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❥ Chapitre 10 - Un joyeux fiasco

HISTOIRE PROTÉGÉE PAR LES DROITS D'AUTEUR. TOUT PLAGIAT, REPRISE D'IDÉES SANS EN INFORMER LES AUTEURES, SERA SANCTIONNÉ PAR LA LOI ⚠️

- - - - - PDV Emilie - - - - -

Je rentrais à la maison dans la soirée, lessivée. Je n'ai vu personne au QG, j'ai juste déposé ma livraison dans le coffre-fort prévu à cet effet, dans le bureau du Fauve. En me garant devant la maison, je me surpris à rester dans la voiture. Je ne voulais pas sortir, rentrer et m'engueuler avec Myriam qui allait, je la connaissais, pour être pareille, pas lâcher le morceau.

J'observais la maison, confortablement installée sur le siège conducteur d'une voiture qui coûtait beaucoup plus cher que tout ce que j'avais bien pu dépenser dans ma vie entière. Mais qu'importe, apparemment l'argent ne sera plus notre problème pour le moment.

La sonnerie de mon second téléphone me sortit de mes pensées, la journée défila devant mes yeux en 1 seconde, me demandant si j'avais oublié quelque chose, mais non. Je décrochais sereine.

? : - Bonsoir mon brasier ! Je tenais à te féliciter, tout s'est fait et dans les règles c'est parfait, je suis content de toi, tu as bien mérité ton avance. Pour le moment, tu n'as pas de livraisons jusqu'en fin de semaine, je vous communiquerai les détails plus tard. Mon petit cadeau te plaît ?

Emilie : - Ton cadeau ? Tu parles de la pochette surprise ? J'avoue que c'était aussi excitant que si j'avais 5 ans, mais j'aimerai un second pistolet. Je suis meilleure avec 2 semi automatiques, question de symétrie. Et une lampe pour pouvoir l'accrocher sous l'un des deux.

Le Fauve : - Ma chérie, tu as assez d'argent pour t'acheter tout ça, n'est-ce pas ? N'as-tu pas passé l'âge des caprices ?

Emilie : - Rien ne sortira de mon compte pour des armes, encore moins en liquide. Souviens-toi, je n'existe pas au sein du gang.

Le Fauve : - Parfait, c'est très prévenant de ta part, je te félicite. Pourtant, ma combustion en sucre, il va falloir que vous vous habilliez, car nous inaugurons au public un nouveau Casino à Vegas et toute la crème de la crème sera là. Je veux pouvoir au moins présenter ta sœur avocate à tout le monde. Demain soir, 19h, à l'As de trèfle. Je suis irlandais, que veux-tu.

Emilie : - Ah oui bonne idée, tiens. Et là je vais rentrer, je vais retrouver Myriam très énervée de ne pas savoir où j'ai passé la journée et je vais lui dire : "Tiens, demain soir nous sommes invités dans un Casino, il y aura le Fauve ! Pourquoi ? C'est une BONNE QUESTION".

Le Fauve : - Tout doux. Tu n'as qu'à lui dire que j'y serais et que... Qu'elle... Quoi Hitz ? Ouais qu'elle me manque voilà, merci Hitz.

Ma tête à ce moment-là devait valoir de l'or. J'étais l'incarnation même du smiley blasé.

Emilie : - Tu crois qu'on a quel âge, au juste ? Les surnoms ringards passent encore, mais les excuses sans convictions... Bref. Je vais me débrouiller. On y sera. A demain.

Il me souhaita bonne soirée en riant, mais j'avais tout sauf envie de rire, il m'enfonçait dans la merde. Je pris une grande inspiration avant de rentrer dans l'immense villa. Je poussais la porte en m'allumant une cigarette nonchalamment. Myriam était sur le canapé avec Daryl qui... Lisait ? A l'entende du craquement de briquet, deux têtes se tournèrent vers moi.

