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Un Hiver sous le signe de la vengeance.

D'aussi loin que remonte ma mémoire et pourtant celle-ci est aussi âgée que moi, je n'avais pas passé un hiver si dur.

Je devais être en vacances auprès de ce qui se fait appeler un clan alors que ce n'est qu'une bande de menteurs. Pour eux, je ne suis qu'un monstre, une vampire sanguinaire ex-sorcière et amoureuse d'un doux poète, mon doux Vampire que peut être Peter. Un vampire aussi torturé que moi mais lui ne se laisse pas aller à des massacres et à laisser derrière lui des trainées de cadavres. Ce qui est mon cas et je dois avouer que j'aime ça !

Pour en revenir à mes vacances, je suis en Norvège, loin de tout, loin de l'homme que j'aime de tout mon cœur mort. J'ai dû venir ici pour régler cette histoire de famille. Je suis arrivé ici, il y a tout juste deux semaines et je suis en isolement depuis que je suis arrivé et ce matin, je vais enfin voir la lumière de ce soleil qui ne brille pas sans mon amour, ses rayons ont pour moi des allures de photos en mode Sépia.

Ophélie : Tu peux sortir, petite sœur !

Milena : Ne m'appelle plus "petite sœur" ! Je ne suis plus de ta famille depuis des années, des siècles pour tout dire. Tu es la descendance de ce qui fut ma grande sœur. Elle est morte depuis un bon siècle et même si tu lui ressembles, tu n'es qu'une pâle copie d'elle.

Ophélie : Je détiens ces souvenirs et sa mémoire. Je sais tout de vous deux, de vos souvenirs d'enfance. De la fois où toutes les deux vous avez couru dans la neige, sans vos chaussures et que tu avais déjà failli mourir.

Milena : Tu n'es pas elle et je ne veux rien à faire avec toi ! Tu comprends ça ou pas ! Fiche-moi la paix !

Ophélie : Comme tu veux Milena mais en attendant tu es attendu par la matriarche.

Milena : Elle se décide enfin à me recevoir.

Je suis sorti de ma cellule non sans ménagement, aucun égare pour mon état mais cela ne m'étonne guère. Ophélie me conduit à Cylia (la matriarche et grande gourou de leur clan de merde de sorcière). Oui, je n'aime pas mon ancien clan et ils me le rendent bien.

                                             Pendant ce temps-là chez Peter.

Je suis de plus en plus inquiet pour ma femme, je n'ai eu aucune nouvelle d'elle depuis quinze jours et je n'aime vraiment pas ça. Elle a beau eu me dire que tout aller bien se passer, qu'il ne lui ferait pas de mal vu qu'elle porte notre enfant mais je pense que c'est tout le contraire. J'aurais vraiment dû l'accompagner. 

Drogo : Je peux savoir pourquoi tu tires encore une tête comme ça ?

Peter : Tu sais très bien pourquoi ! Alors arrêtes un peu de me faire chier !

Drogo : Oh, monsieur mélodramatique s'énerve contre moi car sa petite chose enceinte ne lui donne pas de nouvelle. Elle en a peut-être eu marre d'avoir son poète sur le dos et qu'elle s'amuse dans sa famille.

Peter : Déjà Milena a un prénom alors arrête de l'appeler comme toutes tes conquêtes. Je sais très bien que tu es jaloux de moi car elle n'a plus voulu de toi et que c'est ma fille qu'elle porte en elle et non ton enfant.

Drogo : Moi, jaloux de toi ? Tu racontes vraiment n'importe quoi !

Nicolas : Ça suffit vous deux !

Je laisse mes deux frères dans le salon pour monter dans ma chambre, je m'allonge sur mon lit et repense à ma femme et à notre fille. Le temps s'est égrené d'une façon si rapide depuis notre mariage et l'annonce de la venue au monde de notre fille. J'étais fou de joie quand elle me l'a dit et maintenant je suis mort de trouille que son clan leurs fasse du mal mais je ne peux rien faire pour le moment. Milena ne m'a même pas dit où elle se trouve.

                                                         Retour en Norvège 

Je me retrouve devant Cylia qui me regarde de haut comme à son habitude. J'attends de savoir pourquoi je suis ici.

Milena : Ce n'est pas que je sois ici, enchaîner et enceinte pour mon plaisir mais j'aimerais bien savoir que me vaut le plaisir de te voir Cylia !

