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10. Réécrire notre futur

L'Homme.

La plus grande et puissante espèce qui n'ait jamais existé sur la Terre. Pas la plus intelligente ou la plus glorieuse, mais la plus belle, la plus incroyable d'entre toutes.

Une espèce destinée à créer son propre avenir. Seulement, laisser l'humanité entre les mains mêmes de l'humanité fut une erreur, une erreur qui a été commise, une erreur qui a détruit des vies.

Le 21 septembre 2034, l'astre flamboyant responsable de la vie obtint le rôle inverse. Le soleil calcina la Terre et ne laissa que des lambeaux de tout ce qui la constituait. Après tant d'années à supporter les désastres écologiques et le changement climatique, la planète bleue devint alors le tombeau de multiples êtres humains.

Ceux-ci trouvèrent refuge au fin fond des souterrains inexplorés, dans des cavernes que nul n'avait encore creusées. Ces mammifères qui se pensaient invulnérables furent détrônés par la nature, forcés de se réfugier sous le sol, telles de pauvres créatures inoffensives et faibles.

Tout changea alors. Du gouvernement, au travail, en passant par les ressources et la manière de survivre, l'espèce Homo sapiens sapiens fut bouleversée de toutes parts, vacillante, emmêlée avec ce besoin étrangement instinctif de s'adapter à son environnement des plus instables.

L'humanité n'était plus qu'une étoile parmi tant d'autres, une étoile qui n'était plus observable par quiconque aurait voulu jeter un coup d'œil à la voûte céleste.

L'humanité n'était plus qu'une goutte de pluie impure, une goutte qui ne pouvait résister au bon vouloir de la planète qui avait trop souffert.

Tout avait changé, mais en même temps, tout était identique.

L'humanité restait l'humanité, quelles que soient les épreuves passées.

*

Les années s'écoulèrent ; chacun trouva sa place. Tous avaient pour obsession l'hypothétique retour sur Terre. Meg, elle, ne vivait que pour cela. C'était un rêve en lequel elle croyait sans s'arrêter ; pourrait-elle respirer l'air de la Surface un jour ? Ce cauchemar avait-il une fin ? Elle était tiraillée par les incertitudes, perdue, jusqu'à ce jour où Daisy l'emporta dans une folle course à travers la Cité.

Au-dessus des deux femmes s'étendait la paroi rocheuse qu'elles avaient toujours connue, à défaut de ne pas avoir de ciel bleu. Les néons, eux, projetaient une lumière blafarde dans le souterrain entier, toute la journée, s'arrêtant seulement lorsque le couvre-feu tombait. Elles gravirent des pentes et esquivèrent des passants, dardèrent un regard impressionné sur les immenses constructions blanches qui accueillaient les scientifiques et leurs travaux, censés rendre la vie plus facile aux Sous-terriens et leur communiquer l'espoir qu'un jour cette triste routine s'efface.

Meg se heurta avec surprise au dos de sa meilleure amie avec une grimace qui déforma ses traits fins. Les jambes de Daisy avaient stoppé leur course enflammée pour pénétrer calmement sous une arche de métal à la structure familière. En effet, son banc et sa fresque aussi vieille que la Cité berçaient l'imagination des deux femmes depuis leur naissance. Nombreuses étaient les fois où la petite Meg venait ici chatouiller les dessins du bout des doigts. Les souvenirs cédèrent leur place à la perplexité.

— Que se passe-t-il, Daisy ?

L'intéressée effectua quelques pas pour s'enfoncer un peu plus dans l'obscurité. C'est alors qu'un autre visage surgit des ténèbres, les lèvres peintes d'un parfait croissant de lune.

— Ludo, heureuse de te voir, lança-t-elle, sarcastique.

