeune femme ne nous souhaite de passer une agréable soirée.
Alors que l'agglutinement de personnes commencent à se dissiper autour des machines, mon regard croise deux prunelles émeraude acérées. Instinctivement, je recule d'un pas, mais le bras de Daryl enserre soudainement ma taille.
Daryl : - Ne fais pas faux bond au Fauve, il n'appréciera pas.
Cet homme m'a toujours effrayée. J'ai beau me dire que nous avons sa protection, il instaure le respect en un seul regard !
Ma respiration s'accélère au fur et à mesure qu'il se rapproche de nous. La main du latino se resserre sur ma hanche, comme pour me signifier qu'il resterait à mes côtés.
Le Fauve : - Mon sucre d'orge, quel plaisir de te revoir !
Sa main vient effleurer ma joue. Je déglutis péniblement, totalement pétrifiée. Ses yeux se posent ensuite sur la main de Daryl, qui ne la retire pas pour autant.
Le Fauve : - Je vois que la « protection rapprochée » se passe bien.
Daryl : - Elle et Emilie m'ont faussées compagnie ce matin, je me tiens prudent. Je tiens pas à perdre l'usage de mes doigts si je te déçois.
Le Fauve : - J'ai toujours aimé ton sens de l'honneur, Daryl, vraiment. Mais je vais devoir t'arracher à cette créature de rêve.
Les doigts du latino se resserrent vivement sur ma peau, me faisant grimacer. Le Fauve tend une main vers moi, que j'hésite à prendre.
Le Fauve : - J'aimerai te présenter à quelques amis.
Mes yeux quittent ceux du Fauve pour s'ancrer à ceux de Daryl. Un voile étrange est passé sur ses prunelles.
Le Fauve : - Je ne vais pas la manger, je te la ramène.
La chaleur du bras du beau brun s'efface rapidement lorsque le chef de gang fronce les sourcils. Je pose ma main dans la sienne, tandis qu'il m'emmène vers une table de roulette, entourée de plusieurs hommes en costard.
Le Fauve : - Installe-toi, Myriam.
Le fait qu'il emploie mon prénom, et non l'un de ses innombrables surnoms ridicules, m'indique qu'il ne me le redira pas deux fois. Je m'assieds alors confortablement sur un des sièges encore libres, le Fauve restant derrière moi. Je sens sa respiration se propager sur ma nuque, j'en ai des frissons !
Le croupier lance rapidement la roue, la partie vient de commencer. La bille argentée s'engage dans l'engrenage de la roulette, tournoyant à toute vitesse.
Le croupier : - Faites vos jeux !
J'observe les joueurs placer des jetons colorés sur les cases numérotées. J'aperçois soudainement un jeton émeraude se placer à côté de ma joue.
Le Fauve : - A toi de jouer. Place-le où tu veux.
Je l'attrape timidement, un jeton de 10 000 dollars, rien que ça ! Je le positionne aussitôt sur le numéro 6, c'est la première fois que je joue, d'habitude j'adore observer, mais je ne me suis jamais permise de tenter le diable à mon tour. Me connaissant, je serai trop addictive et je me ruinerai !
Le croupier : - Les jeux sont faits.
Le souffle coupé, nous observons tous cette bille qui se déplace circulairement dans la roulette. Elle ralentit doucement, ricochant sur les cases.
Le croupier : - Rien ne va plus !
La roulette s'arrête instantanément de tourner, la bille se loge dans une case, désignant ainsi le numéro gagnant.
Le croupier : - Le 6 rouge !
Je ne percute pas immédiatement. Les regards se braquent sur moi, sans que je ne comprenne. Soudain, la main du Fauve se pose à la chute de mes reins, provocant des milliers de frissons dans mon épine dorsale.
Le Fauve : - Eh bien, ma guimauve, je vois que tu me portes chance !
Le croupier nous tend le triple de la mise de base. J'écarquille les yeux en découvrant la somme exorbitante que doivent faire tous ces jetons !
Le Fauve sourit, m'aidant à descendre du tabouret.
