Quand je descendis du car, je pris ma voiture, ramena Alice chez elle et me dirigea vers la maison. A peine avais-je passé le pas de la porte que mes parents vinrent à ma rencontre, tout souriant. Etonné je leur dis :

- Que se passe-t-l ?

- Alors comment s'est passé ton séjour ? demanda ma mère.

- Bien ...

- Alors tu as repensé à ce que je t'ai dit ? dit mon père.

- Euh ... Oui et je reste sur ma position.

- Tu t'es bien amusée quand même ? m'interrogea ma mère.

- Oui c'étais vraiment génial lui dis-je, et pour une fois je le pensais sincèrement.

- Je suis heureuse que tu te sois rendue compte que la théologie pouvait ne pas être barbante.

Pas de doute ma mère était aux anges, et je n'osais pas lui avouer que ce n'était pas la théologie qui avait rendu ce voyage intéressant mais plutôt un certain garçon que je ne nommerais pas. Préférant ne pas mentir je gardais le silence.

- Viens manger, tu dois avoir faim.

- J'arrive. Je vais juste déposer mes affaires.

Je montais l'escalier et posais ma valise dans ma chambre, je crus alors voir une forme bouger dans la nuit. Je rescendis alors et dis :

- Papa il y a un énorme oiseau aux ailes noires dehors.

- Aux ailes noires ?!

- Oui

- Ce doit être un aigle.

Je passais la soirée avec mes parents. J'avais l'impression qu'il me cachais quelques chose mais quoi ?

Le lendemain je me réveiller en alerte, je regardais l'heure et sautais du lit, je n'avais que 15 minutes pour me préparer et aller au lycée. Je pris ma douche en 5 minutes, pris un muffin entre mes dents et alla dire au revoir à ma mère quand elle me dit :

- C'est les vacances Alexanne.

Alors nous regardans nous partîmes dans un fou rire, je lâchais mon muffin et retournais en prendre d'autres. Je comprenais mieux pourquoi ma mère ne m'avait pas réveiller. Après avoir pris un bon petit-déjeuner je remontais dans ma chambre. Je jouais du piao depuis 2 heures déjà quand mon téléphone sonna, c'était Michael il me dit:

- Hello, je te dérange pas ?

- Non je jouais du piano.

- Cool ! En fait tu te souviens quand j'ai dit qu'il fallait qu'on se voit de temps en temps hier ?

- Oui ...

- Je voulais te demander si tu voulais venir pic-niquer avec moi.

- Aujourd'hui ?

- Oui .

- Je vais en parler avec mes parents, ne quitte pas.

Je descendis au salon et dis à ma mère :

- Maman je vais pic-niquer avec un copain.

- Amuse toi bien.

Reprenans mon téléphone je demndais à Michael :

- C'est ok mais est - ce qu'il y aura Mahieu ?

- Non ne t'en fait pas.

- J'arrive.

Michael m'envoya les coordonées par sms. Prenans ma voiture je m'y rendis sans tarder. Il m'attendais devant la Tour Eiffel un panier à la main. Je vins vers lui, il me pris la main et nous nous installâmes sur les champs de Mars. Il me dit alors :

- Merci d'être venue.

- Tu as eu une bonne idée.

- J'espère que tu as faim.

- Oui ... Mais comment tu as fait pour préparer tout ça ?! dis-je en le voyant sortir multitude de choses toutes les plus délicieuses les unes que les autres.

- Je ne savais pas ce qui te plaisait.

- Mais il ne fallais pas...

- Désolé fit-il en riant.

Nous passâmes deux heures à nous balader dans Paris, Michael m'emmena faire du bateau sur la Seine. A la fin de la journée il me conduisi en haut de la Tour Eiffel pour admirer le coucher de soleil. Il me prit les mains et dis :

- Je ... Ca fait un moment qu'il faut que je te dise quelque chose.

- Quoi ?

- Je suis amoureux d'une personne.

Mon espoir retomba comme un souflé. Je me demandais qui étais-ce ? Michael poursuit :

- Elle est belle, intelligente, sensible et elle a du caractère.

- Alors pourquoi tu n'est pas avec elle en ce moment puisque tu l'aime tellement ? fis-je sur un ton sec.

- C'est toi Alexanne.

- Moi ?

- Oui, je t'aime et je voulais te le dire.

Alors, émue jusqu'aux larmes je me penchais vers lui et l'embrassais. A travers ce baiser je pus sentir tout l'amour que j'éprouvais pour lui et qu'il éprouvait pour moi. Je ne savais plus où je commençais et où il s'arrêtait. C'était ... magique ! Lorsque je rompis notre étreinte je lui dis :

- Moi aussi je t'aime.

Le visage de Michael s'éclaira sous cet aveu, il me souris et je lui rendis son sourire. Nous redescendîmes sur la terre ferme. Michael insista pour me raccompagner disant qu'il rentrerait chez lui en métro. Pendant le trajet je lui demandais :

- Tu pense qu'il faut le dire à Mathieu ?

- Nous habitons ensemble il s'en rendra compte de lui-même.

- Je sais mais je ne veux pas que vous vous bagariez.

- Je peux me défendre, il faudra bien qu'on lui dise un jour qu'on sort ensemble.

-- Bon alors on se donne rendez-vous demain et on lui explique tout.

- Daccord.