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CHAPITRE 17: EMMÈNE MOI





- Laissez moi sortir d'ici ! Laisser moi sortir !

Comment pouvait-il l'enfermer de la sorte. Pour qui se prenait-il ? Kris Wilson n'était qu'un connard. Pis, il était même devenu le roi des crétins. Comment pouvait-il la traiter de cette façon. Dernièrement, Valentina avait fait tout son possible pour que la situation évolue entre eux, mais lui s'était contenté de jouer. Quel connard ! Résignée et épuisée, Valentina rejoignit son bureau la gorge en feu. Le liquide ombré qu'elle se servit, glissa le long des parois vitrées avant d'aller éclabousser ces chaussures. Mécontente, elle lança un juron en envoyant le verre valser contre le mur. La colère remontait brûlante, l'obligeant à renverser le contenu de son bureau. Elle en avait marre ! Elle faisait des efforts, montrait à cet imbécile qu'elle l'aimait mais tyrannique qu'il était, il se permettait de jouer avec elle, son corps et lui prouver qu'elle était la seule à s'emporter dans toute cette histoire. Lui n'avait reconnu que leur attirance jamais le fait qu'il était tombé amoureux au premier regard, mais il ne perdait rien pour attendre, elle allait lui vomir tout ce qu'elle pensait de lui, de ces manières de rustres à ces actes de goujat. Idiot, il n'était qu'un idiot !

A la soirée, ils s'étaient retrouvés dans les toilettes, une action bien évidemment préméditée par sa majesté Kris Wilson. Bêtement, elle l'avait suivit et coincé dans un boxe avant de se faire embrasser jusqu'à ce qu'elle en ai les jambes flageolantes. Ensuite, il l'avait obligé, enfin pas totalement se rappela-t-elle en s'éventant avec ses deux mains, le souvenir lui faisant monter le rouge aux joues. Il avait baissé sa braguette, avait tenu sa verge avant de la lui présenter, conquérant. Sa voix sexy raisonnant alors lui avait ordonné de le toucher. Elle l'avait obéi, sa faim de lui et des mystères du sexe l'éblouissant merveilleusement. Elle avait adoré le caresser avec sa langue avant de le prendre dans sa bouche. Elle avait adoré qu'il lui cède le contrôle avant de se rependre en jet brûlant dans les toilettes. Sa jouissance passée, le salaud, cet enfoiré sexy l'avait contrainte à se retourner. De ces doigts abiles, il s'était enfoncé en elle l'obligeant à se mordre la paume pour ne pas crier son plaisir pour toute de suite après l'abandonner comme s'il ne s'était jamais rien passé. Comme si cela ne suffisait pas, voilà qu'il débarquait de nouveau pour favoriser un bordel inimaginable.

Lorsqu'elle entendit la clé tourner dans la serrure, Valentina bondit instinctivement sur ces deux jambes risquant par la même occasion de se casser un ongle en saisissant le premier objet solide qu'elle rencontra. Mais, la voix qu'elle entendit lui fit lâcher son arme de fortune.

- Ma chérie ?

- Papa ? ( elle courut se jeter dans ses bras en oubliant la porte qui se refermait déjà)

- Oui ma chérie, tout va bien se passer. Tu pars sur le champ avec Kris. Nous aurons bientôt tout le temps de discuter. Fait moi confiance.

- Mais pourquoi devrai-je m'en aller avec lui ? Dit moi ce qui se passe ? Pourquoi m'a t-on enfermé dans mon bureau ? Pourquoi des gardes que je ne connais pas assurent ma sécurité ? Il s'est passé quelque chose de grave ? Et maman ? Paniqua-t-elle, que lui est-il arrivé ? Mon Dieu, ne me dit que...

Un sanglot la remua et son père la pris aussitôt dans ses bras. Il lui caressa les cheveux en lui murmurant à l'oreille:

- Rassure toi, ta mère va bien. Le temps presse, l'avion vous attends. Il faut partir.

- Je n'irai nulle part, pas tant que tu ne m'auras pas dit ce qui se passe, dit-elle les sourcils froncés et les bras croisés.

Au même moment, un nouvel arrivant, entra dans le bureau.

Reed secoua la tête en regardant sa fille, sa ténacité lui faisant penser à son épouse, l'unique responsable à toutes ces complications.

- Monsieur Reed, argumenta Kris, laisser moi m'en occuper.

Bruce observa sa fille une dernière fois, tendit la main pour lui caresser la joue, crispa ses doigts, recula, puis disparut derrière la porte.

- Valentina nous allons rejoindre ma propriété dans les Hamptons. Vous avez le choix entre deux alternatives, me suivre de votre plein gré ou me faire employez la force.

-Vous n'êtes personne pour m'obliger a vous suivre. Je préfèrerai de loin que vous me traitiez comme une pute que de supporter cet air condescendant que vous arborez fièrement. Vous êtes un connard, sachez le.

Kris accusa le coup en souriant. Cette fille ne cessait de lui montrer des facettes qui malheureusement pour lui l'excitait plus que ne l'irritait.

- Je suis votre tuteur légal et je dis que nous partons.

- Vous êtes devenus fou ! Aller vous faire foutre !

- Valentina, vous commencez à me faire perdre patience !

- Ne vous approchez pas de moi. Je vous l'interdit !

Lorsque la porte s'ouvrit et que les deux nouveaux gardes bâtis comme des armoires à glace firent leur entrée, Valentina croisa les bras en signe de défit.