Cylia : On a le temps Milena, tout le temps !

Milena : Moi, non Cylia ! J'ai mon mari qui m'attend chez nous alors je suis là...

Cylia me coupe vite la parole.

Cylia : Ton mari ! On va en parler justement : Comment as-tu osé épouser cette créature damnée ? Tu sais qui est son père vampire et ce qu'il a fait aux clans des sorcières !

Milena : Et alors ! Je vous rappelle que Peter n'a rien à voir avec Viktor. Mon poète est doux, gentil et il m'aime comme je suis. Il aime la femme que je suis, la folle qui aime tuer des gens et jouer avec leurs têtes. 

Cylia : Milena être avec cet homme fait de toi, le monstre qui dort tapis au fond de tes entrailles. Tu es une sorcière de notre clan et non une vampire sans âme.

Milena : Cylia, je suis morte, une vampire sans âme, sans conscience et j'aime celle que je suis.

Cylia : Quant à ta fille, elle sera quoi ? Une âme perdue, une chose comme ses deux parents.

Milena : Je t'interdis de parler de l'être innocent que va être ma fille. Reparle d'elle et je joue avec tes entrailles. Ma fille sera la plus belle chose au monde, elle n'aura rien à voir avec mes crimes, ni avec les vôtres.

Cylia : Oui, ta fille n'est pas coupable de vos crimes et dire que tu l'étais toi aussi. Une petite fille gentille douce, aimante et câline.

Milena : Je n'ai jamais été comme ça !

Cylia : Tu l'as juste oublié et je vais être obliger de te le rappeler pour que tu prennes la bonne décision pour ton enfant.

Milena : Comment ça !

Cylia s'approche de moi alors que deux sorciers sont venus près de moi, ils me font mettre à genoux et me tienne dans cette position.

Milena : Qu'est-ce que tu vas me faire sale sorcière ?

Cylia : Je n'ai pas d'autre chose que de te replonger dans ton plus beau souvenir de vacances avec tes parents et tout le reste de ta famille.

Milena : Tu n'as pas assez de pouvoir pour rentrer dans ma tête.

Cylia : Tu sais que je suis la matriarche et les sorcières du clan m'ont donné une partie de leur force pour le faire.

Cylia est face à moi et elle me touche le front, une onde me passe dans tout le corps et ma seule pensé avant de sombrer dans mon souvenir d'enfance, est pour ma fille.

                        (Petite musique qui colle bien avec ses souvenirs)

https://youtu.be/2aJUnltwsqs

Ce matin, nous sommes aux bords de la mer, je dois avoir dans les douze ans et mes parents ont réserver une petite maison en France du coté de bordeaux. C'est la première fois où nous allons à l'étranger. Il faut dire que maman et papa ont beaucoup de travail avec six enfants, trois filles et trois garçons et le petit dernier a à peine un an. De plus papa est l'un des plus grands sorciers de notre clan et je suis fier d'être à ses côtés pendant qu'il fait ses posions. Magalie, ma grande sœur est parfois jalouse de ma complicité avec notre père. 

Pour le moment, je ne vais pas faire attention à la jalousie de Magalie mais je vais en profiter pour enlever mes chaussures et courir pied nue dans la mer.

Maman : Milena revient ici, ce n'est pas l'heure de faire tremper tes pieds.

Milena : Juste un petit peu, maman !

Magalie : Et voilà que la petite princesse à papa va encore faire un caprice. Tu vas grandir un jour ou pas ?

Milena : Oui, quand tu ne seras plus jalouse de moi.

Oui, j'ai déjà un bon petit caractère de merde et je pense qu'en grandissant je ne vais pas changer. Je suis une petite rebelle, n'écoutant que mes propres envies et j'aime être comme ça.

Alors que je suis les pieds dans l'eau en train de rêver, je sens que je tombe dans l'eau toute habillé. Quand je ressors la tête de l'eau, je vois Magalie qui se moque de moi en riant.

Magalie : Eh bien, le bébé ne tient pas sur ses jambes !

Milena : Je ne suis pas un bébé !

Je me mets debout et sans m'en rendre compte je suis en train de prononcer une formule magique pour envoyer valser ma grande sœur.