Meg n'aimait pas le jeune homme qui leur faisait face. De ses cheveux corbeau ébouriffés à sa combinaison d'honorable petit chimiste, il avait trouvé un rôle à jouer dans les laboratoires et croyait dur comme fer que ses inventions pouvaient aider les Sous-terriens à remonter vivre à la Surface. Seulement, la réalité était là. Les anciens terriens avaient été forcés de se réfugier dans cette caverne de plusieurs kilomètres de longs il y a des centaines d'années, et, aujourd'hui, rien n'avait changé. La Surface était toujours inhabitable et chacun attendait.

— Je le sais, ma belle, nargua-t-il avec un rictus toujours plus grand. Mais l'heure n'est pas à la taquinerie, tu pourras avouer que tu m'adores plus tard.

Larousse ouvrit la bouche pour répliquer mais fut prise de court parle jeune homme.

— Je faisais des recherches sur la peinture qui représente la Surface, dans l'intention de découvrir une chose qui n'avait pas encore été trouvée – j'ai cherché derrière une pierre bancale –, et, devine quoi ? Tada !

Il souligna son discours de gestes furtifs dans la sacoche pendant à son épaule, puis brandit un carnet à la couverture de cuir.

Daisy et Ludo émirent un cri de victoire, Meg plaqua une main sur le bas de son visage en vacillant.

Un carnet.

Un objet irréel. C'était la première fois qu'elle en voyait un !

Quand la Cité débuta sa construction, de nombreuses ressources ne furent plus accessibles et les romans, les recueils, les ouvrages en général, s'effacèrent avec l'ancien monde. La technologie fut mise à profit et les écrans pixelisés remplacèrent les rugueuses feuilles de papier.

— Alors ? lança Meg.

Ce simple mot rassemblait à lui seul une foule de questions. Elle ne comprenait pas ; et elle voulait comprendre.

— La fille qui a écrit à l'intérieur faisait partie du Monde d'Avant. Elle dit que ce sont nos actes – les actes des humains – qui ont déclenché... tout ça. Le soleil a calciné la Terre car nous ne prenions pas soin d'elle, nous sommes les responsables de notre propre extinction. Elle dit : « Qui que vous soyez, où que vous soyez, je vous demande de vous battre pour faire revivre notre planète mourante », lut Ludo d'un ton grave.

Choc. Colère. Trouble, perplexité, chagrin.

Détermination.

Les trois amis l'avaient compris : il était temps d'ouvrir l'immense trappe qui les recouvrait. Les capteurs de dangers étaient toujours rouges, les scientifiques répétaient qu'il fallait attendre, et que les risques étaient énormes, mais peu importait, aujourd'hui tout changeait.

Le trio se précipita vers le gigantesque rectangle de métal et gravit l'escalier, excité. Les marches reçurent cet empressement comme une torture et montrèrent leur souffrance en grinçant désagréablement. Quelques secondes après, un bouton était pressé et la porte de sortie basculait vers le bas. Meg se hissa hors de la Cité à l'aide d'une échelle et posa ses pieds sur une terre incendiée, sous les cris d'incompréhension des Sous-terriens qui s'agitaient dans le souterrain.

La Terre.

Devant ses iris verts s'étendait un paysage inimaginable. Il n'y avait plus rien, seulement des craquelures dans le sol ocre, seulement un territoire pauvre, sableux, détruit par leurs actionsUn territoire qui lançait une longue plainte silencieuse à Meg, une demande –peux-tu me sauver, m'aider à me relever ?

Et ce fut là, debout, engloutie par ce décor désolant, que Meg se sentit heureuse.

Ils allaient réécrire leur futur. Ensemble

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Petite histoire écrite pour un concours :). Il fallait écrire un texte science-fiction sur le réchauffement climatique, la planète en danger... Il fallait également respecter un nombre de caractère, vous connaissez la musique, c'est pourquoi la fin peut paraître assez précipitée et pas assez développée ^^. Pour finir, je tiens juste à dire que je n'ai pas gagné, haha, mais que je suis très heureuse d'avoir participé ! 

Merci d'avoir lu, à bientôt !

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