Média : Ian Somerhalder ( Noah ) et Mégan fox ( Mila )

Au bout de combien de temps peut-on estimer qu'une personne a définitivement tiré un trait sur vous ? Est-ce mal de commencer à ressentir de la haine pour la personne qui vous a abandonné sans la moindre explication ? Comment se fait-il qu'un humain puisse tomber amoureux d'une personnes sans même la connaître vraiment ? Pourquoi une rupture sentimentale fait-elle si mal ? Tant de questions auxquelles je ne peux pas répondre mais aujourd'hui c'est décidé , je ne vais pas rester ici à me morfondre. Après tout qu'est ce qu'il faut que je fasse de plus ? Je suis allé chez elle , je lui est téléphoné , je lui est envoyé des messages mais les seules personnes à qui j'ai parlé étaient une porte renforcée, un répondeur et un accusé de réception. Ma dernière chance reste cette lettre que je lui est écrite il y a plusieurs jours déjà lors d'une soirée où le son de sa voix m'avait tellement manqué que j'en ai chialé. Pleurer... La dernière fois que j'ai pleuré pour une fille , je m'en souviendrais toute ma vie. C'était pour Stéphanie.

*Flash-back*

- Tu crois que c'est la première fois que je tombe sur un type comme toi ?

- Comme moi ?

- Oui comme toi ! Le genre de type tellement accro à une nana qu'il ne se doute de rien. Le genre de mec qui ne sent même pas l'arnaque venir...

- De quelle arnaque tu parles ?

- Oh fait pas comme si tu ne savais rien. Ça te plaisait bien de coucher avec moi quand tu voulais n'est-ce pas ?

- Mais putain de quoi tu parles Stéphanie ?

- Je parle de pognon gros lourd. Coucher avec moi avait un prix et tu étais le pigeon parfait. Je me suis tellement remplie les poches , tu ne t'en rends pas compte. Mais là , vois-tu , j'ai atteint mon seuil de tolérance. << Ne sors pas , ne vas pas voir telle personne >> J'en ai ma claque , je me barre !

*Fin du flash-back*

La seule personne que j'avais un temps soit peu aimé dans ma vie n'a fait que se servir de moi. Ma rage était tellement immense. Je ne me pardonnerai jamais ce que j'ai fait ce soir là mais la douleur que m'a apporté ce triste aveu me revient en pleine gueule aujourd'hui , force 10. Je crois que même la pire des douleurs physiques n'est rien à côté de celle de perdre un être auquel on tenait plus que tout. Le genre de souffrance qui pourrait tuer un homme. Je refuse d'être un cœur abîmé de l'amour. Peu importe ce qu'il faudra que je fasse pour l'oublier , je le ferai. Quoi qu'il m'en coûte... Le téléphone dans mes mains , je compose le numéro qui m'a bien souvent servi.

- Allô ?

- Tu sais qui sait ?

- Ton numéro s'est affiché alors oui dit la voix féminine à l'autre bout du fil.

Bravo Scott ! T'as l'air bien malin là...

- T'as toujours envie de faire ce que tu m'as dit ?

- A ton avis ?

- Ce soir 23 heure ! Ne sois pas en retard.

Je raccroche pour composer cette foi- ci le numéro de mon frère.

- Ouais.

- C'est moi. Je serai au collier à 22 heures m'occuper de toute la merde que tu n'as pas su gérer.

- Je t'emmerde mon vieux. T'étais même pas là.

Je raccroche une fois encore sans prendre la peine de saluer mon interlocuteur.

_____

3 heures plus tard , je suis en avance d'une heure. Rester dans cet appartement où elle m'a laissé me foutais les nerfs. Stop Scott. On a dit qu'on y pensait plus... Je m'affaire à être le plus productif possible pendant cette heure d'avance. Finalement au bout de ce qui me semble être 40 minutes , j'ai fini :

Le problème de livraison : réglé

Le connard du nouveau club et ses foutus dettes : réglé

La danseuse à moitié handicapée : réglé

Le mec sur qui elle est tombée : Pas encore réglé mais avec un petit chèque , ça ne devrait tarder.

Le dj : réglé , viré et remplacé !

