Chào các bạn! Vì nhiều lý do từ nay Truyen2U chính thức đổi tên là Truyen247.Pro. Mong các bạn tiếp tục ủng hộ truy cập tên miền mới này nhé! Mãi yêu... ♥

Frissons (Chapitre 6)


Voyant le regard interrogatif d'Évalyne, Heath spécifia :

-       Tu m'apporteras mon petit-déjeuner dans ma chambre, tu m'accompagneras à mes rendez-vous afin de prendre des notes, pour le déjeuner, tu me serviras dans la salle à manger, ensuite tu feras un résumé des meetings à l'ordinateur que tu me remettras le plus rapidement possible, tu nettoieras ma chambre, et, pour finir, tu m'apporteras mon repas dans le petit salon. Ah oui ! Lorsque tu me serviras, tu resteras en tout temps debout à quelques pas de moi. Et tu vivras sur les mêmes horaires que moi, c'est-à-dire de nuit.

Évalyne hocha la tête pendant que Heath se levait.

-       Tu commenceras demain. Prends cette journée pour te reposer, car ça ne se reproduira pas de sitôt. Et tu retourneras dans ta chambre lorsque tu te sentiras mieux. Je tiens à ma vie privée !

Sur ce, il sortit sans rien ajouter de plus.

Quel être insupportable ! Comment ferait-elle pour survivre à son humeur de chien ?

Découragée, Évalyne éclata en sanglots. Elle était si triste d'avoir perdu ses meilleurs amis. Ils étaient morts ! Cet être était un monstre ! Jamais elle n'oublierait ses yeux sadiques rouges alors qu'il massacrait les humains !

Elle ramena ses jambes contre sa poitrine et pleura jusqu'à ce qu'elle n'en ait plus la force. Puis, elle s'endormit, vidée de toute son énergie.

Elle se réveilla alors que le soleil était haut dans le ciel. Il devait être midi.

Évalyne se leva, en meilleure forme, et retourna dans sa chambre.

La majorité des habitants de la villa étaient endormis. Seuls quelques gardes, tous humains, surveillaient les entrées. Impossible de s'enfuir.

On lui autorisa toutefois à se promener dans la cour arrière. La jeune femme savait qu'elle aurait dû dormir afin d'être en forme pour sa première nuit en tant que servante, mais elle s'était reposée quinze heures d'affilées ; elle était donc en pleine forme.

Elle en profita pour visiter les lieux et découvrit un terrain de tennis, deux autres piscines et un immense jardin de fleurs.

Émerveillée par l'endroit, elle ne vit pas le temps passer et, lorsqu'elle regarda sa montre, elle se rendit compte qu'il était dix-huit heures passés.

Elle retourna à sa chambre, se changea puisqu'on lui avait apporté des vêtements et attacha ses cheveux en chignon, comme à son habitude. Elle avait enfilé des pantalons noirs et un tee-shirt rouge moulant. Ce n'était pas le style de vêtements qu'elle aimait porter, elle qui mettait des collants et des tuniques confortables pour danser, mais c'était soit ça, soit les robes, toutes de couleur sombre, qu'on avait placées dans son dressing.

Évalyne se rendit dans la cuisine, où plusieurs domestiques s'affairaient.

-       Te voilà enfin ! s'exclama une femme potelée à l'allure stricte. Je suis Gertha, la gouvernante de la résidence du maître. Dépêche-toi ! Il se réveille habituellement à dix-neuf heures.

Elle lui mit un plateau dans les mains.

-       Et voici son café. Ne le renverse surtout pas. N'oublie pas de cogner et d'attendre son accord avant d'entrer.

Évalyne observa le petit-déjeuner du vampire, qui consistait en quelques petits croissants.

-       J'aurais pensé qu'il aurait plus d'appétit, dit-elle.

Les autres servantes pouffèrent et Gertha leur ordonna de se taire. Puis, elle reporta son attention sur Évalyne en pinçant les lèvres.

-       Il mange déjà assez comme ça, affirma-t-elle. Vas-y. Vite !

Évalyne se hâta de monter à l'étage. Pourquoi n'y avait-il pas d'ascenseur ?

Elle toqua à la porte et entendit un « Entrez »

Heath était assis à un bureau devant une gigantesque fenêtre avec une vue imprenable du terrain. La chambre était immense et comportait un lit king, un fauteuil, un bureau et une table. De l'autre côté, devant une autre fenêtre se trouvait un grand bain sur pattes et une douche entièrement vitrée. Pour quelqu'un qui tenait à sa vie privée, il n'était pas pudique !