Milena : Aemulor soror mea est ut volare per aerem, non ut pedes tangere terram. (Sœur jalouse vole dans les airs, que tes pieds ne touchent plus terre)

Je ris alors que celle-ci se retrouve très vite à l'autre bout de la plage. Il ne faut pas qu'elle me cherche, j'ai beau être plus petite qu'elle cela n'enlève rien au fait que j'ai beaucoup de pouvoir. Magalie revient vers moi, je vois que des flammes de haine contre moi dansent dans ses yeux. Au moment où elle allait ouvrir la bouche, c'est le son de notre mère qui se fait entendre.

Maman : Vous n'avez pas honte toutes les deux, vous êtes sœurs et nous sommes en public.

Magalie : Pardon maman mais c'est Milena qui vient de se servir de sa magie en public et non moi.

Je regarde Magalie avec le sourire aux lèvres et je ne compte pas dire pardon. Je suis plutôt fier de ce que je viens de faire.

Magalie : Mais regarde là, maman. Elle est contente d'elle et ce qu'elle vient de me faire.

Dès que maman tourne le visage vers moi, je prends un air d'ange du genre "mais bien sûr que non"

Magalie : Je parie aussi qu'elle ne va pas être punie.

Maman : Pour le moment rentrons, votre père doit être revenus des courses. On réglera cette histoire entre nous.

Je cours vers la maison après avoir repris mes chaussures. Mon père est bien dans la maison et je lui saute dans les bras.

Papa : Doucement, ma petite étoile !

Milena : Pardon papa !

Papa : Tu m'aides à ranger les courses ?

Milena : Oui, pas de problème.

Je range les courses au moment où le reste de la famille rentre dans la maison. Maman fait signe à mon père pour qu'il la suive dans la chambre. Je fais ce que j'ai à faire pendant que le reste de la troupe se la coule douce dans les canapés du salon puis je décide d'aller faire ma curieuse et d'aller écouter aux portes.

J'entends mon père dire à ma mère qu'il ne faut pas en faire toute une affaire et que je suis en droit de tester un peu mes pouvoirs.

Maman : Là, n'est pas le problème. Tu sais très bien qu'elle ne faut pas qu'elle s'en serve devant tout le monde et que nous devons la brider.

Papa : Tu ne vas pas revenir sur ta vision du futur.

Maman : Milena sera dangereuse si nous ne lui apprenons pas à contrôler ses pouvoirs magiques. Elle a envoyé Magalie à l'autre bout de la plage d'une simple formule magique. Imagine quand elle sera plus grande, elle pourra surpasser la matriarche et faire le mal autour d'elle.

Papa : Milena est une enfant et pour le moment laissons la grandir doucement. Je serais là pour veiller sur elle.

Mon père met fin à la conversation puis je l'entends se diriger vers la sortie alors je quitte ma planque.

Le restant de la journée s'est très bien passé ainsi que notre séjour aux bords de la mer. J'ai passé pas mal de temps à m'occuper de mon petit frère. Lui au moins, il m'aime bien, pas comme le reste de mes frères et sœurs. J'ai aussi pas mal passé de temps avec mon père et aujourd'hui il a décidé de n'être qu'avec moi.

Nous avons pris la voiture de location, nous allons que la plage pour faire du surf. 

Papa : Alors, mon étoile, tu es contente de cette journée rien qu'avec moi ?

Milena : Oh, que oui !

Mon père est plutôt doué sur une planche alors que moi, je tombe souvent à l'eau mais pour moi c'est la meilleure journée de tout notre séjour. Une fois au large mon père s'assoie sur sa planche et il tourne son visage souriant vers moi.

Papa : Ça te dis de t'amuser un peu avec les éléments ? Il n'y a que nous.

Milena : Je peux vraiment ?

Papa : Oui, vas-y Milena !

Je reste bien stable sur ma planche, je me concentre bien et lève les mains en récitent ma formule.

Milena : Et elementa vocamus, et fortidunem, et eritis mihi in aqua chorus circa nos ! (J'appelle les éléments, soyez ma force et que l'eau danse autour de nous)

Des bulles d'eau de mer, des mini vagues dansent autour de moi et de mon père. Je vois dans son regard qu'il est fier de sa petite étoile, il rit, souris. Ce moment restera à jamais le plus beau de tous mes souvenirs de vacances.

                                                                 Retour au présent 

Milena : Papa...Papa...NON !

