« Je veux pas mourir.. »
Le japonais se réveilla doucement, clignant des yeux plusieurs fois. Il ouvrit les paupières sur une pièce sombre, où logeait un seul lit blanc au milieu de machines qui bipaient régulièrement et interminablement. Il s'assit sur le matelas et regarda ses jambes.
Il sus ce qu'il lui arrivait actuellement. Ses membres étaient transparents, bleus, un peu comme un fantôme. Mais surtout, il avait ses jambes. Il se leva pour regarder le corps inerte dans le lit. Son corps. Ses bras étaient perforés de tuyaux où passait du sang, sûrement pas le sien.
Son visage était pâle, des cernes énormes sous ses yeux clos. Son esprit s'était détaché de son physique. Cela lui était déjà arrivé, quand il était proche de la mort dans sa jeunesse. Il venait de perdre ses jambes, et il avait perdu trop de sang à l'époque. Sa fierté l'avait empêché d'aller à l'hôpital, et il avait bien faillis mourir sans l'intervention d'un médecin de passage.
Il regarda ses jambes, ils lui avaient ôter ses prothèses de métal. Son épaule était recouverte d'un épais bandage blanc, et la machine sur sa gauche prouvait que son cœur battait toujours. Mais bien trop lentement. Le japonais était proche de la mort. Il leva ses yeux astrals vers la porte de sa chambre.
Jesse allait il bien au moins ? Si il était dans cet hôpital, c'est que le cowboy avait du les porter jusqu'ici. Il espérait qu'il ne sentait pas fait blessé quand il avait perdu connaissance.
« Cesse de penser à ce pouilleux Hanzo. »
Il se tourna vers la voix. Un homme dans le même état que lui, embaumant la pièce d'une douce lumière bleuté se tenait là. Il lui ressemblait beaucoup. Son visage était le même que le sien, mais plus jeune, et ses cheveux noirs était coupé en carré comme à l'époque. C'était avec cette apparence que le dragon du vent du sud voulait apparaître dans le monde des humains.
Autrefois, il avait l'apparence de leur père à Genji et lui, qui était jadis l'ancien maître des Shimada. Cette piètre apparence lui permettait d'être présent plus longtemps, et de ne pas tuer tout ce qu'il touchait comme quand il est dragon. Hanzo se pencha respectueusement.
« Bonsoir, maître Dragon du Sud. L'esprit le regarda avec dénigrement.
— Je n'ai que faire de tes salutations, Hanzo. Regarde ce que tu es devenu. À embrasser amoureusement ce paysan, qui plus est, est un homme ! Le japonais détourna le regard, sachant que le dieu qu'il avait en face de lui était très vieille école.
— Vous avez donc tout vu... Son interlocuteur s'énerva.
— Que voulais tu qu'on voient pas ? Tu as faillis mettre ta MAIN DANS SON PANTALON ! »
Tandis que le dragon du sud lui faisait un sermon digne d'un discourt qui pourrait venir d'un père homophobe, l'archer remarqua qu'un esprit, turquoise était là lui aussi. Celui-ci était assis sur le matelas où reposait son corps humain, et les regardait en souriant. La moitié de l'esprit du dragon du nord.
En mutilant et laissant pour mort son frère, Hanzo avait hérité d'une partie de son dragon. Celui-ci représentait une partie joyeuse de son cadet, qu'Hanzo lui avait éternellement enlevé. Malgré le fait que Genji était toujours en vie, son dragon était devenu plus faible, et plus docile. Ce qui faisait qu'Hanzo était devenu très lunatique, un esprit autoritaire, et l'autre blagueur dans son même bras.
Heureusement pour lui, son père lui avait enseigné de toujours garder ses émotions cachées, ce qui lui permettait de garder un maximum de ses pensées cachées, même si Jesse était le seul qui avait réussi à les lui faire montrer. Le dragon du nord ressemblait à Genji plus jeune, et Hanzo avait toujours du baume au cœur quand il le voyait. Le turquoise ria.
« Allons, mon frère ! Ils s'aiment, n'est-ce pas le plus important ?
— Toi, ne la ramène pas ! Tu n'est pas sensé être là à la base ! Le Genji plus jeune descendit du lit.
— Oui, mais je suis là maintenant. Et ça, pour le prix de ta colère. Alors agissons ensemble. »
Le visage du bleu se déforma par la colère et la rage. Il détestait quand le dragon du nord avait raison. Comme Hanzo à l'époque avec son frère. Devant ses scènes qui lui rappelait d'agréables souvenirs, l'archer japonais eu un petit sourire discret. Il s'en voulait toujours affreusement pour avoir essayer de tuer son frère, et ça pour le simple prix d'un royaume aujourd'hui anéantis. Hanzo prit la parole.
« Je suis dans le coma depuis combien de temps ? Ce fut le dragon du nord qui répondit, l'autre semblait bouder.
— Une semaine. Hanzo soupira.
— Une semaine... Ça faisait donc assez longtemps. Devait il mourir cette fois ? Que s'est il passé durant cette semaine ? Ce fut au tour du dragon du sud de répondre.
— Bah la copine de Genji... Il jeta un coup d'œil à son frère du nord instinctivement. Est arrivée, elle t'as opéré, et ton... Il fit la grimace. " Copain " a couiner à côté de ton lit pendant des jours entiers. Insupportable. Hanzo tressaillit.
— Jesse... »
Il sortis en trombe de la chambre d'hôpital, les esprits dragons sur ses talons, traversant les infirmières. Les humains ne pouvait pas les voir, mais lui, avait besoin de voir l'américain. Il le trouva dans une salle à part, avec Angela et Genji.
Quand ils traversèrent la porte, le cyborg se tourna vivement vers eux. L'archer sursauta. Son frère pouvait il les voir ? Il resta silencieusement fixé sur un point qui semblait être les yeux d'Hanzo, puis demanda, de sa voix mécanique.
« Jesse. Comment vas-tu ? »
Le japonais remercia son frère avec silence, et se tourna vers le cowboy. Il fut choqué par la pâleur de son amant. Des énormes cernes ornaient ses yeux rouges, et il semblait être pris d'une immense fatigue. Sa barbe était encore plus garnie qu'avant, et il tenait une bouteille de bière à la main comme si c'était la chose la plus importante au monde. Il grogna, ses yeux se remplissants de larmes. D'une voix éraillée, il répondit.
« Franchement Gen'. J'ai l'air d'aller bien là ?
— Non. Le cowboy passa une main lasse sur son visage, et porta l'alcool à sa bouche. Le médecin l'en empêcha.
— Ça suffit. Arrête de boire. Elle prit la bouteille et sortie de la pièce lentement en se tournant une dernière fois. Je vais coucher la petite... Elle aussi était très fatigué. Le ninja grogna.
— Après, va te coucher. Faire ce que tu fais avec un bébé dans le ventre n'est pas trop recommandé. »
Hanzo lui, n'écoutait pas trop. Ses yeux était fixés sur l'américain, qui semblait avoir sombré dans une dépression profonde. Il se tourna vers les esprits derrière lui, les larmes au yeux. Sa voix se cassa dans un sanglot.
« Je veux pas mourir.. »
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