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Chapitre 1 : La routine

NDA : En média une bande annonce que j'ai faite avec mes faibles moyens et surtout faibles capacités en informatique, histoire de vous donner envie. Si vous voulez garder tout le mystère de cette histoire ne la regardez pas tout de suite, car s'il n'y a pas vraiment de spoiler, ça suggère assez bien la suite. Aussi je n'ai pas très bien compris ce que Youtube me disait, mais d'après ce que j'ai compris, il se peut que sur certains appareils on ne puisse rien visionner et que le son soit coupé... grrr

Sur ce bienvenue, et enjoy !

⚠️ Histoire incomplète

Tome 1 paru chez Hachette Romans

Tome 2 à paraître le 27 juin 2018 :)

Je me regarde une dernière fois dans la glace. C'est le reflet de la fille sûre d'elle que je vois tous les matins. Je ne comprendrai jamais pourquoi les ados se font toujours toute une montagne de la rentrée. Je ne suis absolument pas stressée, je sais ce qui m'attend. Je peux même prédire le programme monotone de cette année : tout le monde va avoir les yeux rivés sur moi à chaque fois que je débarquerai dans un couloir et une tonne de mecs essaieront de m'aborder. Par la suite, je ferai ma petite sélection habituelle pour juger s'ils valent la peine que je leur accorde mon attention, ou si je ne leur adresserai jamais un regard. Et puis ils ne seront pas totalement délaissés, je les re-dirigerai vers mes deux meilleures amies, Fanny et Sophia, elles ont l'habitude de récupérer mes déchets. Cela peut paraître cruel dit comme ça, mais elles me sont reconnaissantes croyez-moi, elles savent que sans moi elles n'auraient jamais accès à ces gars-là. Tout le monde y trouve son compte, en quelque sorte. Tant que moi j'y trouve le mien...

Je remets brièvement en place mes boucles brunes retombant en cascade le long de mon dos d'un coup de main, fière du résultat obtenu. Mes cheveux ont poussé durant les vacances, je me tâte à les garder à cette longueur. Dieu merci, mon teint est toujours bronzé. Ces heures à dorer au soleil ne se seront pas avérées inutiles.

En ce qui concerne le maquillage, je suis restée sobre, comme d'habitude. Un trait noir pour souligner mes yeux bleus, et un rouge à lèvres rose pale pour mettre en valeur mes lèvres pulpeuses. De toute façon, ce n'est pas comme si j'avais besoin de plus pour attirer l'attention, ma beauté naturelle fait généralement des ravages.

— Mia, bouge-toi, on est à la bourre !

Et voilà mon frère qui beugle en bas de l'escalier. Le pauvre chou, il est si anxieux pour son année de Terminale.

— Ouais, eh bien patiente !

Je souffle un bon coup, lisse ma robe patineuse une dernière fois, me félicitant mentalement pour ce choix vestimentaire. Ma devise est de toujours rester dans le domaine du sexy sans basculer dans le vulgaire. Or, cette robe tombe parfaitement sur mes hanches, ma poitrine est bien mise en valeur et elle est assez courte pour dévoiler ce qu'il y a à dévoiler. Et puis il y a sa couleur crème, qui me donne un côté angélique ; ce qui est assez ironique puisque tout le monde sait que je suis loin d'être une sainte.

Après avoir attrapé mon sac à main, je rejoins mon frère au rez-de-chaussée. Les bras croisés sur la poitrine, il me fusille du regard comme si j'avais commis le crime du siècle.

— T'abuses là Mia.

— Moi aussi je suis heureuse de te voir, Maël.

Je lui offre un sourire hypocrite, suite à quoi il soupire. Il me tend mon casque de moto sans plus de reproches, et nous sortons.

— Ce n'est pas très malin d'avoir mis une robe pour monter sur un scoot, me réprimande Maël.

— Peut-être, mais tu rouleras lentement, comme d'habitude.

Je dois dire que le fait d'aller au lycée en scooter a quelques inconvénients, comme le vent qui décoiffe mes cheveux ou le casque qui les aplatit. Mais arriver sur l'engin de mon frère provoque beaucoup plus d'effet qu'une vulgaire entrée en bus. Et puis Maël est l'un des mecs les plus sexys du lycée, c'est de famille je dirais. Il a les mêmes cheveux bruns et les mêmes yeux azur profond que moi, ce qui fait le bonheur de toutes les filles. On nous prend souvent pour des jumeaux, c'est plausible après tout, nous n'avons qu'un an d'écart.