- Monsieur Wilson, déclara celui qui se trouvait sur la gauche, nous pouvons nous s'en occuper.

- Valentina, que décidez vous ? Reprit ce dernier en se passant les mains dans les cheveux, irrité.

- Le premier qui s'approche et me touche, je lui fous mon pied où je pense !

Saisissant son sac au comble de l'énervement, Valentina y fourra quelques bricoles avant de suivre les trois sauvages comme elle venait de fraîchement les baptiser dans son esprit. Arrivée dans le hall, elle y découvrit sa mère vers laquelle elle se dépêcha de courir.

- Maman, cria-t-elle soudainement heureuse.

- Val, ma chérie, comment vas-tu ? Je ne pouvais juste pas me résoudre à partir sans te dire aurevoir, murmura-t-elle en essuyant les larmes qui perlaient sur les joues de sa fille.

- Est-ce vraiment nécessaire qu'on se sépare ? Qu'est-ce qui se passe au juste ? Pourquoi pleures-tu ?

- C'est juste que, begaya-t-elle, j'ai perdu l'habitude d'être séparée de toi. Tout est de ma faute. Je suis désolée Val. J'espère que tu pourras me pardonner un jour.

- Madame Reed il est temps de partir, murmura à son tour Kris en lui pressant délicatement l'épaule.

Secouant délicatement la tête, Grâce serra sa fille une dernière fois dans ces bras avant de se détourner.

- Prenez bien soin de ma fille Wilson.

- Maman ! Attends ! Si nous nous reverrons très prochainement pourquoi est-ce que j'ai l'impression que tu me dis aurevoir pour toujours ? Qu'est-ce que je dois te pardonner ? Maman !

Voyant sa mère se faire escorter sans répondre à ces questions, Valentina cligna des paupières en essayant désespérément de contenir ces émotions. Les mains resserrées autour de son sac, elle demeura muette en rejoignant la voiture. Son coeur lui faisait mal, atrocement mal. Dans l'habitacle camouflée aux curieux qui s'étaient retournés sur son passage, elle se laissa aller au chagrin, les larmes naissant dans son regard et coulant vers son cou. Que se passait-il ? S'agissait-il de lui ? Était-il de retour ? Dans quelle merdier s'était-elle encore fourrée ?

Les murs de la propriété de Kris étaient si haut qu'on se croirait dans une prison de sécurité nationale. Malheureusement pour elle, cela lui donnait un aperçu de son futur séjour. Crispée, Valentina avança sans grande envie et hocha la tête en écoutant le blabla de la gouvernante, son regard parcourant l'énorme jardin et la piscine qu'elle avait remarqué à l'extrême droite de la propriété. Une prison avec des commodités de luxe, elle ne pouvait pas rêver mieux se dit-elle en levant les yeux au ciel.

- Votre chambre mademoiselle Reed. J'espère qu'elle sera à votre goût.

- Ai-je le choix ?

Devant le silence de son interlocuteur, elle réprit:

- Je pensais la même chose.

Dans la pièce où ses valises l'avaient précédés, Valentina se dirigea vers le lit recouvert d'un édredon bleu ciel. Elle retira sa veste et s'assit un moment avant de songer à une petite anecdote qui lui fit un peu oublier sa douleur. Elle courant dans l'herbe fraîche, les vêtements imbibés d'eau aux côtés de ses parents qui riaient comme des fous devant ces mignons cris. Formaient-ils encore cette famille ? Instinctivement, ces mains se resserrèrent autour de ces genoux.

- Le dîner sera servi à vingt heure et je vous en prie, faîtes comme chez vous.

Demeurant silencieuse, Valentina conserva les yeux fermés jusqu'au départ de Kris. Elle ne supportait plus cet imbécile, mais elle lui réservait une surprise de taille. La vengeance était certes un plat qui se mangeait froid, elle comptait bien l'aromatiser version Valentina. Cette cohabitation serait cauchemardesque, elle allait lui faire payer et quoi de mieux que son corps pour faire mordre le poisson. Son enthousiaste retrouvée, Valentina courut ouvrir les fenêtres en grand. Elle respira un grand coup et revint vers ces valises pour troquer son tailleur contre une tenue plus légère. Elle redescendit ensuite, les cheveux retenus par un élastique. Elle traversa donc le jardin, longea la piscine à la recherche de la fameuse salle de sport dont la gouvernante lui avait parlé en lui apportant des serviettes.

- Je ne vous savais pas adepte de ce genre de sport. C'est plutôt violent pour une fille.

Valentina retira ces gants de boxe et releva le sac de boxe qu'elle venait à peine de faire tomber.

- Émancipation ça vous parle ?

- Nous pourrions nous affronter un de ces jours.

- C'est vous qui voyez, souffla la jeune fille en buvant une gorgée d'eau avant d'essayer de se détourner.

Kris lui barra la route en lui tenant le bras.

- Valentina Attendez, je sais que ces nouveaux changements ne sont pas faciles. J'ai moi-même perdu l'habitude de vivre avec quelqu'un alors n'envahissez pas mon espace et tout ira bien.

Valentina lui sourit en se dégageant. Posant la bouteille d'eau sur le sol, elle se tourna vers Kris en se rapprochant de son visage.

- Vous obéir est le cadet de mes soucis, si vous voulez bien m'excuser. J'ai mieux à faire que perdre mon temps.

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