Je vous propose de découvrir une pièce de théâtre écrite avec l'aide de mes amis il y a maintenant plusieurs années... On était en troisième et on a eu la possibilité de mettre en place un festival qui aurait lieu à la fin de l'année. On était plusieurs dans ce groupe, il y avait de nombreuses animations... Concert, intervention d'un écrivain, etc (tout est un peu flou oups). En bref, c'était très chouette, et avec mes amis, on a voulu faire une pièce de théâtre. Au lieu d'inventer une histoire, on s'est inspirés de l'histoire d'Alice, et voilà ce qui a été produit !

La pièce est très courte, mais c'est normal, il ne fallait pas monopoliser l'entièreté du festival, et je peux vous dire qu'on a eu du succès ! On avait les costumes, quelques décors... C'était génial de créer quelque chose ! Si vous êtes partants, vous pouvez donc lire cette pièce juste ici : 

ACTE 1

SCÈNE 1

PÈRE D'ALICE, ALICE

Le rideau se lève sur une prairie en fleurs. De grands chênes prennent racine dans la terre fraîche. Le ciel est bleu et pas un nuage ne vient troubler cette toile si pure et parfaite. Un homme aux riches habits, assis sur une chaise en fer forgé, savoure lentement une tasse de thé. À sa gauche, une jeune fille blonde affiche une moue désapprobatrice et croise les bras sur sa poitrine, ne semblant pas profiter de ce moment de détente.

PÈRE. – Quel temps merveilleux !

ALICE. – Hum.

PÈRE, affiche un air émerveillé. – Il est vraiment très plaisant de passer son après-midi au soleil !

ALICE. – Hum.

PÈRE, approche son nez de sa tasse. – Et ce thé laisse échapper une odeur extrêmement agréable !

ALICE. – Hum.

PÈRE, tournant un regard exaspéré vers l'adolescente. – Alice... Ne peux-tu pas enlever cet air de ton visage ?

ALICE, en soupirant. – Non, Père. Vous avez refusé que j'emporte mes livres et, ça, je ne vous le pardonnerai pas.

PÈRE. – Je ne veux pas que tu empoisonnes ton esprit avec ces choses. Toutes ces histoires sont...

ALICE, l'interrompant. – J'aime cela, voyons ! Et je sais que ce ne sont que des histoires. Je sais que des créatures aussi fantastiques ou des lieux aussi incroyables ne peuvent exister dans le monde réel ! (Elle joint les mains et supplie son géniteur.) Je vous en prie ! Laissez-moi me rendre à la maison, Père.

PÈRE. – Très bien. Je rentre.

Il se lève.

ALICE, se met debout également. – Enfin ! Je vais pouvoir me divertir un peu.

PÈRE, la tête haute. – Je rentre. Toi, tu restes ici. Je ne supporte pas quand tu passes toutes tes journées à l'intérieur du manoir !

ALICE, déboussolée. – Comment ? Mais... je...

PÈRE. – Pas d'objection, jeune fille ! Je viendrai te chercher dans quelques heures.

ALICE. – Vous n'avez pas le droit...

PÈRE. – À plus tard, Alice !

Sous le regard perplexe d'Alice, il s'installe dans une calèche et s'éloigne lentement.

SCÈNE 2

ALICE

ALICE, en colère. – C'est impossible ! Père ne peut pas m'avoir abandonnée ici... Je n'y crois pas ! Seulement parce que j'adore plonger à l'intérieur des livres... J'aime les mots, les phrases, les descriptions et les péripéties ! J'aime les personnages, l'originalité et le fait d'imaginer un autre monde ! Je n'y peux rien, si ? Ce n'est pas de ma faute si j'aime les...

Un lapin bondit devant elle et s'enfuit rapidement.

ALICE. – Lapin ? Qu'est-ce que...

Elle commence à poursuivre l'animal.

ALICE. – Attends ! S'il te plaît, arrête-toi !

Se repose, essoufflée.

ALICE, sarcastique. – Je parle à un lapin... Chic ! Je perds la tête.

Le lapin apparaît devant elle et se précipite dans un trou. Curieuse, la jeune fille s'en approche et tombe à l'intérieur, une force étrange l'ayant attirée.