Emilie : - Salut les monstres. Daryl, tu lis ? C'est le manuel d'utilisation de la télé ? Je te taquine, redescends., Rigolais-je.

Je me sentais sacrément conne, parce que personne ne parlait, à part Daryl qui s'était forcé à sourire. Et ce qui devait arriver, arriva.

Myriam : - T'étais où ?

Emilie : - Je t'en prie Myriam, ne rends pas les choses plus difficiles qu'elles ne le sont...

Elle se leva brusquement et je pouvais voir des éclairs danser dans ses yeux.

Myriam : - Non. C'est toi qui les rends difficile, Emilie ! Ne confonds pas les rôles ! C'est toi qui me cache des choses, toi qui me mens, toi qui disparaîs une journée entière sans même envoyer un texto. Putain, mais je m'inquiète pour toi, TU PEUX LE COMPRENDRE ÇA, BORDEL ?! Il n'y a pas que moi qu'il faut protéger ! Tu me saoules, tu rentres à la maison complètement ailleurs, des hématomes partout, la lèvre et l'arcade explosées, mais moi je dois me taire ?! Bah non. Non. Je suis désolée moi aussi, mais là c'est trop. Je peux savoir pourquoi tout ça ? POURQUOI ? Qu'est-ce que tu as fait MERDE !

Elle était hystérique et au bord des larmes. Entre la cigarette et le stress de cette conversation, ma respiration se faisait de plus en plus durement avec un sifflotement désagréable et largement audible, alors je décidais de clore la conversation là.

Emilie : - Je t'ai sauvé la vie.

Et je partis en direction de ma chambre, mais Myriam ne se gêna pas pour continuer de me hurler dessus.

Myriam : - ET TOI, T'Y PENSES A TA VIE ?! PARCE QUE TU FAIS N'IMPORTE QUOI !

Je m'enfermais dans ma chambre, me laissant tomber contre la porte et j'attrapais fébrilement des cachets que le bon docteur Mike m'avait donnés en cas de d'urgence, quand on tambourina à la porte si fort que ma tête claqua plusieurs fois contre le bois dur avant de ne plus rien entendre et de sentir comme un glissement de l'autre côté.

Myriam : - Mushu, je t'aime... Mais ma vie ne vaut rien si tu finis comme papa et maman. Tu te souviens ce qu'on s'est toujours dit ? Comment tu tiendras... ta promesse...

Elle pleurait à chaudes larmes et ses sanglots l'empêchaient parfois de finir sa phrase, ça me brisait le cœur. Je pris un papier dans mon sac, un stylo et écrivis sur une feuille avant de lui glisser sous la porte.

'Demain je peux te donner un indice, à condition qu'on fasse du shopping et que tu m'accompagnes à Vegas... Vegas, Zazou, nous deux '

J'entendis un rire s'échapper du bout de ses lèvres.

Myriam : - T'as intérêt à payer, tu me dois bien ça !, S'amusa-t-elle en sanglotant.

Je me suis finalement recouchée, un peu plus légère qu'à mon réveil, et il me tardait tellement cette journée avec mon Zazou que je m'endormis comme une masse.

* * * * *

Le lendemain matin, je me tournais dans le lit et sursautais en retrouvant nez à nez avec mon Zazou.

Emilie : - Oh mon dieu !

Myriam : - QUOI ?

Elle se réveilla brusquement, aussi terrifiée que moi, avant de se foutre de ma réaction.

Myriam : - Sérieux ? On n'a pas dormi un jour ensemble dans toute notre vie et tu m'oublies aussi facilement ? Je suis scandalisée !

Tout en riant, j'observais l'heure sur mon téléphone. 10h. Nous nous sommes donc préparées, et nous sommes parties sans même que Daryl ne s'en rende compte. Nous avons fait semblant de ne rien avoir de particulier à faire, et une fois que le latino est parti prendre un appel, nous sommes parties discrètement avec ma belle décapotable. Étant électrique, j'avoue qu'elle nous a aidé dans notre infiltration ! Je pouvais au moins passer une journée fille avec ma sœur, non ? Je ne m'inquiétais pas trop de notre sécurité, car dans la boite à gants, un filet de secours était tendu.

