Chapitre 32 - Noah
Média : Ian Somerhalder ( Noah ) et Nikki Reed ( Noémie )
- Combien comptes-tu boire de verres en tout ? je demande à Noémie.
- Je ne sais pas. Ça fait si longtemps que je ne me suis pas autant amusée ... dit elle en sirotant sa vodka.
- Moi aussi. Mais vu la quantité d'alcool que nous avons absorbé , nous allons devoir rentrer à pied.
- Ce n'est pas grave. Il fait plutôt bon ce soir.
Nous bavardons pendant ce qui me semble des heures. Le pub s'est relativement bien rempli depuis. Les bruits et les bavardages autour de nous ont grimpé en flèche. Pour ma part, je ne remarque pas l'heure passer ni même la nuit tomber. Noémie est vraiment une agréable compagnie. Plus que je n'aurais cru.
L'euphorie des fous rires retombe petit à petit. Nous sommes tous les deux ivres mais tant pis. Je n'ai aucune envie de rentrer chez moi. Qu'aurai-je à y trouver chez moi ? Un appartement vide sans aucune compagnie.
- Nous avons énormément parlé de moi depuis le début de la soirée et très peu de toi. Il est grand temps que tu en fasses de même l'incitai-je à se dévoiler un peu plus.
- Si je n'ai rien dit c'est qu'il n'y a rien à en dire. Ma vie sentimentale n'a rien d'aussi passionnante que la tienne marmonne t-elle en sirotant de nouveau.
- Passionnante ? Allons... toutes ces histoires , je m'en serais passé tu sais. Aller , je ne dirais plus rien tant que tu ne m'auras pas raconté.
- Très bien. Tu sais , quand on traînait ensemble toi et moi , je sortais d'une relation d'un an. Tout avait été très vite. J'avais emménagé chez lui et très vite j'ai compris que l'on n'était tout simplement pas compatible. Il était tout simplement pas... Elle prend une grand inspiration en regardant le plafond. Il n'était pas particulièrement tendre avec moi. Je sais c'est bête mais une femme a besoin d'être chouchoutée parfois. Je ne me sentais pas aimé se résigne t-elle.
- Et alors ? Que s'est t-il passé je demande. D'après mes informations , tu as fini par retourner avec lui non ?
- Mon dieu quelle erreur s'exclame Noémie. Il m'avait sorti les violons. Me promettais monts et merveilles et comme une andouille que je suis , j'ai marché . Elle s'arrête pour respirer puis reprend : Résultat : 1 an plus tard j'étais de retour chez mes parents. J'ai du tout reprendre à zéro .
Je lui demande comment elle s'y est pris pour sortir la tête de l'eau et apprend que ses parents se sont chargés de l'héberger pendant qu'elle finissait ses étude et qu'elle se trouvait un boulot pour mettre de l'argent de côté pour enfin ouvrir sa propre boutique.
J'admire réellement son parcours. Peu de gens ont le mérite de tout faire par leurs propres moyens. Mon frère et moi même sommes nés avec une cuillère en or dans la bouche. Nous avons tout eu dès le plus jeune âge si bien que notre avenir était presque tout tracé.
- Waw fis-je. Intéressant.
- Ne mens pas !
- Moi ? Jamais. Enfin si quelque fois dis-je en repensant soudainement à Mila mais j'admire ta force de caractère cependant. Tu as beaucoup de mérite.
- Tu es choux. Merci
Un silence s'installe alors que plus aucun de nous deux ne parle. Je frissonne à cause du courant d'air qui me submerge chaque fois que quelqu'un entre ou sort du pub , m'avertissant au passage.
Je ressens peu a peu la fatigue m'envahir par petite vague agréable d'après cuite. Noémie , quand a elle baille comme une carpe. Je comprends qu'il est grand temps pour nous de rentrer.
- Je vais te raccompagner chez toi je lui lance. Et ne t'en fais pas , je n'insisterais pas pour monter boire un dernier verre chez toi la taquinai-je. J'ai bien assez bu pour les semaines à venir.
- Je suis d'accord , allons y.
Nous nous levons maladroitement. Quand je passe une main sous son bras pour l'aider à tenir droite , je relève la tête et m'écroule aussitôt sur ma chaise , sous le choc. Noémie part d'un grand fou rire pas vraiment discret.
- Mon Dieu crie t-elle.
- Tais toi l'intimai-je. Ne bouges ... plus !
Noémie , sentant le sérieux me revenir et le timbre glacial m'obéit en me scrutant désolée.
- Mais qu'est ce...
- Chuuuuuuut !
Là , je fais le tour de toutes les insultes que j'ai pu entendre pendant les dernières années de ma vie. Je n'en crois pas mes yeux. Cette fois-ci , j'ai compris. Le destin n'a rien à voir là-dedans. Dieu a vraiment le sens de l'humour. Et pour preuve : Zoé vient de prendre place à une table avec le même mec avec qui je l'ai croisé la première fois qui a suivi notre rupture.