La façade du lycée. Je dois avouer qu'elle ne m'avait pas particulièrement manqué, je préférais de loin les paysages des Caraïbes, sans parler de la vue des surfers sur la plage. Malgré cela, je suis tout de même heureuse de retrouver mon royaume.

— On se rejoint ici à dix-huit heures ce soir !

Mon frère crie derrière mon épaule. Je ne prends pas la peine de lui répondre, il sait que cela veut dire oui.

J'ai à peine fait trois pas que Sophia et Fanny accourent à mes côtés, en bonnes fans hystériques.

— Waouh, c'est moi ou tu es encore plus sexy que l'année dernière ! s'écrie Fanny.

— C'est fort probable. J'ai des tonnes de trucs à vous raconter les filles !

Elles sourient malicieusement, trépignant d'impatience, elles adorent écouter mes potins de vacances.

Je sens tous les regards braqués sur moi, comme l'an passé. Non pas que je m'inquiétais, je savais que ça ne changerait pas. Cette année ne va faire qu'accroître ma popularité, je suis en Première désormais, ce qui signifie que je ne serai plus associée à ces gamines de Seconde.

C'est la cohue devant les tableaux contenant les listes des classes. Hors de question que je m'aventure au beau milieu de ces espèces d'animaux sauvages. C'est dans ces moments-là que mes deux meilleures amies me sont utiles.

— Les filles, allez voir en quelle classe je suis, moi je reste ici.

Elles s'exécutent, c'est devenu machinal à présent. Elles ne veulent pas risquer de me contrarier et par conséquent de me perdre ; elles ne pourraient plus vivre à travers moi si c'était le cas. Je ne suis pas dupe, je sais qu'elles ne restent avec moi que pour ma popularité, et qu'au moindre problème, je ne pourrais pas compter sur elle. Ça tombe bien, je n'ai jamais eu besoin de personne ; et temps qu'elles ne sont pas trop pénibles, leur présence me permet de me divertir.

J'attends patiemment, tout de même agacée que ces deux cruches mettent autant de temps, en ignorant les sifflements de ces espèces de pervers qui passent près de moi. Je ne donne pas dans les mecs lourds, non merci. Ni dans les hommes de Cro-Magnon, j'ajoute à moi-même en voyant un mec au monosourcil. Répugnant.

Une tête blonde dépasse du troupeau d'ados dégénérés, tête que je reconnaîtrais entre mille. Il m'aperçoit et un immense sourire niais se dessine sur son visage. Kyllian. Il s'avance vers moi à grandes enjambées pour finalement me prendre dans ses bras. Comme si j'en avais envie !

— Mia, tu es... encore mieux que dans mes souvenirs.

— Et toi, tu n'es pas trop mal.

Il se contente de rire. Il sait que faire des compliments n'est pas mon point fort, encore moins si c'est pour mentir par gentillesse ou politesse.

— Tu vas être triste en apprenant que nous ne sommes pas dans la même classe.

Il est si arrogant.

— Je crois que je m'en remettrai.

J'espère qu'il ne pense pas que nous allons remettre le couvert, car ça n'arrivera jamais. C'est une de mes règles d'or, je ne mange jamais deux fois de la même soupe.

Il se rapproche de moi et a l'audace de me prendre la main.

— Tu sais, tu m'as manqué cet été, me chuchote-t-il à l'oreille.

Mon Dieu, faites qu'il se taise. Je retire ma main, le laissant perplexe. Tu t'attendais à quoi mon coco ?

— Kyllian, nous deux c'est fini, fais-toi une raison.

— T'es dure avec moi.

— Je n'ai jamais prétendu le contraire.

Je décide de couper court. Il ne peut pas me reprocher d'être directe et franche, de toute façon je ne peux pas faire autrement.

