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◈❖◈ Isabelle◈❖◈

Je me présente : Je m'appelle Isabelle Fornara, j'ai 28 ans, je fais un mètre 65 pour 45 kilos, je suis brune aux yeux verts. Je suis né à Tours en France et actuellement, je vis au états unis.

Et cela fait deux ans que je vis à New-York. Deux ans que je vis un enfer et j'en viens à regretter d'avoir quitté la Touraine pour vivre mon rêve. Je suis arrivée dans cette grande ville en étant une jeune fille pleine de vie, des rêves pleins la tête et espérant trouver l'amour de ma vie mais cela c'était bien avant.

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Quand j'ai rencontré Julio, un beau mexicain avec de beau tatouage, le crâne rasé, des yeux noirs, il fait 1 m 90 pour 100 kilos de muscles. J'ai cru au prince charment quand il a bien voulus de moi, il était gentil, doux, attentionné, il m'offrait des fleurs, des cadeaux, il m'a fait visiter une partie des USA, j'avais l'impression d'être sa reine mais en fait mon beau latino c'est avérer être un homme violent, plein de rage et de colère envers les personnes qu'il croit inférieur à lui. J'ai subi mille souffrances avec lui et cela lui procurait une joie immense.

Ma vie actuelle se passe toujours de la même manière entre humiliations, coups et privations en tout genre. Une journée type se résume par mon lever dés les cinq heures du matin pour lui faire son petit-déjeuner puis je lui prépare ces affaires pour qu'il lui trouve sur notre lit dés qu'il sort de sa douche alors que lui reste au lit jusqu'à onze heures, je lui prépare son repas sous ces insultes et si je ne vais pas assez vite pour lui, je me prends des claques et j'ai interdiction de pleurer sinon je fini en sang sur le sol. Dans l'après-midi, il part s'occuper de ces affaires de gang car oui, j'ai oublié de vous dire que Julio fait partit du gang des Mexicains des " MS-13 ", un gang que je ne connais que trop bien mais je n'ai pas envie de m'étaler là-dessus. Le soir, je suis juste son jouet sexuel quand il n'est pas avec une autre femme.

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Les seules fois où j'ai le droit de sortir, c'est pour aller travailler dans un bar dans le Bronx en tant que barmaid, il faut bien que je lui serve à quelque chose comme il dit et que je lui ramène un peu de fric. Il est vrai que selon lui, je n'en glande pas une à la maison.

J'aime me rendre à mon travail, je suis heureuse quand je suis là-bas, je vois parfois de nouvelles têtes mais il y a surtout nos habitués. Mais au moins je ne me prends pas de coups pendant ce temps-là. J'arrive à faire semblant que tout va bien mais en fait pourquoi je dis que je fait semblant car pour moi tout va bien et je sais que je mérite ce que me fait Julio, je suis à lui et je devrais être heureuse d'avoir un toit au-dessus de ma tête.

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Il est minuit quand je sors du bar et j'ai encore eu une longue soirée, je suis épuisé. J'ai juste le temps de me rendre dans l'église qui se trouve non loin de mon boulot, il va falloir que je fasse vite sinon je vais encore m'en prendre une et dormir en bas sur le sol.

Ce n'est pas pour le lieu reposant que je me rends dans cette église, ni pour prier car cela fait longtemps que Dieu m'a laissé tomber mais c'est plutôt pour la nourriture qu'ils servent gratuitement. Je vais enfin pouvoir manger un morceau car chez moi hors de question de toucher à ce qu'il y a dans le frigo sinon c'est une rouste assurée. Selon Julio, je lui coûte déjà assez cher en vêtements alors pour lui, il n'a pas à me nourrir beaucoup. Je mange où je peux ou alors je ne mange pas, j'ai vu des fois où je suis restée sans manger pendant quatre jours.

J'arrive et heureusement il reste à manger. Chouette, c'est du poulet avec des pommes de terre, je me mets dans la file et me prends une assiette.

- Merci !

- De rien.

Comme je ne reconnais pas cette voix, je lève un peu la tête et je tombe sur des yeux gris et un beau visage entouré de cheveux noirs, ses cheveux sont courts et il doit avoir à peu près mon âge, cet homme fait au moins deux têtes de plus que moi. Il me sourit et moi je lui rends un sourire timide, mon sourire de façade est toujours là puis je pars comme si j'avais le feu à fesses.

Je vais m'installer à une table toute seule et je mange rapidement pour ne pas être trop tard chez moi.

Heureusement quand je rentre, Julio dort déjà, je me glisse dans mon lit, je pose ma tête sur mon oreiller et je rêve d'une vie un peu plus rose.

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Deux jours plus tard : mes rêves sont plus de l'ordre des cauchemars et je ne sais pas pourquoi mais je me retrouve contre un mur avec la main de Julio contre ma gorge, il me sert le cou. L'air commence à me manquer et j'ai l'impression que ses doigts s'enfoncent dans ma trachée, mes pieds ne touchent pas terre. J'essaye bien de me débattre mais comme faire quand on n'a rien dans le ventre, que l'on ait sans force et que votre mec est deux fois plus fort que vous, je sens que ma vie ne tient plus qu'à un fil et que c'est lui qui peut le couper d'une simple pression de sa main.

- Quand est -ce que tu feras des efforts ? Je ne sais pas pourquoi je m'emmerde à te faire encore l'amour ! Tu ne vaux même pas le coup ! Salope !

