« Je suis horrible.. »
Jesse sortis de la pièce principale, pour chercher Hanzo dans sa chambre. Il tourna à quelques couloirs, puis le vit, en face de la petite fille qu'il avait ramené de Chine. Le cowboy suffoqua. Il avait complètement oublié de parler de ça au japonais. Il allait lui en vouloir. Si il ne en voulait pas déjà.
Il s'approcha des deux, et vit que la petite brune fixait de ses yeux ébènes Hanzo avec colère, et fermeté. L'archer, bizarrement contraire à ses habitudes, la regardait avec incompréhension et reproches, mais pour cela ne semblait pas être dirigé vers l'enfant. La brune se tourna vers l'américain et lui sourit.
Elle se rapprocha de lui. Hanzo ne bougea pas d'un poil. Jesse lui prit les épaules, avec panique.
« Ça va ???
— Oui, t'inquiète. Le cowboy fixa le japonais. Tu devrais aller lui parler. Il reporta son regard vers sa future fille. Il ne l'avait toujours pas vraiment adoptée officiellement. Il se mordit la lèvre.
— Tu crois ?
— Oui. Sérieusement.
— Et toi ? Tu t'es fait des amis ? La brune le regarda avec des yeux pétillants.
— Oui ! Tout le monde est trop sympa ici ! Je m'entend super bien avec Hana !
— Ça m'étonne pas... Mais t'as pas vu tout le monde ! Je suis sur que Fareeha et sa mère vont t'adorer. Va les voir...
— Dac'.. Bonne chance.. »
Après un vague signe de la main, elle s'éloigna, et Jesse s'approcha de son amant. Celui-ci semblait perdu, et il ne semblait pas s'être aperçu de la présence de son collègue. Le cowboy lui toucha l'épaule.
« Chérie ? Ça va ? Le japonais sursauta et regarda l'américain. Il balbutia, en évitant son regard ambré.
— Euh, oui, oui ça va... Je vais rejoindre les autres... Il s'apprêta à partir, mais Jesse le retint par la main. Il le retourna vers lui et le força à le regarder dans les yeux.
— Arrête. Ça ce voit que t'es pas bien là. Qu'est-ce que t'as ? »
Hanzo le regarda, et sous ses paroles, se rappela des dix minutes d'avant.
L'archer s'écarta des autres. Insociable comme il était, il devait s'aérer un peu la tête, et comme l'envie était là, il partit au toilettes. Il fit ses besoins tranquillement, et en sortant, croisa une petite brune, qui marchait tranquillement dans les couloirs. Il suffoqua. La fille de Chine. Que faisait elle là ?
Celle-ci arqua un regard vers lui, ses yeux lui rappelant vaguement ceux de son frère. Elle se stoppa dans ses mouvements, lui aussi. Ils se fixèrent une longue minute, qui sembla durer une heure. Hanzo, demanda, peu sûr de lui.
« Tu es.. La fille de la rue... La brune répondit, du tac au tac.
— C'est moi.
— Qu'est-ce que tu fais là ??? Ne me dit pas que... »
Tout s'enclencha dans la tête du japonais. Quand Jesse lui avait demandé de l'adopter, qu'il avait refusé, que le cowboy marchait bizarrement, qu'il était " partit faire ses besoins "... L'archer fut pris d'une rage excessive. Il avait refusé, parce que là où ils allaient, c'était dangereux.
Jesse, en plus d'avoir mit une gamine en danger, lui avait menti les yeux dans les yeux. La jeune fille, en voyant le regard noir de l'homme s'assombrir d'une haine incontrôlable, lui dit, blasée.
« Ne lui en veux pas. Hanzo grogna, ses phalanges payants le prix de sa colère.
— Que sais tu donc ? Il m'a menti et-
— Et alors ? Ça t'es jamais arrivé de mentir ? L'archer sursauta d'étonnement. Au moins, tu l'as déjà remercier de t'avoir sauvé la vie ? Si il t'aimais pas, tu serais mort, dans les prisons de Chine. Et tu ne l'a pas vu pleurer toute une semaine à ton chevet à l'hôpital ! Si il ne t'aimais pas, il ne t'aurais jamais donné autant de sang. La brune détourna le regard avec agacement. Et j'suis sûre qu'y'a plein d'autres histoires comme ça.. Alors oui, il aurait peut-être dû te parler à mon sujet avant. Mais avant de lui en vouloir, remet toi en question. »
Le japonais fixa Jesse avec tristesse. Il baissa la tête, et murmura.
« Je suis horrible.. Le cowboy écarquilla des yeux, surprit.
— Ben pourquoi tu dis ça ?
— Je suis désolé, je ne fais jamais rien de bien.. Le cowboy releva le visage d'Hanzo avec un doigt sur son menton et planta ses pupilles ambrés dans les siennes.
— Hanzo. Tu es quelqu'un d'exceptionnel, tu es un mec unique, avec qui je veux finir ma vie. Tu es loin d'être horrible, et de faire tout mal, d'accord ? »
L'archer se jeta dans les bras de son collègue et le serra de toutes ses forces. L'américain lui rendit son câlin affectueusement. Ils se décollèrent doucement, et se sourirent. Il se dirigèrent ensuite vers la pièce principale. Jesse lui dit, avec un grand sourire.
« On va fêter le bébé de ton frère et Angela avec de l'alcool ! C'est pas trop bien ça ? Hanzo lui lança un faible sourire.
— Je ne suis pas fan de ce genre de boisson..
— Ah ouais ? Dans ce cas, je me demande pourquoi Genji à commander du saké... Peut-être pour lui... Le japonais se retourna d'un coup, ses yeux s'illuminant d'un coup.
— Du saké ?
— Tu aime ça ?
— On peut dire ça.
— Cool ! On va pouvoir se prendre une cuite ensemble alors ! »
" Une cuite " ? Quelle était donc cette expression encore ? Le japonais ne répondit rien, une nouvelle fois. Ils rentrèrent dans la salle principale, où une musique entraînante s'était installée. Après quelques gâteaux d'apéritifs, la musique se coupa soudainement.
Un rond se forma, avec au milieu Genji et Angela. La blonde fixait son copain avec étonnement. L'archer sentit le coup venir. Le cyborg posa un genou à terre. Les yeux du médecin s'écarquillèrent. Le ninja ouvrit une cavité de son armure, et en sortis une petite boîte blanche.
Il l'ouvrit, et la blonde découvrit une petite bague argentée ornée d'un petit diamant bleu. La lèvre inférieure d'Angela trembla. Elle fixa le bijou puis les yeux de Genji. Celui-ci commença de parler, avec une voix pleine d'émotion.
« Angela. J'ai vécu des moments merveilleux avec toi. Tu es la plus belle femme du monde, la plus gentille, et je ne te cache pas que tu es parfaite.. Nous allons bientôt être parents, et tu n'imagine même pas comment je suis heureux. Maintenant, je te le demande officiellement. Veux tu être ma femme ? La blonde porta ses mains à sa bouche, et des larmes de joie envahir ses yeux. Elle se jetta dans ses bras en riant.
— Bien sûr que oui idiot ! »
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