Il faut bien admettre que sortir avec Kyllian m'avait été bien utile l'année dernière, il est plutôt canon et était l'objet de désir de beaucoup de filles. Il m'a permis de m'imposer au milieu de ces pimbêches écervelées, bien que je sois restée trop longtemps avec lui. Trois mois et c'était ma plus longue relation, je n'en pouvais plus : il m'étouffait. Je l'ai largué juste avant l'été, sans me faire de soucis pour lui,  je sais qu'il s'est vite réfugié dans les bras d'une autre. Mais je m'en fiche, je ne l'aimais pas. Je n'ai jamais aimé personne.

— Bon, je vais te laisser. On se retrouve pour manger, avec la bande.

J'exécute un faible mouvement de tête signifiant « c'est ça, vas-y ».

Il déguerpit, légèrement penaud. Bon débarras. Les filles reviennent enfin, tout excitées.

— On est toutes les trois dans la même classe !!

Elles crient comme des gosses et commencent sérieusement à m'agacer. Ces deux mois m'ont fait oublier le son strident que prennent leurs voix quand elles montent dans les aigus. Elles n'ont pas intérêt à se comporter de cette façon toute l'année, je ne vais pas le supporter.

Me tournant vers elles, je leur demande :

— Quelle classe ?

— Première S2.

Je m'apprête à faire une remarque bien sentie, mais elle s'évapore d'un seul coup. Un garçon que je n'ai jamais vu auparavant s'avance dans l'allée, interceptant automatiquement mes pupilles. Ses cheveux châtain sont ébouriffés par le vent et quand il se recoiffe de la main pour les dégager de son visage fin, je peux apercevoir deux yeux verts perçants. Je devine d'ici qu'il fait partie de ces personnes ayant la chance de posséder un regard capable de vous transcender tout entières, et ce, en un seul coup d'oeil. Il est absolument magnifique, c'est le premier mot qui me vient à l'esprit en le détaillant. Une drôle de sensation s'élève dans mon ventre au fur et à mesure qu'il approche de sa démarche déterminée. Je ne suis pas la seule à l'avoir remarqué, vu les chuchotements des filles derrière moi.

— C'est qui ce mec ?

Je peux parfaitement imaginer Sophia la bouche grande ouverte, mais je ne me retourne pas pour vérifier, trop concentrée sur ce nouvel arrivant. Je le veux et je vais l'avoir, il ne peut en être autrement. Je déclare donc fièrement :

— Les filles, je vous présente ma proie de l'année.

— Mia, pourquoi tu prends toujours les plus canon ? Tu pourrais nous le laisser pour une fois ! se plaint Fanny.

Comme si elles avaient une chance, laissez-moi rire. Je ne relève pas sa supplique et me dirige vers cet inconnu. Lui marche sans regarder devant lui, concentré à lire des notes ou je ne sais quoi entre ses mains. Je fais semblant de le bousculer, autant que nous ayons une rencontre romantique comme dans les films. Ses feuilles s'envolent et s'éparpillent par terre. Il soupire et s'accroupit pour les ramasser, sans m'adresser un regard. Un poil troublée, je m'abaisse à mon tour.

— Merde, désolée, je ne t'avais pas vu. Je ne t'ai pas fait mal ?

Je prends un air innocent quand il se décide enfin à relever sa tête vers moi. Une chaleur étrange s'empare de mon corps à la rencontre de ses yeux émeraude, y créant un feu d'artifice digne d'un 14 juillet. Force est de constater qu'il est encore plus beau de près, je sens mon pouls s'accélérer anormalement sous l'intensité de son regard.

— Non, ça va. A plus.

Il s'empresse de rassembler toutes ses feuilles et s'éclipse à la vitesse de la lumière, me laissant coite, seule, et accroupie au beau milieu de la cour. Il m'a tout bonnement ignorée.

---

Hey,

Voici le premier chapitre !

Je tiens à préciser que le personnage de Mia est totalement fictif, je ne pense pas qu'une personne sur terre puisse penser comme ça ! J'ai pris le parfait cliché de la garce et en ai exacerbé les traits, ce qui donne ce personnage plutôt... Détestable ! Mais peut-être vous surprendrez-vous à l'apprécier par la suite... Car soyons honnête, il existe toujours des personnages qu'on adore détester.

Je prends avec plaisir tous les conseils,

A bientôt,

Laurène.

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