Dans la voiture, Zazou était déchainée, elle hurlait, chantait, mais ça me faisait plaisir de la voir comme ça. Je percevais dans son regard un bonheur pur qui remplit mon cœur de joie. Nous avons commencé notre journée shopping par s'arrêter dans un café où nous avons déjeuné. Ensuite, nous avons été nous faire masser et nous détendre dans un spa, sauna et hammam compris, autant dire qu'à partir de là j'étais déjà pardonnée ! Et les robes !

Comme deux vraies princesses, nous avons fait un véritable défilé étant donné que nous n'étions plus dans des magasins bas de gamme, mais dans le genre de magasin qui vous propose un Showroom. Ce qui se passe largement de commentaires.

Myriam voulait commencer et après 6 robes toutes un peu plus moches les unes que les autres, elle sortit avec LA perle rare ! Elle portait une robe courte avec une jupe noire et un haut transparent, seules des fleurs brodées cachaient sa poitrine. C'était vraiment ultra sexy.

Quand ce fût mon tour, dès le deuxième essayage ce fût le bon. Je jetai mon dévolu sur une robe en satin bordeaux, très échancrée autant au niveau des jambes, que de la poitrine. Ce soir était très important pour moi, il fallait que j'assoie mon autorité sur Vegas.

Myriam : - T'es sûre ? Elle t'écrase un peu les seins celle-là, l'autre les mettait plus en valeur..., Insista-t-elle pour la quarantième fois.

Oui je suis toujours sûre ! Nous avons donc pris nos achats, autant dire qu'à la caisse j'ai eu du mal à lâcher les billets. Nous sommes ensuite parties pour se faire une belle manucure, que nous avons choisi d'assortir, un beau maquillage professionnel et au niveau du coiffeur nous avons toutes les deux demandé d'avoir la même coiffure, les cheveux bouclés en cascade d'un côté, sauf que moi ils étaient à gauche, et elle à droite.

Une fois fin prêtes, nous avons décidé de ne même pas repasser dans la maison, étant donné que bien parties comme nous étions à claquer tout mon fric, nous avons aussi acheté des chaussures. Autant dire qu'il ne me tardait qu'une chose, la prochaine mission.

Sur la route je décidais de briefer un peu Myriam et de lui dévoiler son fameux indice.

Emilie : - Ce soir nous allons à l'inauguration d'un Casino au Fauve. Il nous a invité car il paye tes frais de scolarité afin que tu lui sois utile juridiquement parlant dans le gang. Je comprends que ça ne t'enchante pas, et moi non plus, mais s'il te plaît soit lui un minimum reconnaissant. Il t'a inscrite dans la meilleure fac de droit des Etats Unis. Ce n'est pas rien... C'est ça que j'étais partie faire hier matin.

Myriam : - Ma curiosité en demande plus, mais je te remercie de m'avoir au moins un tout petit peu éclairée, parce que tout ça c'est brutal pour moi. En l'espace d'un mois, notre vie a changé du tout au tout si brusquement... Je veux que tu saches que je serais toujours là pour toi peu importe ce qu'il se passe, je t'en fais le serment.

Je lui souris en lui avouant qu'elle était magnifique, et une fois arrivées, le voiturier se chargea de garer ma voiture afin que nous puissions entrer.

La fête se trouvait légèrement en contre bas, alors en arrivant, nous avions une vue plongeante depuis le haut des escaliers. C'est Daryl que nous avons tout de suite remarqué en bas des marches. Son expression de colère se changea subitement en un émerveillement non dissimulé. En s'approchant de lui, je lui souris à pleines dents en lui chuchotant à l'oreille.