J'essaye encore de respirer et de parler. Aucun son ne sort de ma bouche et ma vue commence à se brouiller, je ne vois plus que des étoiles et mes oreilles bourdonnent.

- Pas la peine de t'excuser ! Barre-toi d'ici, j'attends du monde !

Je tombe lourdement par terre après qu'il m'a jeté sur le sol comme si je ne représentais rien. Julio en profite pour me donner un coup de pied dans les côtes, ce qui a pour effet de vite me remettre les idées en place et de me faire reprendre connaissance.

J'attrape le premier truc qui est sur le canapé après m'être relever, c'est mon pull à capuche noir, je l'enfile avant de partir et je me frotte la gorge, je vais encore avoir de belle trace. En sortant de chez moi, je croise une grande blonde aux yeux bleus, encore une de ses maîtresses ! Encore une cette semaine et on n'est que mercredi.

Comme je ne travaille pas, je me rends encore dans l'église pour manger car maintenant quand je ne lui convient pas sexuellement, je suis enfermée dans ma chambre sans même un morceau de pain, j'ai dû boire l'eau du robinet de la salle de bain et attendre que je sois autorisée à sortir de la maison !

J'arrive devant l'église et je bouscule un homme, je me retrouve sur les fesses.

- Désolé, je ne l'ai pas fait exprès ! Excusez-moi ! Cela ne se reproduira plus, je vous le promets !

Je vois une main se tendre vers moi et par habitude je place mes bras en protection devant mon visage et je ferme les yeux ! Je crois même que je me mets à trembler mais je ne m'en suis même pas sûr, cette sensation est tellement habituelle que je ne sais même plus décoder mes propres réactions ! J'attends juste de me prendre une claque ou bien un coup de pied avec des insultes bien sentis.

◈❖◈ Ryan ◈❖◈

Quand je tends ma main devant cette jeune femme, elle place ses bras en protection devant son visage, un signe évident de femme battues, tout comme le fait qu'elle mange seul dans l'église, qu'elle soit aussi méfiante et l'autre jour j'avais remarqué une marque sur son poignet. J'ai déjà vu cela sur mon amie Anny et dire que je n'avais pas su décoder ces signes. Je ne veux pas y penser pour le moment car pour elle s'est beaucoup trop tard.

Elle a fermé les yeux sûrement en attentant de prendre un coup, je la prends dans mes bras. Cette femme tremble de tout son corps.

- Lâche-moi, s'il vous plaît ?

- Il neige et vous n'avez pas de manteau. Vous allez attraper la mort !

- Ce n'est pas bien grave ! C'est tout ce que je mérite !

Je la place à l'intérieur de ma limousine, en prenant bien soin à ne pas fermer la portière, je ne voudrais pas qu'elle se sente prisonnière.

- Que me voulez-vous ?

- Vous venir en aide !

- Je n'en ai pas besoin.

Je me suis rapproché d'elle et je lui enlève sa capuche et je regarde son cou. Il est violacé et elle porte des marques de doigts tout autour. Ce n'est pas possible, de faire cela a une femme, si je tenais le mec, je lui ferais passer l'envie de recommencer.

- Quand je vois votre cou, je ne dirais pas ça !

J'ai vraiment du mal à retenir ma colère, je ne supporte pas que l'on fasse du mal à une femme.

- Si Julio me voit avec vous dans cette voiture, ça sera encore pire pour moi.

Je la vois essayée de se lever mais elle y renonce et elle retombe lourdement sur le siège.

- Depuis quand vous n'avez pas mangé ?

- Depuis au moins deux jours.

Je me tourne vers Jake, mon chauffeur et garde du corps. Il est hors de question de la laisser dans cet état-là, je suis sûr qu'elle retournerait auprès de l'homme qui lui a fait ça et je ne peux pas fermer les yeux, cela m'est impossible maintenant.

- On y va ! Jake, on va au l'appartement de Manhattan.

Nous partons après que j'ai refermé la porte de la limousine, elle ne proteste pas et ne montre aucune résistance. Cette jeune femme a l'air complètement à bout de forces. Jake s'arrête pour prendre un burger et des frites, je lui tends.

- Non, merci !

- Il faut manger, vous en avez besoin. Ne discutez pas.

- Je n'ai pas d'argent pour vous rembourser.

- Je vous l'offre.

Elle mange de bon cœur, au moins ce soir elle aura quelque chose dans le ventre et elle dormira à l'abri des coups de son compagnon. Jake, nous conduit chez moi et elle s'est endormie près de moi. Je la prends dans mes bras une fois que l'on arrive, je la monte dans une des chambres à l'étage du Lolf.

- Dors ma belle ! Ton cauchemar vient de prendre fin !

Je sais que plusieurs personnes vont se demander pourquoi je viens en aide à une femme que je ne connais pas, qu'elle pourrait très bien être dangereuse, qu'elle en veut à mon argent mais je me fie à mon instinct, il ne m'a jamais fait défaut en affaire alors je lui fais confiance.

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VOICI MON PREMIER CHAPITRE , J'ESPERE QUE CELA PLAIRAS; N'HESITER PAS ME LAISSER UN PETIT COM.

ISA :)

J'ai revus un peu ce chapitre et je vais en faire autant avec les autres et sûrement en rajouter quelqu'un.