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CHAPITRE 6: DECOUVRE MOI








Valentina avait été conviée à une réunion spéciale à G.A.C dont le siège se trouvait à New York. Pour l'occasion, elle avait opté pour un tailleur noir assorti à des escarpins vertigineux. Elle trouvait étrange qu'on l'ai conviée à cette réunion parce qu'elle était certaine de n'être aucunement utile à la société de construction qui avait établi le prestige de sa famille. Pour ne pas arranger les choses, voilà que depuis qu'elle avait quitté leur appartement de New York, elle n'arrivait pas à se défaire de cette angoisse mystère. Était-ce lié à un mauvais présage ? Lorsqu'elle émergea de la voiture, Valentina fut tout de suite stupéfiée par l'allure du bâtiment. G.A.C était un immeuble de soixante étages tout en vitres et acier, semblable à son immeuble d'accueil. Une architecture moderne implantée dans un décor moderne. Une mignonne rousse tirée à quatre épingles les accueilla avant de les conduire dans l'une des salles de réunion.

Blake, le garde du corps de Valentina fit une vérification minutieuse des lieux, avant que le couple père et fille puissent avoir accès à la salle de réunion. Valentina détaillait la pièce du regard avant qu'une effluve ne vienne délicatement lui chatouiller les narines. Instantanément, elle se raidit. Puis, lentement, elle pivota. Aussitôt, ces joues s'enflammèrent. Son cœur menaçait subitement de s'échapper de sa cage thoracique.
Kris, impeccablement vêtu d'un costume bleu nuit venait de faire son entrée. A mesure qu'il avançait, les résolutions de Valentina faiblissaient comme neige au soleil. Elle crispa les doigts sur le premier truc à porter de main avant de précipitamment détourner le regard.

— Mademoiselle Reed, quelle surprise ! Vous ici ? S'exclama Kris en la contemplant avant de se raidir en remarquant son poignet recouvert d'un bandage.

— Valentina, sourit-elle en rougissant. Appelez moi Valentina.

— Que vous est-il arrivé ?

— Rien de bien grave, un petit accident, mentit-elle en se raidissant à son tour.

Il hocha la tête avant de lui offrir sourire. Une multitude de personnages intransigeants fit leur entrée, brisant pour ainsi dire le charme de leurs fameuses retrouvailles. Valentina prit exemple sur Kris et serra les mains qui se présentaient devant elle à tour de rôle. Après cela, tous rejoignirent les sièges répartis autour de l'énorme table conférencière. La réunion pouvait enfin commencer. Ce fut le père de Kris qui prit la parole, pour les plonger dans un récit de ce qui était pour lui et le père de Valentina, la réalisation d'un rêve d'enfant.

— Mon père et celui de Reed ont bâti cette société avec amour, ferveur et passion. À leur vieux jours leur rêve commun était que nous leurs enfants assurions la relève...

Valentina écouta l'exposé d'une oreille distraite en étant la seule personne à ne pas savoir où il voulait arriver. Elle s'ennuyait tellement qu'elle se retenait de bailler et pour la première fois de sa vie, elle rêvait d'un stylo bille ainsi que d'une feuille de papier.

— C'est dans cette même optique que nous vous avons rassemblés en ces lieux. Nous ne sommes plus tout jeunes et méritons des vacances princières pour le dur labeur accompli. Aujourd'hui, c'est à notre tour de léguer cet héritage à nos enfants que sont Wilson Kris Adams et Valentina Bethany Reed.