Le dernier problème m'a donné comme l'impression de prendre un poing dans la mâchoire mais je n'avais pas le choix : réglé

J'ai déjà téléphoné à Lucas pour l'informer de la situation. J'ai raccroché après avoir écouté ses courts remerciement façon Lucas.

- Bien joué mec avait-il lancé.

Ma montre indique 22 heures quand Stan se pointe essoufflé comme un coureur de marathon.

- Tu es en retard.

- Désolé Monsieur lance-il hors d'haleine.

- Je retire une heure de ton salaire.

- Monsieur... Ma voiture n'a pas démarré.

Sérieux ? Ça existe encore ce genre d'excuse à la con ?

- Débrouilles toi pour la faire réparer avant demain où je trouverais quelqu'un avec une voiture qui roule.

- Oui monsieur.

J'en ai ma claque de ces imprévu pourris. J'aimerais une semaine où tout se passe bien comme ça devrait l'être normalement. Est-ce trop demander ça aussi ?

_____

23 heures , on toque à mon bureau. C'est elle. Pile à l'heure. Je prends une grande bouffée d'oxygène avant de l'inviter à entrer mais déjà ma conscience me fusille du regard. C'est ça ou continuer à faire comme ces derniers jours.

- Rentres , fermes la porte à clef.

Mon ancienne meilleure danseuse se tient droite devant moi dans une robe scandaleusement provocante.

- Tu veux récupérer ta place ? Je lui demande sûr de moi.

Elle hoche la tête avec un regard machiavélique.

- Bien. Avec les anciens avantages ?

- En nature ?

- Comme avant.

- Alors tu rajouteras 1000 balles à mon chèque.

- Mila t'es sérieuse putain ?

- Les dommages et intérêts mon beau...

Son corps s'est déjà rapproché du mien et son index parcoure le col de ma chemise blanche entre-ouverte .

- 6000 dollars ! Tu n'auras pas un Cent de plus.

Putain cette fille est très bonne négociatrice. Excellente et redoutable en affaires. J'attrape ses hanches des deux mains pour l'attirer vers le fauteuil où elle me suit avec plaisir.

- Déshabilles toi.

Elle s'exécute sans broncher pendant que je déboutonne et dé-zippe uniquement ma braguette. Ses mains glissent dans mes cheveux en même temps que sa poitrine volumineuse surgit sous mon nez , où l'odeur lourde de son parfum vient piquer mes narines. Je ne perds pas de temps avec les préliminaires , elle n'en a pas besoin. Elle est déjà prête . Je me glisse en elle sans grande douceur ni difficulté pour la prendre sauvagement. J'essaie de toutes mes forces de garder ce rythme bestial sans penser à rien d'autre. Ou bien au contraire , de penser tout , sauf à elle. Mila me sert de plus en plus fort en elle et je sais qu'elle y est presque. Ses mouvements de bassin indécents font monter mon orgasme rapidement. Je m'abandonne en elle comme je l'ai si souvent fait. Avant Zoé. 3 coups à la porte viennent interrompre le bruit de nos respirations saccadées.

- Quoi ?

La voix de Stan retentit derrière la porte.

- Monsieur , il y a quelqu'un qui aimerait vous voir.

- Fait chier putain . Fais le attendre au bar et sers lui un verre , j'arrive.

- Bien monsieur.

Mila se relève me laissant la queue à l'air avec la capote remplie de ma semence.

- Enlèves moi ça dis-je à Mila qui s'exécute aussitôt après avoir revêtu son string.

- Vas le jeter et grouilles toi d'aller te préparer.

- Quel plaisir de retravailler pour vous Monsieur Scott.

Je ne prends même pas la peine de répondre et sors de mon bureau juste après m'être nettoyé. Dans la salle , les table sont déjà bien remplies et le bar est bourré de personnes venues prendre leurs commandes. Je cherche Stan des yeux.

- Stan ! Je hurle pour me faire entendre.

- STAN ? Putain !

Je passe derrière le bar en bousculant un mec déjà bien éméché.

- Putain , je te parle ! C'est qui qui demande à me voir ?

Stan pointe son doigt à l'autre bout du contoire , où de longs cheveux foncés tombent sur un dos féminin. Parfait. Je me fixe presque immédiatement. C'est une blague ?

- Zoé ?

Stan hoche la tête . Putain de bordel de merde. Ce n'est pas une blague... Zoé est là...