Brouillons pour les 2k (ceci est un super titre de partie)
Comme prévu les brouillons ! Je préviens c'est pas jojo (oui j'utilise cette expression)
20 décembre 2016 :
Dans les corps souffle le vent
Remue tout à l'intérieur
Dans les corps souffle le vent
Monte, monte, étaux sur la poitrine
Dans les corps souffle le vent
L'écume rejoint les yeux
Dans les corps souffle le vent
Tornade à la gorge
Dans les corps souffle le vent
Douce brise, semble vouloir traverser le ventre
Dans les corps souffle le vent
Tempête, tempête, nous sommes à terre
Dans les corps souffle le v
J'imagine que j'étais tellement dégoutée de mon texte que j'ai même pas pris la peine de finir mon mot xD
31 janvier 2017 :
Lily, le temps qu'il me reste à vivre ne se compte plus qu'en minutes.
Lily, les larmes coulent sur mes joues, enfin elles sortent.
Lily, j'espère que j'aurais le temps de finir cette lettre.
Lily, le contact du sol disparaît sous mes pieds.
Lily, tu n'aurais pas dû relever la manche.
Lily, le monde tourne autours de moi.
Lily, j'ai voulu que tu vois la douleur.
Lily, j'ai voulu crever devant toi.
Lily, je suis un monstre.
Lily, j'ai été en colère.
Lily, je suis désolée.
Lily, excuse moi.
Lily, oublie moi.
Lily, je t'aime.
Lily, j
Pour le coup le mot pas fini c'était fait exprès xD
20 février 2017
Doucement la salle se remplie. C'est son moment préféré, les discussions se mélangent, on ne comprend rien. De temps en temps une parole sort, plus forte que les autres. Variation de puissance. C'est comme si les rôles étaient inversés, le public devient acteur, le mouvement de fait dans la fausse. Y a comme un sentiment de solidarité, d'être unique qui parcours le microcosme. Les ados rient, les vieux sont plongés dans leur conversation. C'est à qui parviendra le plus à étaler son savoir. Il y en a qui comme elle se retournent, regardent dans tous les sens, ce qui se passe ici et maintenant est aussi important que la pièce. Elle ressent une pointe de bonheur à chaque fois qu'elle croise un regard.
D'autres restent prostré, les yeux rivés vers leurs portables leurs chaussures ou leurs pensées.
Elle veut de remarquer quelque-chose d'intéressant. Les sièges sont bleu, l'inverse exact du rouge des cinémas. Rouge, ce serait plus beau, plus chaleureux, ça rappelerai les vieux théâtres. Ils ont sûrement voulu faire moderne.
J'ai commencé à écrire ce truc au théâtre en attendant une pièce puis elle a commencé et le j'ai oublié xD
5 mars 2017
Les textes (morts)
Dans les tombeaux des tiroirs
L'encre séchée
Les lettres assoiffées
N'attendent plus qu'une oeillade
Divaguement
Rythme du tic et du tac
Souffle la machine à écrire
Les textes (morts)
N'existent plus
N'ont jamais existé
Étrange comme les mots avortés
Tremblent face aux regards
Oui j'ai un texte abandonné qui parle de textes abandonné. Inception please.
22 mars 2017 :
Et alors mon regard dérive vers mes chaussettes trouées. J'ai toujours aimé les objets cassés, comme une sorte de beauté, de supplication. Dans mes oreilles le pardon rythmé du tic et du tac d'une montre arrachée. Incapable de tenir sur un poignet, elle a rejoint la table de chevet. Si je lève les yeux ils croisent un fil, il pend de l'abat-jour. Son utilité est tellement belle à voir, un sourire point sur mon visage. Je repense à mon manteau, ma poche réparée à la va vite avec des épingles à nourrice, la lanière qui pend derrière, un des boutons est tombée. Mes chaussures, les lacets différents, un d'entre eux s'est brisé. Et ma trousse peuplée de cadavres de crayons
On le sent l'ennui du dimanche après-midi ? XD
27 mars 2017 :
7h58
Je vais être en retard, maman au téléphone, elle doit m'emmener. Au bout de la ligne, une salariée en pleurs, je ne le sais pas encore.
Monter et descendre la première marche, inlassablement, ériger les barrières autour du cerveau, angoisse de ne pas être à l'heure.
Maman raccroche; "Elle était en pleurs, elle ne veut plus y retourner, la dame lui a demandé de nettoyer le Montauban avec du PQ".
On y va. Dehors une vieille camionnette crache des nuages bleus par intermittence. Je rentre dans la voiture, les roues et la musique démarrent. Un troupeau - comme ma mère les appelle - traverse, se rend au lycée qui n'est pas le mien.
