Chapitre 8 - Zoé
Média : Ian Somerhalder ( Noah ) En mode very sexy ;)
Depuis 4 jours , je n'ai vu que très peu Noah. Je me sens à la fois triste et soulagée. Je suis triste de ne pas être près de lui aussi souvent que l'on en a pris l'habitude. L'avoir près de moi quand bon me semblais, me donner le sentiment de protection et d'amour dont je manquais. Mais malheureusement mes répétitions avec Liam ne me laisse plus beaucoup de temps libre.
Il arrive chez moi en général vers 13h et repart d'ici à 20h. Ce qui fait que je me sens vraiment exténuée et courbatue.
Notre chorégraphie requière beaucoup d'effort et met nos articulations à rude épreuve. Même mon fameux rituel du bain ne m'aide plus à détendre mes muscles douloureux. Le deuxième jour , j'ai même dû appliqué une pommade sur mes cuisses pour tenter d'apaiser la sensation de brûlure qui m'irradiais littéralement.
Grâce à Dieu , celui-ci m'a appelé pour me demander s'il était possible de ne pas s'entraîner aujourd'hui car lui aussi avait pas mal de courbatures. J'ai ronchonné sur le coup mais finalement , je pense que ce n'est pas une mauvaise idée de s'accorder une journée de repos pour nous reposer. Il ne manquerait plus que l'on se fasse une élongation des tendons avant mon épreuve finale...
Pour le plus grand bonheur de Noah , nous prévoyons de se voir aujourd'hui. J'ai vraiment beaucoup aimé sa réaction il y a une heure quand au téléphone , je lui ai annoncé que j'avais une journée à tuer.
Je suis devant mon miroir et je me sens honteuse d'avoir l'air d'une morte vivante alors qu'il ne peut me voir que trop rarement cette semaine. J'ai le visage blafard de n'avoir mangé que des plats préparés. Les cheveux sans éclat à force d'être malmenés par la sueur qui a recouvert mon cuir chevelu. J'ai même un bleu sur mon flan droit , causé par une chute mémorable.
Malgré tout ça , je ne me sens pas d'humeur à améliorer mon physique aujourd'hui. Je m'attache rapidement les cheveux , je passe un jean et un simple débardeur puis mes baskets décontractées. Je ne prends même pas la peine de me maquiller. Masquer un désastre ne peu qu'en créé un autre.
Je suis fin prête , si l'on peut dire. Noah ne devrait plus tarder.
Le temps de mettre un peu d'ordre dans l'appartement , la porte se met à vibrer des coups frappés contre elle. Je suis ravie de découvrir Noah vêtu d'un simple jean et d'un tee-shirt noir. Au moins je n'aurais pas l'air d'une dépravée à côté de lui.
- Enfin je te retrouve me lance t-il en plongeant sa tête dans mon cou.
Son odeur me remonte automatiquement le moral. Noah , mon anti- dépresseur. Je me sens bien plus en forme maintenant que ses bras m'enroulent la taille.
- Tu m'as manqué dis-je. Te voir par bribes , je n'aime pas ça.
- A qui le dis tu ? Tiens , j'ai ... pensé que ça te ferait plaisir...
Il me tend maladroitement une boîte rouge en forme de cœur. Elle est enroulée d'un joli ruban de soie de la même couleur chaleureuse. Des chocolats ? Comme pour répondre à mon interrogation silencieuse , il me répond :
- Ce sont des chocolats... J'espère que tu aimes ça.
- Tout le monde aime le chocolat ! Et encore plus quand il est emballé dans une si jolie boîte. Merci fis-je en l'enlaçant de nouveau mais plus fort cette fois.
Nous entrons dans le salon et nous nous asseyons immédiatement dans le confortable canapé qui a si souvent été mon refuge ces quatre derniers jours.
Il n'a pas cessé de planter ses doigts dans ma hanche comme pour s'assurer que je reste près de lui à jamais.
- Comment vas tu ?
- Comment te dire ? Voyons voir. J'ai une mine affreuse , j'ai mal partout , j'ai découvert des muscles dont je ne soupçonnais pas l'existence , je manque grièvement de sommeil et pour finir j'ai un bleu de la taille d'une balle de tennis sous mon sein droit. Mise à par ça , je vais bien.
Je le vois se redresser brusquement lorsqu'il ajoute :
- Comment ça un bleu ? Montres moi !
- Oh , j'ai fait une chute hier et je suis mal tombée. C'est de ma faute dis-je en soulevant mon débardeur blanc.
Ses doigts effleurent délicatement mon hématome. Je ne peux pas m'empêcher de réprimer un frisson glacial qui se forme sur mes bras et mon ventre. Une délicieuse sensation qui se crée souvent au doux contact de Noah sur certaines parties de mon corps.
- C'est un gros bleu. Tu as mis de la crème ?
- Non pas la peine je lui réponds. Ça va guérir tout seul.
- Vas m'en chercher s'il te plaît.
