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Chapitre 37 - Match amical

Comme chaque début de vacances d'été, Hermione prévoyait de revoir une dernière fois le programme de l'année avant d'attaquer le nouveau. Elle s'attendait aussi à devoir lutter pour préserver ses révisions contre la distraction « Draco Malfoy », mais quand elle émergeait de ses livres, il était lui aussi plongé dans les siens, occupé à prendre des notes ou à s'affairer au-dessus de son chaudron. Ils ne s'arrêtaient en général que pour manger un morceau dans les cuisines avant de remonter.

Ils travaillaient ainsi depuis plusieurs jours dans un silence rythmé par le bruissement des pages et les chants du Vivet, quand Draco lança :

— Tu n'as jamais besoin d'une pause ?

Hermione désigna une pile de parchemins à côté d'elle.

— Si bien sûr, c'est pour ça que j'ai toujours mes notes sur les elfes de maison près de moi.

Draco couvrit son chaudron et tira la chaise en face d'elle, l'air grave.

— Ce n'est pas une vraie pause, c'est exactement la même chose que tes révisions.

— Qu'est-ce que tu racontes ? Il y a une multitude de sujets et tout autant de façons de les aborder, rien n'est répétitif dans l'apprentissage.

— Je parle de faire quelque chose de différent. Bouger, prendre l'air.

— On dirait mon père, répliqua Hermione en levant les yeux au ciel. Prendre l'air quand tu n'es pas censé te faire remarquer est parfaitement stupide.

Draco eut un sourire malicieux.

— Le terrain de Quidditch est loin du château. Je suis sûr qu'Orron apprécierait la promenade.

— Et s'il s'envole et qu'on le perd avant que l'antidote ne soit prêt ?

— C'est un vif d'or, tu oublies que tu as un attrapeur devant toi ? De toute façon il nous aime trop pour ça, ajouta-t-il en tendant la main.

Un coup d'œil au Vivet et il vint s'y poser en sifflotant. Elle soupira, mais la caresse du soleil et du vent sur son visage, le parfum de l'été entre les feuilles et l'idée d'une balade avec Draco et le Vivet la firent refermer son manuel.

Ils descendirent le château silencieux et Hermione ne souffla qu'une fois dans le parc où ils longèrent les murs de pierre pour ne pas se faire repérer depuis les hautes fenêtres. Ils dévalèrent ensuite la pente jusqu'au terrain de Quidditch. La chaleur du soleil chauffait ses épaules et son dos. Hermione ferma un instant les yeux pour profiter.

— Qu'est-ce que tu attends, va chercher un balai, lança Draco.

— Très drôle.

— Je suis sérieux.

Hermione fronça les sourcils. Il n'y avait pas une once de moquerie dans son ton et il la fixait comme s'il s'attendait à ce qu'elle enfourche réellement un des balais de l'école.

— Oh non... J'ai volé un peu en première année et je ne suis plus remontée depuis, ce n'est vraiment pas ma tasse de thé. Vas-y toi, je te regarde.

— Oui, je sais que tu meurs d'envie de m'admirer, mais tu vas venir aussi. Dis-toi que tu pourras m'admirer de plus près comme ça. Allez.

Sans savoir pourquoi elle se laissait convaincre si facilement, Hermione entra dans les vestiaires des équipes de Quidditch. Dans les placards, elle dénicha les vieilles Étoiles Filantes sur lesquelles Madame Bibine leur avait donné leurs premiers cours de vol. Ignorant ce souvenir désagréable, elle en prit un au hasard et ressortit sur la pelouse du stade. Son chemisier et sa jupe d'uniforme s'agitèrent sous la brise, mais avant qu'elle n'ait pu questionner si sa tenue était adaptée pour le vol, Draco sortait des vestiaires à son tour, son nimbus 2001 à la main. Le vol du Vivet autour de lui créait des trainées dorées dans les airs.

Draco s'éleva d'un mètre, élégamment suspendu à côté d'elle alors qu'elle enfourchait le balai. Les vibrations incertaines du bois, ses soubresauts alors qu'elle se tenait sur la pointe des pieds la firent grimacer. Lorsqu'elle perdit totalement le sol, elle sentit son corps basculer sur le côté et se cramponna au manche avec un petit cri. Sous l'impulsion, le balai accéléra d'un coup, dans une pente qui ne cessait de s'élever. Comment redescendre, retrouver la terre ferme et ne pas finir comme Neville, le poignet cassé, écrasée au sol ?!

Draco surgit soudain à ses côtés, posa la main sur le manche et le dévia vers la pelouse pendant qu'elle luttait pour rester droite.

— J'avais oublié comment volaient les vieux balais de l'école, commenta-t-il alors qu'ils se posaient sur le terrain.

Les jambes tremblantes, Hermione descendit du sien et vit Draco l'imiter.

— Tiens, donne-le-moi, j'ai envie de me rappeler à quel point le mien est meilleur.

Hermione le lui tendit et se retrouva avec le Nimbus 2001 dans les mains. Surprise qu'il lui confie son précieux balai, même pour un instant, elle songea qu'au moins pendant qu'il testait l'Étoile Filante, elle gardait les pieds sur terre.