Le Fauve : - Tiens, tu l'as bien mérité. Ce sera une avance pour te payer les bouquins de ta fac.
Il glisse un jeton dans mon décolleté, sans décrocher son regard du mien. Ce mec, aussi intimidant qu'il peut être, a un léger charme. Je me demande si, un jour, il trouvera une femme à son effigie !
Des hommes viennent lui serrer la main, s'arrêtant lorsqu'ils me repèrent. Un sourire se dessine sur chacune des bouches de ces gars. Je me sens soudainement très mal à l'aise, comme prise au piège.
Le Fauve : - Messieurs, laissez-moi vous présenter Myriam.
? : - L'une de tes protégées, n'est-ce pas ?
Le fauve : - Tout à fait. Et en études pour tenter de devenir avocate.
? : - C'est très bon pour les affaires, ça !
Je tente de faire bonne impression. Emilie m'a demandé de faire un effort et d'être reconnaissante envers le Fauve. Mais je sais qu'elle ne me dit pas tout, je suis sûre que ça cache quelque chose !
Le Fauve : - Nous espérons qu'elle nous sera utile un jour, en effet.
Ma respiration a de plus en plus de mal à reprendre son cours normal. Je ne suis pas habituée à ce genre de milieu, je ne suis pas à ma place. J'étouffe un gémissement de surprise lorsque je sens deux mains enlacer ma taille et me plaquer contre un torse d'acier. Je reconnais aussitôt cette odeur épicée et masculine.
Le Fauve : - Et afin d'assurer sa protection, nous lui avons assigner l'un de nos meilleurs membres.
? : - Daryl Ortega, quel honneur ! J'ai tant entendu parler de vous !
Le beau brun enserre la main de chacun des hommes autour de nous avant de la reposer sur mon ventre, accolée à l'autre.
Daryl : - Bonsoir, Messieurs.
? : - A l'honneur de sa réputation. Toujours aussi chanceux.
Le regard d'un des hommes se pose sur moi et me détaille de haut en bas. Les lèvres de Daryl se rapprochent soudainement de mon oreille, sa voix s'y insinuant suavement.
Daryl : - Respire, Myriam. Ils te feront rien.
C'est plus fort que moi. J'ai côtoyé bien suffisamment de porcs comme ces types que je sais ce qu'il se passe dans leur tête. Même la présence du Fauve ne me rassure pas, mais pour une raison que j'ignore, Daryl arrive à me calmer. Ainsi positionnée entre ses bras, j'ai l'impression d'être protégée de tout !
Le Fauve : - Nous vous abandonnons ici. Je dois régler quelques affaires avec ces hommes.
Daryl : - Bien.
Le Fauve : - Ça a été un réel plaisir de te revoir, Myriam.
Il enlace ma main, y déposant un frêle baiser, avant de s'éclipser avec sa troupe. Je retrouve mon souffle, alors que Daryl me pince légèrement la taille.
Myriam : - Aïe !
Daryl : - Oh, tu as retrouvé la parole !
Je me renfrogne, me débattant telle une enfant pour échapper à son étreinte.
Daryl : - Doucement, tigresse !
Myriam : - Je suis pas un jouet, j'aurai pas dû venir, je le savais !
Daryl : - Du calme, tu...
Des éclats de voix parviennent soudainement jusqu'à nous. Nous nous retournons, découvrant Matt, la jeune femme qui a fait un discours, et Emilie non loin d'eux. Ni une, ni deux, nous les rejoignant, tentant de comprendre ce qu'il se passe.
? : - T'es donc en train de me dire que le soir où tu m'as laissée seule, t'étais avec cette nana ?!
Matt : - Lana, calme-toi, c'est une amie !
Lana : - On dort pas dans le même lit que ses amies, Matt !!!
Je vais aux côtés de ma sœur, croisant son regard larmoyant.
Lana : - Dégage-moi cette nana d'ici, et l'autre aussi, par la même occasion, je veux pas les voir dans mon casino !