Emilie : - Désolée que tu aies manqué le rendez-vous manucure, je sais à quel point tu y tenais.

Un rire s'échappa de ses dents serrées, malgré lui, et je lui caressais l'épaule en signe de reconnaissance, avant de prévenir d'un regard Myriam que j'allais faire un tour. Après quelques poignées de main serrées, je choisis de m'assoir à une des nombreuses tables installées pour s'essayer à jouer contre le croupier, une coupe de champagne à la main.

Après plusieurs parties gagnantes, je repartis ma mise triplée. Je n'avais pas remboursé ma journée, mais disons que je soufflais un peu.

Le croupier : - La chance du débutant.

Emilie : - Je vais vous avouer quelque chose. Je ne crois pas en la chance.

Un sourire enjôleur se dessina sur son visage, alors qu'une jeune fille brune me bouscula, manquant de peu de me renverser ma coupe sur ma robe. Elle ne s'excusa pourtant pas, en pleine conversation.

Emilie : - Waouh, on aurait pu au moins faire graver les formules de politesses sur les cuillères en argent !

La jeune fille ne cilla pas, et je partis un peu plus loin de cette chaudasse pourrie-gâtée et pour le moins mal élevée. Je jouais debout quelques pièces offertes à l'entrée dans la machine à sous, quand une voix se fit entendre, comme une caresse au creux de mon oreille.

? : - Tu es sublime ce soir.

Je me retournais pour croiser les yeux pétillants de Matt, qui me détaillaient de haut en bas, alors que je dois l'avouer, je fis de même au vu du magnifique costume qu'il portait.

A mon avis, il ne devait pas en porter souvent. Soudain je remarquai que nous étions seuls, un discours était en cours au loin qui avait monopolisé l'attention des hôtes.

Tout à coup, sa proximité devînt presque indécente, l'air était chaud entre nous, j'avais l'impression qu'il me volait littéralement mon oxygène. Une main au-dessus de ma tête appuyée contre la machine, il m'observait dans les yeux sans lâcher mon regard une seule seconde.

A ce moment-là, plus aucune pensée cohérente ne me venait à l'esprit, j'étais hypnotisée par sa prestance. Sa main frôla ma joue, descendit le long de mon cou, avant d'entamer une descente le long de mon dos, ce qui m'arracha un millier de frissons et une chair de poule jusqu'au bout des seins. Ce qu'il remarqua, évidemment le satin ne cache pas grand-chose.

Un sourire malicieux se dessina sur ses lèvres avant qu'il ne me rapproche un peu plus de lui avec une simple pression de sa main. Mais nos lèvres s'arrêtèrent à quelques millimètres l'une de l'autre, je pouvais ressentir la chaleur de son souffle sur moi, l'odeur de son eau de toilette mêlée au délicat parfum de sa cire pour les cheveux, et enfin j'avais presque l'impression de sentir sa lèvre sur la mienne, quand une voix affreusement connue l'appela.

? : - Je tiens à remercier mon tendre petit ami sans qui rien de tout ça ne serait possible. Si tu pouvais monter Matt, ce serait apprécié., Ria miss mal élevée.

La réalité venait de nous percuter de plein fouet, avec la force d'une semi-remorque sans frein, en pente raide, sur une autoroute.

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[Si vous vous accaparez certaines de nos photos, merci de nous demander la permission. Mushu bosse dur sur le montage de certaines, respectez le travail des autres s'il vous plait ❤️Concernant les plagieuses : notre histoire est en version papier, adaptée pour qu'il n'y ai plus aucun lien avec IIL. Nous sommes protégées par les droits d'auteur et répertoriées légalement dans le jargon des écrivains. Nous n'hésiterons pas à vous signaler à Wattpad pour que votre compte soit supprimé si l'on voit que vous pompez littéralement nos idées... Et on remercie énormément Yunie Hime pour la réalisation de nos avatars en chibis❤️ ]

XOXO ❤️

Emilie & Myriam ❤️

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