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[...]

J'astiquais l'entrée lorsque je le vis en haut des escaliers.

Un téléphone en main il descendit quelques marches et s'arrêta en m'apercevant.

- prévenez moi si quelqu'un veut me voir ne laissez entrer personne dans mon bureau

Il remonta les quelques marches et disparu.

Non mais j'hallucine, son ton arrogant, il croyait quoi que j'étais sa secrétaire.

Il commençait vraiment à me taper sur le système. Je soupirais pour me calmer et continuais d'épousseter le meuble de l'entrée.

[...]

La porte s'ouvrit sur la femme dont j'ignorais toujours le nom. Elle me regarda surprise.

Elle- t'es toujours la toi

Moi- oui

Elle- tiens

Elle me jeta sans délicatesse sa veste au visage et s'en alla dans le salon.

Elle- chéri!

Je la rejoignis vite après avoir accrocher sa veste.

Elle s'asseya tout en surveillant ses ongles et se tourna vers moi.

Elle- quoi?

Moi- euh..rien du tout

Je sortis du salon et montais les escaliers en quatrième vitesse. Je toquais à la porte et tendit l'oreille en attendant le mot entrée.

Comme je n'entendais rien je m'approchais de la porte quand celle-ci s'ouvrit.

Je rentrais en contact avec un corps puis reculais génée.

- qu'est ce que vous faisiez?

Moi- euh..une femme enfin celle de ce matin elle est en bas elle vous demande

Il me regarde puis soupire en me refermant la porte au nez.

Non mais la. Je fermais la bouche outrée puis descendis les escaliers.

Avec chance la porte s'ouvrit sur la petite Sarah et Amir il me semble.

Sarah- eh tu es encore la madame

Moi- oui salut

Amir- salut

Elle courra dans le salon en faisant voler son poney tout en criant puis sa voix se coupa.

Je rejoignis la cuisine et regardais la petite Sarah fixait la femme méchamment.

Amir- Sarah joue sur la table

Il s'en alla déposer sans doute tout les sachets qu'il tenait dans les mains.

Sarah- ehh t'as pas le droit de jeter Malaa le Poney Sirène

Elle- tu me gènes avec ton jouet débile

Sarah- il est pas débile

Sarah se leva en reniflant, elle entra dans la cuisine et s'asseya sur le tabouret.

Sarah- madame tu trouves qu'il est débile mon poney Malaa la sirène?

Moi- non il est super ne t'inquiète pas

Sarah renifla et sourit avant de recommencer à jouer.

Je relevais les yeux et vis un regard me transpercer.

Moi- tu veux que je joues avec toi?

Sarah- ouii

Je pris un poney et me mis face à elle afin de jouer.
Elle m'apprenait à coiffer et habiller mon poney pilote d'avion.

- merci

Je me tournais vers Amir qui me souriait alors que Sarah continuait de jouer au poney m'ayant complètement oublier.

Je lui rendis son sourire, je tournais les yeux et voyais mon Patron me fixais d'un air impassible. Je baissais les yeux et me tournais vers Sarah.

- je t'avais pourtant dis de ne pas revenir

- mais bébé ce matin on c'est juste énervée et..

- non je t'ai dis de rentrer chez toi en aucun cas de revenir

J'observais la scène de la cuisine tout comme Amir. Et levais les sourcils d'étonnement en entendant le ton et les mots utilisés par mon Patron.

- attends..tu..tu me quittes la

- va-t-en

La fille se leva la tête haute avant de s'approcher de lui et d'essayer de lui en mettre une.

Malheureusement il la stoppa net, dommage j'aurai aimer voir sa sa lui aurait remit le cerveau en place à celui la.

- tu n'es qu'un salaud

- les chiens pour les chiennes

Je fronçais les sourcils alors que la fille sortit essayant de ne pas paraitre blesser. Alors qu'il se tournait vers nous je m'empressais de lui tournais le dos mais malheureusement Sarah avait disparu.

Amir- bon bah tout façon je le savais je montes me doucher moi salut Jasmine

Je lui fis un signe de main et un sourire crisper le regardant disparaitre dans l'escalier.

- j'ai vu votre expression

J'eu le souffle couper puis me tournais vers lui doucement.

Moi- quelle expression?

- vous avez froncés les sourcils parce qu'en plus d'être une bonne actrice vous jugez les scènes de ménages

Moi- non.. pas du tout

- ah bon alors pourquoi vous avez fait sa?

Il fit un mouvement de sourcils, je voulais rire mais je savais qu'il allait me virer. Il n'avait aucun humour et j'avais besoin de ce job.

Je me mordis la lèvre et m'appuyais sur le plan de travail.

Moi- je..ne penses pas que l'avis d'une « domestique » compte tant que cela

- sa c'est à moi d'en juger

J'hésitais vraiment, je fis la moue. Mais en le voyant s'installer sur la chaise haute je soupirais. Il ne lâcherai pas l'affaire c'est sur.

Moi- je trouves que ce n'est pas très gentleman la façon dont vous avez rompu

- mhm..

...

- j'aurai été gentleman si on avait été ensemble

...

- vous croyez en Dieu non?

Moi- bien sur

- alors pourquoi vous permettez-vous de me juger alors que vous ne me connaissez pas ni moi ni ma vie?

Je restais sans voix. Pour un crétin qui jusque la n'avait été qu'impoli sa façon de me parler était symbolique. Je m'étais tromper, il n'est pas du tout idiot.

Moi- ce n'était pas un jugement à proprement parler mais une constatation

- une constatation implique de vous que vous n'émettiez aucun avis hors dans ce cas précis vous avez été subjective

Moi- oui mais c'était de l'objectivité quand je vous ai parlé de ma réticence envers votre comportement

- mhm..bon raisonnement pour une domestique

Moi- voila ou je voulais en venir

- à se que je saches me reprendre ne fais pas partie de votre contrat!

Sa voix c'était tout simplement refermer, lorsque le dialogue avait commencer à être intéressant.

- rentrez dont chez vous

Je ne me faisais pas prier et m'en allais sans prendre le temps de me changer.

[...]