Matt : - Les sœurs Saez sont sous la protection du Fauve. On les chasse pas comme ça !
Daryl : - Commence pas à faire chier, Lana.
Lana : - Ferme-la, Daryl, je t'ai pas sonné ! C'est à mon mec que je parle !
J'attrape aussitôt le bras d'Emilie, la tirant légèrement pour l'inciter à me suivre.
Myriam : - Viens, laissons-les régler ça. Je tiens pas à entrer en conflit avec quelqu'un présent ici.
Lana : - Écoute ta putain de sœur, la blondasse !
Je me retourne furieusement, mais avant que je ne puisse répliquer, Daryl s'en charge lui-même.
Daryl : - Elles ont des prénoms, Lana, et tu les connais. Fais pas comme si t'avais jamais vu ces nanas, le Fauve les protège depuis leur enfance, alors traite-les comme il se doit si tu veux pas qu'on te réserve un sort funeste pour mauvaise conduite !
Lana : - Putain, je t'emmerde !
Myriam : - Emilie, viens.
Ma sœur n'omet aucune résistance. Elle me sourit, mais je sens qu'elle est perturbée par quelque chose. Elle m'en parlera au moment venu, après la journée paradisiaque que nous avons passée ensemble, je ne veux pas que l'on se dispute encore une fois.
* * * * *
Nous sommes rentrées immédiatement après notre sortie du casino. Emilie s'est écroulée comme une masse, je l'ai imitée, restant à ses côtés. Malgré la superficie de la villa, je préfère dormir à ses côtés, comme j'ai toujours eu l'habitude depuis que je suis petite.
Je me lève avant elle ce matin, je n'ai cessé de me réveiller toutes les heures. Daryl est déjà dans la cuisine, s'affairant devant l'évier.
Myriam : - Bonjour.
Daryl : - Ah, salut belle endormie. Tu es matinale, aujourd'hui !
Myriam : - Je vais au QG de la Bella Muerte.
Je vois le dos bien bâti du beau latino se tendre. Il éteint l'eau, se tournant vers moi.
Daryl : - J'crois que j'ai mal entendu. Tu vas où ?
Myriam : - Au QG de la Bella Muerte.
Daryl : - Il n'en est pas question !
Myriam : - Ce n'était pas une requête, très cher.
Daryl : - T'as pas besoin d'aller là-bas, j'suis là pour assouvir le moindre de tes désirs !
Dans d'autres circonstances, j'aurai été flattée, voir même fébrile par ses paroles. Mais lui aussi semble me cacher quelque chose !
Myriam : - Emilie ne veut pas me dire ce qu'elle fait pour que nous n'ayons pas à retourner à l'Échasse Pourpre, je vais donc voir Hitz. Il n'arrive pas à me mentir, lui au moins.
Je lui tourne le dos, mais il me rattrape vivement, m'attirant vers lui.
Daryl : - Tu restes ici !
Myriam : - Non ! J'en ai marre de tous ces mensonges, tu me feras pas changer d'avis !
Daryl : - C'est pas possible d'être aussi têtue !
Je repousse son torse du plat de mes mains. Il relâche doucement son étreinte, pestant entre ses dents.
Daryl : - Je t'emmène !
A priori, j'ai pas mon mot à dire ! Il attrape son trousseau de clefs, m'ordonnant de le suivre. C'est le moment ou jamais de connaitre la vérité !
La conduite de Daryl est loin d'être fluide. Il zigzague entre les voitures, grillant plus d'un feu. Au bout de plusieurs minutes, nous arrivons devant une gigantesque villa, éloignée de la ville. Je sors aussitôt de la Lambo, marchant vers les lourdes portes de l'entrée.
Daryl : - Myriam, attends !
Myriam : - Quoi encore ?
Daryl : - C'est pas un endroit pour toi, ici. Patiente dehors, je vais chercher Hitz.
Myriam : - T'es avec moi, pourquoi je serai en danger ?
Daryl : - Il y a très peu de femmes au sein de la Bella Muerte. Y'a des morts de faim partout, et je tiens pas à dégainer mon flingue à tout bout de champ. Alors, attends ici !