Je ne réussis pas à détourner les yeux d'elle mais je peux sentir Noémie , regardait partout dans la direction que je fixe. Partout sauf sur Zoé.
- Tu vas finir par me dire ce qu'il y a chuchote t-elle un peu trop près de mon oreille.
Je réfléchie 5 secondes avant de lui répondre : Tu me crois si je te dis que la fille don je t'ai parlé est dans les parages ?
Je la regarde de nouveau et plante mes yeux sur ses petites pommettes roses bonbons.
- Quoi , ici ? Où ça ?
Je tourne ma tête vers Zoé et ce mec et je peste contre moi même de ne pas être parti 10 minutes plutôt de ce putain pub à la con.
- Où ça bon sang ?
Une nouvelle fois je la regarde agacer avant de lui faire un signe de tête bien moins discret en direction de Zoé. A ce moment précis , je comprends que Zoé m'a elle aussi repéré car elle a ses deux grands yeux posés directement sur moi. Putain de merde. Trop tard pour la fuite version agent 007.
Je reprends contenance et me redressant sur ma chaise avant de lancer calmement à Noémie :
- On va s'en aller. Par pitié , ne la regardes pas.
- Comment pourrais-je crache t-elle. Je ne vois pas de qui tu parles . Il y a tellement de monde ici...
Putain mais elle est devenue aveugle ou quoi ? J'entends un bruit de verre se renverser et un crissement de chaise que l'on racle sur le sol. Je n'ai pas besoin de vérifier d'où vient le bruit pour savoir que la personnes maladroite qui vient probablement de saloper son jean est Zoé. Un petit coup d'œil vers le coupable me confirme que j'ai raison.
- Celle qui vient de renverser son verre et qui se dirige vers les toilettes.
Après une dernière vérification elle lâche un : OH ! Oui je la vois maintenant.
- Super ! On y va maintenant ordonnai-je en me levant.
- Ok. Attends , où est mon sac ?
- Quelle sac ?
- Mon sac enfin ! Il était là , juste ici . Elle pointe du doigt le plancher cirait puis ajoute : Je te jure qu'il était là pouffe t-elle.
Pourquoi rigole t-elle comme ça ? Ma dernière des préoccupations est de mettre la main sur un sac dont j'ignorais l'existence.
- Tu te fiches de moi ? Retrouves le s'il te plaît. Vite.
- Idiot raille Noémie. Je n'avais pas de sac en arrivant.
- Mais alors ...
- Tais toi et assis toi. J'ai une idée dit t-elle finalement.
Je m'exécute résolu en regardant vers les toilettes d'où sort comme par hasard Zoé. L'idée de sortir sans avoir à croiser son regard est maintenant foutu. Bien joué Noémie pestai-je intérieurement.
- Tu l'aimes encore n'est ce pas ?
Quoi ?
- Non mais c'est quoi de cette question ? Ne sommes nous pas censés rentrer ?
- Oh je t'en pris lance t-elle à son tour agacée. Je t'ai écouté parler de cette fille la majeure partie de la soirée. Je n'ai aucun doute que tu l'aimes comme un dingue cette fille. Elle fronce les sourcils. Noah , tu tiens là ta chance de savoir si elle partage encore les même sentiment que toi.
Pourquoi est ce que je me sens minable d'entendre une gonzesse me faire la leçon ? Et de quoi parle t-elle ? Il est clair que Zoé ne ressent plus grand chose pour moi. Sinon pourquoi ne pas m'avoir pardonné ou seulement appelé ? Pourquoi m'avoir suggéré de refaire ma vie ? Pourquoi être ici avec un homme homme que moi ?
Je serre les machoirs. La regarder est devenu une torture désormais. Oui j'aime toujours Zoé plus que je ne pourrais jamais le faire mais nous nous sommes tous les deux fait du mal et cela à fini par nous consumer. Moi en premier. Je n'aime pas la nouvelle Zoé que je vois. Celle qui me dit de l'oublier pour oublier elle même à son tour. Je n'aime pas la voir évoluer sans moi. J'aimerais tellement pouvoir remonter le temps mais hélas c'est impossible. Me voila condamné à la contempler de loin comme un putain de vicieux et à écouter Noémie me détailler son fameux plan.
- Je t'ai dit , elle ne m'aime plus. Regarde la dis-je la voie cassée. Elle refait sa vie. Il est temps que j'en fasse de même.
- C'est ta fierté qui parle gros malin. N'aimerais tu pas être de nouveau avec elle ? Tu ne voudrais pas tout tenter pour renouer. Une dernière fois... murmure t-elle avec les yeux les plus compatissants qu'il m'aie été donner de voir.
Je n'ai pas l'ombre d'un doute quand je lui réponds.
- Bien sur que si que croix tu ? Mais c'est une peine perdue. Je ne crois pas que ce soit une bonne idée dis-je dévasté.