En croisant les jambes, Valentina avait légèrement effleuré celle de Kris. Un contact accidentel qui n'aurait pas dû autant la surchauffer. Bien vite, elle reprit ses esprits.  Elle était l'une des actionnaires majoritaires de G.A.C, au même titre que Kris. Tout deux auront la lourde charge de représenter dignement la société et ces membres. Du regard, Valentina scrutait l'assemblée à la recherche de son père. Elle avait bien deviné que cette réunion sous-entendait quelque chose mais une bombe de ce genre ? A-t-elle envie d'avoir à sa charge plus de quarante milles salariés de par le monde ? C'était du grand n'importe quoi ! L'un de ses pires cauchemars venait de se réaliser. Paniquée, Valentina observa Kris à la dérobée. Il n'avait rien perdu de son calme, il semblait naturellement peu surpris de cette annonce. Lorsqu'il riva son regard au sien, il lui sourit et pressa affectueusement sa main pour l'encourager à se lever.
Des papiers apparurent devant eux et tout deux y apposèrent leurs signatures. Après quoi, Valentina se vit grimacer après qu'on leur aient apporté des flûtes de champagne.

— Valentina, vous devriez mieux sourire, lui chuchota un Kris compatissant.

— Je vous assure que je souris du mieux que je peux, répondit-elle, en buvant une gorgée de sa flûte. En revanche, vous vous ne sembliez pas du tout surpris.

— Je savais bien que ce jour arriverait. Alors, sourit-il, nous sommes désormais associés, mademoiselle Reed ? Je lève mon verre à nos futures collaborations.

Les deux coupes s'entrechoquèrent et Valentina but son verre d'un trait. Elle se retrouva en train de faire la conversation à des personnes qu'elle supposait influentes qui ne cessaient de tarir d'éloges à l'endroit de son père. Certains même avaient le culot de la féliciter et de lui demander si elle se sentait capable de relever ce défi.

Pour ce qu'elle entendait de Kris, ils lui vouaient tous un total respect et une grande admiration. D'après leurs dires, Kris était un homme brillant qui allait sûrement mener G.A.C à son apogée. Génial, elle se disait la même chose il n'y a pas si longtemps que ça, reconnut-elle en troquant sa coupe vide pour une autre pleine. Il n'y a qu'elle qui faisait tâche dans la team des héros. Elle bafouilla une excuse qu'elle supposait crédible, et décida de prendre la tangente. Elle en avait vraiment marre d'écouter tous ces vieux grincheux et leur théorie sur le succès. En rejoignant l'ascenseur, elle y découvrit Kris qui y patientait. Son garde du corps la suivait à la trace, elle n'avait aucun échappatoire. Valentina jura dans sa barbe. Sa vie ne pouvait-elle pas être normale ne serait-ce que pour une dizaine de minutes ? Ce pot de colle qu'elle n'avait aucune envie de pousser à bout ne pouvait-il pas l'oublier ?

— Valentina ?

Il s'agissait de son père. Aussi, elle se raidit en se lui faisant face. Son regard lançait désormais des éclairs. Elle respira un grand coup et déclara d'une voix sèche :

— Je te remercie pour le joli cadeau empoisonné que tu viens à peine de m'offrir papa. Je constate que jamais tu ne tiendras compte de mes états d'âme. Comme d'habitude, je vais m'en accomoder pour te faire plaisir.

— Val, je t'en prie, écoute...

— Pas maintenant, le coupa-t-elle furieuse en levant la main. Je pars avec Kris. Vous, dit-elle en indiquant son garde du corps du doigt, occupez-vous de mon père. Ceci n'est aucunement une demande mais un ordre.

Le regard mauvais passant du père à la fille, le garde du corps resta planter où il était pendant que les cages de l'ascenseur se refermaient. Kris qui jusque là avait observé la scène sans mot dire, se tourna vers Valentina les mains dans les poches. Cette dernière se massait les tempes, en contemplant ses chaussures.

— Vous lui en voulez vraiment ?

— Vous n'imaginez pas à quel point, soupira Valentina en relevant les yeux. Parfois je me demande s'il a conscience du mal qu'il me fait à toujours décider pour moi.

— Je reconnais que cela n'est pas facile, concéda Kris en se rapprochant. Mais il doit aussi avoir ces raisons, vous devriez y penser.