Je l'insulte de tous les noms d'oiseaux qui me passent par la tête, allant m'asseoir sur le capot de sa belle voiture. Il se contente de sourire, pénétrant dans le bâtiment.
? : - Eh bien, la voilà, la petite protégée du Fauve !
Je sursaute, tournant vivement la tête vers cette voix masculine. Un homme d'une carrure imposante, parsemé de cicatrices sur le torse, avance vers moi. Sa crête grisâtre lui tombe sur les yeux qui sont d'une profondeur inouïe. Mon regard ne quitte pas le sien, alors qu'il se positionne en face de moi.
? : - Myriam ou Emilie ?
Myriam : - Myriam.
? : - Enchanté ! Daryl est un petit cachotier, il n'a pas dit que t'étais aussi belle qu'une déesse !
Et un lourdingue, un... Bon sang, je suis à deux doigts de courir à la poursuite de Daryl !
? : - Et que fais-tu là ? C'est la voiture de notre cher bad boy, si je ne m'abuse.
Myriam : - Je dois voir Hitz. J'ai des questions.
Les yeux de l'inconnu s'assombrissent soudainement.
? : - Reste pas là, c'est un conseil. T'as d'la chance de pas être obligée d'obéir aux ordres du Fauve, alors retourne à ta petite vie tranquille, sans plus jamais poser de questions !
Myriam : - Je suis assez grande pour décider de ce que je dois faire.
? : - Crois-moi, ça vaudrait mieux pour toi. Et ne tombe pas dans les filets de Daryl, comme toutes ces pimbêches qu'il a pu ramener. T'en souffrirai, je t'assure.
Je plisse les yeux, le dévisageant. Un rictus mauvais se peint sur ses lèvres.
? : - Ah, j'ai touché une corde sensible, son charme ravageur a déjà fait effet sur toi, il semblerait...
Le cliquetis d'une arme retentit soudainement. J'aperçois Daryl, derrière ce type qui s'est encore plus avancé vers moi.
Daryl : - Aaric, bouge de là. M'oblige pas à tirer.
Le latino avance vers nous, remettant l'arme dans son fourreau. Il tend une main vers moi que j'empoigne aussitôt. Je me blottis contre lui, sous le regard moqueur de ce Aaric.
Aaric : - Daryl, Daryl, Daryl. On mélange pas plaisir et travail, tu le sais mieux que quiconque.
Daryl : - Ta gueule, Aaric. J'suis opérationnel sur ma mission, t'inquiètes pas pour moi.
Aaric : - Vu comme elle s'accroche à toi, elle a l'air de t'apprécier bien plus qu'un simple garde du corps !
Daryl se penche vers moi, murmurant à mon oreille.
Daryl : - Trésor, va dans la voiture. Tout de suite. Hitz n'est pas là, de toute façon.
Je ne rechigne pas et vais m'installer sur le siège passager. Les deux hommes se toisent du regard. Je n'entends pas ce qu'ils se disent, mais leur échange n'a pas l'air très amical.
La sonnerie de mon téléphone retentit tout à coup. Avec mon envie de découvrir la vérité sur toute cette histoire, j'ai complètement oublié de prévenir Emilie. Je vais passer un sale quart d'heure, je le sens !
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[Si vous vous accaparez certaines de nos photos, merci de nous demander la permission. Mushu bosse dur sur le montage de certaines, respectez le travail des autres s'il vous plait ❤️Concernant les plagieuses : notre histoire est en version papier, adaptée pour qu'il n'y ai plus aucun lien avec IIL. Nous sommes protégées par les droits d'auteur et répertoriées légalement dans le jargon des écrivains. Nous n'hésiterons pas à vous signaler à Wattpad pour que votre compte soit supprimé si l'on voit que vous pompez littéralement nos idées... Et on remercie énormément Yunie Hime pour la réalisation de nos avatars en chibis❤️ ]
XOXO ❤️
Myriam & Emilie ❤️
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