J'ouvre les yeux, je pourrais presque entendre mon cœur mort battre dans ma poitrine. Je cherche mon père des yeux alors que je sais très bien que celui-ci est décéder lors du mois de Mars qui a suivis ces vacances. Le clan s'est fait attaquer par une troupe de loup-garou et mon père est mort alors qu'il m'a sauvé la vie. Ce jour-là, j'ai totalement perdu pied, mes pouvoirs sont sortis par toutes les cellules de ma peau et j'ai tué tous les loups mais aussi quelques sorcières qui ont tentés de me calmer.

Je lève les yeux vers Cylia.

Milena : Pourquoi tu as fait ça ? Pourquoi me faire voir à nouveau mon père, me rappeler la douleur de l'avoir perdu ?

Cylia : Pour te faire comprendre que cette douleur, tu la vivras à nouveau quand tu verras que ta fille va devenir une personne âgée et qu'elle ne finira pas mourir ou c'est elle qui le vivra quand ton vampire et toi, vous finirez en poussière.

Milena : Mais...Ma fille n'est pas encore née que tu me parles de sa mort, tu es vraiment horrible. Même moi en tant que vampire, je ne dirais pas ce genre de chose à une future maman. J'ai beau être morte, j'aime ma fille de tout mon cœur.

J'aimerais avoir la force de me défaire de ses chaînes et de lui arracher sa sale tête.

Cylia : Justement si tu l'aimes, tu feras ce qu'il faut à sa naissance.

Milena : Mais de quoi tu me parle là ?

Cylia : Tu le sauras dans deux mois.

Milena : Vous allez me relâcher, je dois être auprès de ma vraie famille et non avec vous.

Cylia : Mais tu n'as pas le choix Milena. Tu es notre prisonnière. Vous la reconduisez dans sa cellule et tachez qu'elle soit assez nourrie.

Je suis reconduit dans ma cellule et je me dis que rien ne va bien se passer. Je n'ai même pas dit où je me trouver, Peter et sa famille ne savent pas que je suis en Norvège. J'ai été vraiment conne de lui dire que tout va bien se passer.

Je perds la notion du temps dans ma cage, je vois juste du monde lorsqu'il me dépose une poche de sang et ce matin, je sens que quelque chose ne va pas. J'ai mal au ventre et je sens que ma fille bouge moins et que son cœur ralenti. J'ai peur pour elle, peur qu'elle ne vienne pas au monde, peur qu'elle naisse ici et sans son père. Je pose ma main sur mon ventre et je ne mets à pleurer.

Milena : Non, ma fille ! Ne pars pas, tu dois naitre et voir ton papa.

Je finis par tourner de l'œil et quand je reviens à moi, je suis dans la salle de cérémonie de mon ancien clan. Cylia est habiller de blanc et la sage-femme est devant moi, elle m'a recouvert d'un drap.

Sage-femme : Milena, il va falloir pousser pour que ta fille vienne au monde !

Milena : Elle ne peut pas naitre ici, sans son père, sans ses oncles et sa tante auprès d'elle.

Cylia : Il en est ainsi Milena.

Je sens et je sais que mon bébé veut venir au monde et que je dois de lui donner la vie. Je commence à pousser et au bout d'un moment j'entends ma fille pleurer. Le plus beau pleure qui soit au monde. 

Milena : Je veux prendre ma fille dans mes bras.

Cylia la tient après que la sage-femme est fait les premiers soins à ma fille. Je touche le pendentif que m'a offert Peter, le jour où il a appris que notre bébé serait une fille. Je tends les bras pour avoir ma fille auprès de moi.

Cylia : Non, Milena !

Milena : C'est mon enfant !

Cylia : Elle appartient à notre clan et elle sera élevée en tant que sorcière. 

Milena : Jamais !

Cylia : Je me doutais bien que tu ne serais pas d'accords.

Cylia s'approche de moi avec ma poupée dans les bras, je vois un peu son visage et elle a la beauté de son père.

Cylia : Tu croyais que l'on t'a fait venir pour quoi ? Je voulais l'enfant que tu portais en toi, c'est ma vengeance.

Milena : Quoi ? Pourquoi ? Je t'ai fait quoi ?

Cylia : Lorsque ton père est mort, tu as tué la plupart de ma famille et il était marqué dans les étoiles que notre vengeance se ferait un hiver. Voilà qui est fait !

Cylia se tourne vers des hommes placer non loin de là !

Cylia : Maintenant, tuer-moi ça !

Je ferme les yeux en parlant au seul amour de ma vie !

Milena : Peter sauve notre fille !

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 ce chapitre est composer de 3050 mots en tout.






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