Je lève les yeux au ciel et obtempère. Si cela peut lui faire plaisir de prendre soin de moi... Bon ok j'avoue que son geste ne me laisse pas non plus indifférente.
Quand je reviens , Mon tendre dévoué a soigneusement placé mes coussins sur le canapé de sorte à mouler un petit nid douillet.
Je souris en revenant m'asseoir près de lui.
- Allonges toi et poses tes jambes sur mes genoux lance t-il.
J'obéis une nouvelle fois et m'allonge le plus gracieusement que me le permettent mes muscles.
- Enlèves ton t-shirt. Je vais te masser.
Je ris doucement devant son ordre qui semble indécent dans sa bouche.
- Le soulever ne suffirait pas demandai-je en l'enlevant quand même .
Ses mains enduitent de crème gelée me coupe le souffle.
- Si. Mais j'adore te voir dénuder me répond t-il en m'adressant un clin d'œil.
Je sens mes joues s'embraser mais je ne sourcille pas.
Ses massages sont un peu douloureux sur la zone qu'il masse mais je sens dans ses gestes qu'il fait du mieux qu'il peut pour ne pas me faire mal. Il s'applique pendant que je le contemple du coin de l'œil. Ses sourcils sont froncés et un petit creux se forme au milieu de ces deux là. Ses lèvres sont légèrement pincées. Capturées par sa parfaite dentition. Mon esprit se met déjà à divaguer vers des terres érotiques. Me remémorer ce que cette bouche m'a faite me rend toute chose. J'essaie de toutes mes forces de me concentrer sur les mouvements circulaires qui soulagent peu à peu mes cotes.
Toujours concentré sur sa tache , Noah s'applique à me faire du bien autrement que d'une façon sexuelle. C'est très agréable. Personne à part Cassie n'avait jamais pris soin de moi comme lui est en train de le faire. D'un simple regard , je peux voir comme il y met du cœur. Il ne le fait que pour moi. Pour m'aider à me soulager et rien d'autre.
- Tu es très doué de tes mains dis-je gentiment.
Son visage s'éclaire d'un rayonnant sourire à me faire fondre comme la glace au soleil.
- Si tu savais tout ce que ces dix doigts seraient capable de faire à ce somptueux corps.
Je masque immédiatement mon embarras de mes propres mains.
- Idiot ! Je ne pensais pas à ça ! Je te parlais de tes soins.
- Moi aussi rétorque t-il d'un sourire faussement sincère.
Ses sous-entendus ont un effet dévastateur sur mon excitation naissante. Je regarde partout sauf dans sa direction. J'espère qu'il ne remarque pas mon corps s'embraser à son simple mais tendre contact.
Je m'autorise à fermer les yeux pour savourer cet apaisement bien venu.
Au bout de quelques secondes, je peux sentir ses doigts devenir plus pressants. Plus passionnés. J'essaie cette fois de faire semblant de ne pas faire attention à ce que représente ce changement de pression sur mon ventre.
Soudain je le sens se déplacer. Il est maintenant plus proche de moi qu'il ne l'était il y a quelques minutes. Je peux deviner que c'est maintenant ses lèvres qui chérissent ma peau.
- Tu ne vas pas me dire que tu t'endors ?
Je feins le sommeil en luttant pour ne pas rire.
Même lui n'est pas dupe à mon petit manège car il enfonce ses doigts sur mon autre flanc afin de me chatouiller comme l'on fait à une enfant. Je pouffe de rire comme une idiote.
- Je sais que tu es excitée.
- Vraiment ? Et comment le saurais-tu ?
Il fait un signe de la tête un peu plus bas sous mon cou pour ajouter :
- Tu as les tétons qui pointent...
- MON DIEU !
Je me couvre la poitrine rapidement pour dissimuler ma pudeur. Ma tentative échoue lamentablement car il m'empoigne déjà les poignets pour m'inciter à rester à moitié nue.
Sa bouche se plaque sur ma bouche pour me faire comprendre que nous sommes deux à avoir fait fonctionner leurs imaginations.
- Détends toi chuchote t-il à mon oreille en prenant soin d'effleurer mon lobe. Aujourd'hui c'est moi qui m'occupe de toi.
Ses mains descendent vers mon jean pour le débraguetter. Finalement il finit par me l'ôter doucement. Je suis maintenant presque nue. Seule ma brassière de sport et mes soquettes couvrent quelques centimètres de ma peau.
Noah se déplace de sorte à ce que je suis seule sur ce canapé. Lui , il est débout et me contemple d'un air féroce.
Je peux apercevoir l'effet que mon corps nue à sur lui. Je sens même mon intimité s'humidifier à cette vision perverse.
Soudainement , il tombe à genoux à quelques centimètres de mon sexe. Je ferme les yeux , attendant ce qui va sans l'ombre d'un doute , suivre. Je le sens s'approcher encore plus près. Tout d'un coup. Toute trace de douleur corporelle a disparu. Il n'y a plus que lui , moi et le plaisir qu'il a commencé à me donner.
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