Sur le trottoir, à droite, un homme. Pull orange, sac banane, genoux de papier. Démarche de marionnette, semble plus avoir un handicap mental que physique. J'ai à peine le temps de me dire que je juge trop vite qu'il n'est plus qu'un souvenir.
Plus loin un gobelet en plastique abandonné sur la route, je ne sais pas pourquoi mais c'est joli.
Maman me sort de mes rêveries "tes cheveux sont gras Zoë". Oui. C'est vrai. Je n'ai pas pensé à les laver hier soir, trop alourdie par la barre de fer sur mon front pour avoir trop pleuré.
"C'est beau ces arbres, dommage qu'ils ne durent pas longtemps". Je me tourne vers elle, souri ma parole "C'est aussi pour ça que c'est beau, justement".
Et puis le feu rouge, le poteau, des couronnes de fleurs, carrefour mortuaire. Ça fait râler maman, "pourquoi ils ne les enlèvent pas, c'est glauque". Moi je comprends qu'ils les laissent. Sans ça il faudrait qu'ils se lèvent un jour et se forcent à aller retirer l'hommage rendu à leur ami. Impossible. Tout bonnement impossible.
Enfin la voiture s'arrête, je sors, plus qu'une minute pour atteindre la classe.
J'avais envie de retranscrire une matinée ^^
20 avril 2017
Et mes pensées lentement ralentissent
Le vent se calme
Douce insomnie
Qu'on se sent bien
Quand la réalité disparait
Le corps si lourd
L'esprit s'envole
Je sens chaqun des muscles qui s'actionnent
Tandis que les lettres s'enchaînent
Au revoir futur
Tu n'existes plus
Au revoir angoisses
Cerbère vous chasse
La nuit est solide
Et me tient dans ses bras
Jamais je ne tomberai
Sinon endormie
Tout autours le silence
Et le noir
Arrêt des coups des sens
Pensées si lentes, si lentes
C'est si rare, si rare
Et tout le monde dors
Dans la maison
Il n'y a que dans ces moments
Que je me sens à ma place
Que j'ai le droit d'exister
Dites adieu à la culpabilité
Le bruit de l'horloge est si doux
Tic et Tac comme autant de pas dans la neige
Mon ombre se perd
Voilà que mes pensées divaguent
Si je pense alors...
C'est la première fois que je sens mes tempes
... Comme un ours sur...
Perdu l'ensemble
Au fond..
Le sifflement dans mes oreilles...
Bonne nuit
Pour situer le délire il était 4h du matin et je voulais savoir ce que ça donnerait d'écrire avec un cerveau autant au ralenti et moitié en demi sommeil ^^
17 juin 2017 :
Tw : sang
Elle lève la main, observe la lumière passant au travers des trous qui parsèment son bras. La lampe ri, lui murmure qu'elle brille, elle. Et le sang coule, le sang coule le long de la chair, transforme draps et couverture en océan.
Le tissus colle, s'accroche à ce qui reste de son corps, lacère la peau poreuse de ses longs doigts inexistants. Ses yeux hurlent, le sel des larmes mord les blessures, la transforme en danseuse compulsive tandis que les guitares électriques chantent, splendides sirènes l'invitant à la noyade. Au rythme des notes sa tête s'écrase, caresses violentes le long de sa cervelle. Et elle se sent partir, elle se sent partir pour un autre monde, terres d'oubli et tournoiements.
Ultra dérangeant. Écrit tard le soir pour ma défense xD
22 juin 2017 :
Jean racine perd ses feuilles, ivre
Se meurt sous un soleil oppressant
Jean racine ne veux-tu donc plus vivre ?
C'est dommage, je t'aimais tellement
Rien à dire pour ma défense xD
(Jean Racine c'est mon bonsaï)
30 juin 2017 :
Vieux pull en laine
Et converses noires
Angoisse soudaine
Sur le trottoir
28 septembre 2017
Il est 21h56
Et tellement tard dans ma tête
Les lignes avalées
Ont démonté mes phrases
Je pense en vers
Des larmes
Je ne sais pas
Pourquoi elles sont là
Je ne sais pas
Pourquoi elles ne sortent pas
Berceuse sicilienne toujours la même dans les oreilles
Douce
Une pointe d'angoisse
Tu es belle
L'ai mise sur mon mur celle là ^^
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Et voilà bien évidemment je vous ai épargné les trucs où y a qu'un bout phrase ^^
Et du coup c'est la première fois que j'ai une partie qui franchi la barre des mille mots xD
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