La nouvelle servante s'avança vers le bureau où elle déposa le plateau à quelques centimètres du vampire.

-       Que fais-tu ? cracha-t-il en levant la tête. Je prends mon repas au lit. C'est trop dangereux de tacher mes documents importants.

-       Bien, Monsieur.

-       Maître, la reprit-il.

-       Voulez-vous manger immédiatement, MAÎTRE ? demanda-t-elle en accentuant le « Maître »

-       Puisque tu l'offres...

Il la prit par le poignet et la tira vers lui.

Évalyne se retrouva assise sur ses genoux. Il lui fit incliner la tête vers l'arrière et, alors qu'elle commençait tout juste à comprendre ce qu'il comptait faire, il plongea ses canines dans son cou.

Elle hurla en se débattant, mais comprit rapidement que la force du vampire l'en empêchait. Puis, une fois la douleur passée, elle hoqueta de surprise en sentant une douce chaleur se déverser dans son corps alors qu'il aspirait son sang .

Jamais elle n'avait ressenti quoi que ce soit de ce genre. C'était plus que plaisant. Elle sentit son corps s'alanguir et gémit lorsqu'une agréable sensation se répandit en elle.  Plus il buvait, plus la sensation s'amplifiait.

Elle se raidit, n'en pouvant plus, puis elle eut l'impression d'exploser en milles morceaux et laissa échapper un cri en frissonnant.

Heath passa sa langue sur la plaie avant de détacher sa bouche du cou d'Évalyne et la fixa alors qu'elle haletait.

-       Que...que s'est-il passé ? demanda-t-elle en essayant de reprendre son souffle.

-       Intéressant, fit le vampire en se frottant le menton. C'est la première fois que ça arrive.

-       Quoi ? demanda la jeune femme, ne comprenant rien.

Était-elle innocente au point de ne pas savoir ce qu'était un orgasme ?

-       Tu es plus que réceptive et ton sang est délicieux. Ça faisait au moins deux cents ans que je n'avais pas goûté à quelque chose d'aussi exquis. Et pour répondre à ton questionnement, tu viens de ressentir ce que toute femme rêve d'éprouver en compagnie d'un amant.

Évalyne écarquilla les yeux de stupeur en comprenant.

-       Si je ne me trompe pas, ta petite culotte doit être mouillée, non ?

La jeune femme piqua un fard et se leva en vitesse.

-       Oh mon Dieu ! s'exclama-t-elle en courant vers la porte. Je n'ai jamais eu aussi honte de ma vie.

-       Si tu savais le nombre de femmes, humaines ou vampires, que j'ai fait jouir, tu n'en serais pas aussi gênée, répliqua le vampire. Et où vas-tu comme ça ? Tu dois rester à mes côtés pendant que je mange.

-       Je pensais que c'était déjà fait, argua Évalyne juste avant de comprendre son erreur.

Heath se précipita sur elle et l'accula dans un coin.

-       Parle-moi autrement, esclave, ordonna-t-il. Et enlève-moi cet affreux chignon.

Il tira sur sa chevelure, qui retomba sur ses épaules en une cascade de boucles rousses.

-       Pourquoi ne portes-tu pas une robe ?

-       Je ne me sens pas à l'aise.

-       Je m'en fiche. Nous allons rencontrer l'un des plus puissants directeurs de manufacture de la ville cet après-midi. Tu dois être présentable. Je n'emporterai certainement pas un épouvantail là-bas.

Quel abominable personnage !

-       Oui, maître, répondit-elle alors en regardant le plancher.

Il fronça les sourcils, surpris par sa soudaine soumission. Il préférait presque lorsqu'elle avait une lueur de défi dans le regard, mais comprit qu'elle était effrayée.

-       Vas te changer et rejoins-moi dans un quart d'heures à l'entrée principale.

Évalyne ne se fit pas prier deux fois et déguerpit, encore toute retournée de ce qui s'était passé, mais encore plus malheureuse qu'avant.

Elle était une esclave et le resterait jusqu'à ce qu'elle trouve un moyen de s'enfuir avant qu'il ne soit trop tard.

Bạn đang đọc truyện trên: Truyen247.Pro