- Essaye au moins. Ton histoire était tellement belle. J'ai cru pleurer tout à l'heure quand tu me racontais combien tu aimais cette fille... Je t'en prie ... Essaye ! Je donnerais n'importe quoi pour qu'un homme m'aime comme toi tu aimes.
Je contemple ses yeux verts et ne distingue aucune trace de mensonge . Je peux déceler le moindre désir de m'aider au plus profond d'elle. Je peux sentir comme sa lui tient a cœur pour moi. Quelle salopard j'ai été. Moi qui l'ai appelé dans l'espoir de baiser . Ce petit bout de femme se révèle être la vraie et seule amie féminine que je n'ai jamais eu. Une perle rare.
- D'accord dis-je après mur réflexion. Expliques moi ton plan.
Elle tape des mains si fort que je vois du coin de l'œil Zoé regardant nerveusement dans notre direction. Je me frotte le front.
- Voilà le plan chuchote t-elle surexcitée. Tu vas tenter de la rendre jalouse . Tu vas jouer la comédie. - Ne ris pas - avec moi. Selon sa réaction , tu verras si oui ou non elle t'aime encore même si je n'en doute pas vu comment elle te dévore des yeux depuis tout à l'heure.
Me regarde t-elle en ce moment même ? Je n'ose plus bouger maintenant que j'ai la confirmation orale de Noémie.
- Tu es partant me demande la deuxième intéressée.
Aller , porte tes couilles Scott. C'est un tout ou rien. Un quitte ou double.
- Putain ouais ! lui dis-je en lui tapant dans la main discrètement.
- Génial ! Alors pour commencer... Elle déplace sa chaise si pr7s de moi que son parfum monte directement à mes narines d'une façon désagréable. Poses ton bras sur mes épaules et par pitié est l'air naturel me conseille t-elle.
Je m'exécute en lui suggérant de changer de parfum ou bien d'en mettre moins.
Elle rit si fort que je devine que cela est fait exprès pour attirer l'attention de Zoé sur nous. Le pire , c'est que son manège fonctionne très bien. Zoé tente apparemment de maintenir sa conversation avec ce mec tout en jetant des regards vers nous environ 3 fois par minutes.
- Elle marche en plein dedans chuchote Noémie à deux millimètres de mon oreille. Je te préviens , dans deux minutes , on passe à la vitesse supérieur ajoute t-elle.
Effectivement , deux minute après , Noémie , passe sa main tendrement sur mon ventre et caresse mes abdos à la limite de l'indécence. Je me raidis immédiatement à son contact.
- Du calme. Tu n'es pas du tout mon genre rie t-elle.
Ridicule. Je me sens ridicule à la pensée que j'avais l'intention de la séduire avant de raconter ma vie. Je me détend un peu maintenant que j'ai assimilé ce que nous sommes en train de faire.
- Fais moi rappeler que j'ai quelque chose à t'avouer soufflai-je sur le sommet de son crane.
- Quoi ? Que tu avais l'intention de me sortir le grand jeu pour me ramener chez toi ? Je sais .
Quoi ? Je me raidis de nouveau.
- Je suis une femme Noah , en cas où tu ne l'aurais pas remarqué. Mais malheureusement pour toi , ta réputation te précède et j'ai tout de suite senti que tu faisais ça dans l'unique but d'essayer de te consoler. Remercie moi de t'avoir laissé parler parce que ce que je vais faire dans 5 secondes va peut être t'aider à récupérer la véritable femme que tu aimes.
Comme pour mettre à exécution ses paroles , elle m'embrasse sur le coins des lèvres . Pas assez pour que cela soit un véritable baiser mais juste assez pour que de là ou Zoé se trouve , cela paraisse vrai.
De son côté , Zoé triture les petites peaux autour de ses doigts et n'essaie même plus de suivre les paroles qui sortent de la bouche de son compagnon. Elle nous regarde juste. Aucune expression particulière sur son visage. Seuls ses sourcils sont froncés. Je me demande si nous ne sommes pas aller trop loin.
- Maintenant , la dernière étape de notre plan diabolique. Lèves toi et sors. Je te rejoins.
- Quoi ? Mais pourquoi ? Criai-je presque.
- Chuuuut. Fait ce que je te dis. Fait moi confiance.
Mon souffle est saccadé. Je me demande ce que ma coéquipière compte bien faire et faire confiance en une femme n'est pas vraiment ma qualité première mais j'obtempère quand même. Je me lève et lui dis simplement que je l'attends dehors.
Quand je passe à côté de Zoé , je lutte pour ne pas la regarder. Je rassemble toute la volonté du monde pour marcher droit devant moi sans essayer de sentir le parfum qu'elle pourrait bien porter.
- Putain fais-je une fois dehors. J'espère que tu sais ce que tu fais Noémie.
TADAAAAAAAM !!!!! Alors ce chapitre , ça valais le coup d'attendre ? <3
Bạn đang đọc truyện trên: Truyen247.Pro