— Allez, dit-il en frappant le sol pour décoller. Dépêche.

Elle écarquilla les yeux. Il voulait qu'elle... ?

Après une hésitation, elle se cala sur le Nimbus. Lui disposait de repose-pieds en argent, ce qui rendait mille fois plus simple de rester stable, d'autant qu'il ne vibrait pas comme l'Étoile Filante. Elle s'éleva à son tour, avec lenteur. Quand elle releva la tête avec prudence, Draco la fixait avec un sourire moqueur.

Il l'entraina dans un cercle autour du stade. Elle effectua le premier dans une concentration extrême, le vent chassant ses cheveux en arrière, puis parvint peu à peu à se détendre. Le Vivet les imitait, à sa vitesse à lui, mais Draco demeurait à côté d'elle.

— C'est rare de te voir aussi nulle à quelque chose.

— Tu ne veux pas suivre Orron et me laisser tranquille ?

— Tu es folle, imagine que tu tombes, que tu meures et que ça me tue. À un jour de l'antidote, ce serait dommage.

Hermione éclata de rire. Quand la tension du vol commença à rendre ses muscles douloureux, elle bifurqua vers un des gradins pour faire une pause et Draco se mit en chasse du Vivet qui s'amusait à l'esquiver. Hermione s'assit sur une chaise avec l'impression que l'ensemble de son corps s'était changé en coton.

Il n'avait pas repris son balai.

Il volait après le Vivet sur la vieille Étoile Filante.

Lorsqu'il se rapprocha du gradin, le Vivet piqua vers le bas et il exécuta une pirouette pour le suivre. Son air concentré lui fit rater un battement de coeur. Il remonta ensuite vers elle en chandelle et se posa, légèrement essoufflé. Le Vivet continuait de bondir dans les airs tout autour, comme pour qu'il revienne jouer.

— Assez reposée ?

De retour sur le Nimbus 2001, Hermione le suivit de son mieux vers le milieu du terrain. Le sol loin au-dessous d'elle lui donnait encore le vertige.

— Le premier qui touche Orron ?

Elle releva la tête.

— C'est impossible.

Effectivement, c'était parfaitement impossible. Même sur un vieux balai, Draco la dépassait sans cesse, elle perdait constamment la trainée dorée que formait le Vivet et le moindre demi-tour lui prenait un siècle. Le soleil et le stress la firent vite transpirer. Elle finit par s'arrêter et observer Draco. Toute la vitesse et les figures qu'il décrivait ne parvenaient jamais à rattraper le Vivet surexcité. Dans tous les matchs de Quidditch auxquels elle avait assisté, jamais un vif d'or ne s'était montré aussi insaisissable. À la différence de la balle, l'oiseau voyait ses adversaires.

Alors que Draco venait de le manquer de rien, une idée la traversa et elle tendit la main. Le Vivet suspendit aussitôt sa course et vint s'y poser.

— Je crois que j'ai gagné, dit-elle avec un petit rire.

Draco s'arrêta net devant elle.

— Sûrement pas. Retourne voler toi, ordonna-t-il au Vivet.

— Draco ? fit Hermione avant qu'il ne le suive.

Il suspendit son vol et pivota vers elle, la cape de sa tenue de Quidditch flottant autour de lui.

— Tu disais qu'une carrière professionnelle était un moyen d'établir un certain statut social et je me demandais, qu'est-ce que ça représente pour toi d'avoir ça ? Est-ce que c'est plus important que faire quelque chose qui te passionne ? Je veux dire, ta famille a déjà les moyens de t'assurer une vie confortable même si tu te lançais dans une carrière incertaine.

Son expression se ferma et elle serra le manche du balai.

— Tu crois vraiment que j'aurai accès à une Noise si mon père apprend que je gâche mon avenir dans le Quidditch ?

— Personne ne soutiendrait ton projet ?

— Pas dans ma famille.

— Et en dehors d'elle ? Il y aura bien quelqu'un, des amis ou... même ta future partenaire ?

— Tu me vois accepter d'être redevable ? Et tu crois qu'une relation peut être solide quand un des deux s'amuse sur un balai pendant que l'autre trime ? Il faudrait quelqu'un sur qui je puisse réellement compter, quelqu'un qui apprécierait autant sa carrière de bureau que moi, ma carrière de...

Le dernier mot ne sortit pas. Les battements d'ailes du Vivet raisonnant dans le soudain silence. Hermione fronçait les sourcils quand il reprit :

— De toute façon, je ne peux pas dépendre de quelqu'un.

— Il ne s'agit pas de dépendre, il s'agit d'avoir des objectifs de vie compatibles, rien de plus.

— Tu sais toujours tout mieux que...

Le regard de Draco dériva au-dessus de son épaule, qu'une masse survola. Son sursaut faillit la jeter de son balai. Elle se cramponna au manche pendant que Draco réceptionnait le gros hibou sur son avant-bras. Il décrocha la ficelle qui liait un parchemin à sa patte et le déplia pendant que le hibou reprenait la direction du château. Ses yeux gris parcoururent quelques lignes puis se plantèrent dans les siens.

— Le professeur Rogue veut qu'on le retrouve à son bureau. L'antidote est prêt.

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