— Qui pense à moi et mes rêves qui viennent de s'envoler ? Murmura Valentina en observant la bouche qui maintenant se trouvait à quelques centimètres de la sienne.

— Et si nous allions discuter de toute cette histoire autour d'un bon petit déjeuner ? Je vous le dois bien après l'autre tentative avortée.

— Volontiers, murmura-t-elle la voix à peine audible.

Au sous-sol, Kris la guida vers l'énorme cylindré qui venait d'apparaître devant eux. Un joli bolide qu'elle aurait aimé conduire si sa vie n'était pas soumise à autant de restrictions et d'interdits.

— Vous savez conduire ce monstre ?

— Vous serez vraiment surprise en découvrant toutes les choses que je sais faire.

Valentina grimpa toute excitée dans le bolide. Après s'y être installée, elle remarqua le chauve assis à la place du conducteur. Il la rendait un tantinet nerveuse.

— Il s'agit de Cole, mon garde du corps et chauffeur extraordinaire, répondit Kris comme pour faire éco à sa question silencieuse.

— Je suis très enchantée de faire votre connaissance Cole, parvint-elle à articuler en souriant.

— Le plaisir est partagée madame, répondit Cole de sa voix grave.

Où allaient-ils ? Kris ne lui en avait rien dit. Pour le moment, il ne se contentait que de la dévisager comme s'il venait à peine de la rencontrer.

— Je vous emmène dans un petit restaurant italien où j'ai l'habitude de déjeuner. Leur nourriture est succulente. Aimez-vous les pizzas ?

— Oh oui ! Surtout celle avec énormément de fromage. Comment savez-vous que je pensais au lieu où vous m'emmeniez ?

— Vous êtes un livre ouvert pour moi, sourit Kris en lui caressant lees jointures de ses doigts.

Valentina rougit en baissant les yeux sur son sac. Elle n'avait tellement plus l'habitude de ce genre de rendez-vous que le réaliser décupla sa nervosité. Elle, la recluse des Reed sortait déjeuner avec l'homme le plus séduisant qu'elle n'ai jamais rencontré. Était-ce un rêve ? Kris venait de se rapprocher. Le coeur de Valentina fit un raté lorsque sa main caressa sa joue. Elle baissa rapidement les yeux, gênée par Cole à l'avant.

— Vous êtes une très belle femme et je n'aimerais pas que vous vous fassiez mal à force d'être gênée, dit-il en faisant allusion à ses doigts qu'elle n'arrêtait pas de triturer.  

Le compliment la fit rougir de plus belle.

— C'est que vous m'intimidez, reconnut Valentina en détournant le regard.

— Si ce n'est que ça, dit Kris en souriant. Quoi d'autre ?

— Me permettez-vous de vous toucher les cheveux ?

— Je suis tout à toi.

Valentina se permit alors de retirer l'attache qui les maintenaient. Tout de suite alors, les longues mèches noires se détendirent en s'éparpillant sur ses épaules. Elle les caressa affectueusement et sa main dévia distraitement vers la gorge de Kris. Instantanément, ce dernier se crispa en rivant sur la jeune fille un regard si brûlant qu'elle en eut le souffle coupé. Comme magnétisé, il passa son pouce sur les lèvres de Valentina. Il était si près. Tellement près que leurs deux souffles se mêlaient sans qu'aucun d'eux ne réagissent. Ils continuaient de se dévisager jusqu'à ce que la voiture ne s'immobilise pour de bon.

— Je vois que nous sommes arrivés, déclara Kris en rassembla ses cheveux vers l'arrière.

— Je... bégaya Valentina en reculant après que Cole leur aient ouvert la portière.

Kris lui tendit la main et tout deux se dirigèrent vers l'entrée du joli restaurant italien à l'image de deux amoureux.

J'ai adoré écrire cette partie. Pourquoi ? Parce qu'enfin, j'ai pu réunir nos deux tourtereaux. J'aime d'autant plus ce qui va suivre...

Prêt(e)s à le découvrir ?

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