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« Genji. »

Un pressentiment parcourut le corps d'Alicia. Son visage basané blanchit. Ses amis, de grands gaillard tatoués, la toisèrent avec interrogation. Ils n'eurent pas besoin de poser la question, la femme leurs répondit, ses iris ambres eurent des tics stressés. Elle murmura.

« Jesse. Les gars. On bouge, et on retourne en Suisse. Un homme, dont les cheveux étaient teints en un rouge bordeaux sursauta.
— Quoi ? Mais-
— Discute pas. On retourne en Suisse. C'est un ordre. »

Malgré leurs questions, les hommes ne dirent rien et suivirent alors leur chef. Ils n'étaient pas loin du pays, mais tout de même.

(...)

Ancy, elle, bouillonnait dans sa haine compulsive depuis quelques heures. Comme une lionne en cage, elle tournait, marchait, sautillait, et frappait. Ses membres réclamait tellement vengeance. Mais son esprit lui, plus réfléchit, savait.

Ils n'étaient que sept. Attaquer La Griffe à sept, sans même avoir de plan, c'était du suicide. Et la brune n'avait pas vraiment prévu de mourrir aujourd'hui. Les adolescents étaient là, silencieux dans la salle des fêtes en ruine du village.

La franco-chinoise se dit alors vaguement que Genji et Angela devaient être vachement dégoûtés de leur fête de mariage. Soudainement, des policiers rentrèrent dans la pièce, armes à la main. La seule fille du groupe se prit alors de dégoût pour les hommes. Ils arrivaient tellement en retard.

Elle allait le leurs reprocher, mais Abran se mit alors devant elle, en sortant une petite carte de son jean, pour commenter en anglais, pour que les suisses le comprenne un minimum.

« Abran Delávi. Je suis un apprenti à l'armée nationale, section F, rang cinq. Cet endroit est vide. Nous avons étés attaqués par La Griffe. Occupez vous des blessés dans le village. Ici, tout va bien. »

La fille adoptive de Jesse toisa l'espagnol avec dureté. Comprenants que ce garçon pouvait régler la situation dans cette salle, les policiers partirent, après quelques autres explications. Furibonde, comme toujours, Ancy se tourna vers l'homme qui l'aimait.

« Qu'a tu fais ? Je voulais leur faire comprendre leur idiotie !!! »

Aux souvenirs de la haine que lui portait la jeune femme, de la tristesse monta aux yeux du blondinet, mais il tenu bon, et la regarda, le moins haut possible avec une pointe de respect.

« Ta haine est totalement humaine Ancy. Mais ces gens ne sont pas entraînés pour arriver dans les secondes qui suivent un drame. Ne les blâmes pas s'il te plaît... Ils ne font que leur travail. »

La brune écarquilla un instant les yeux. Puis, fronça de nouveau les sourcils, pour s'éloigner en tapant des talons du futur militaire. Pendant un instant, le blond avait pu faire face à la femme de sa vie (du moins à ses yeux). Dès qu'elle fut loin, il soupira.

Il avait réussi à gagner sur ce point là avec elle. Mais jusqu'à combien de temps ? Ancy avait trop de caractère. Ça lui plaisait, mais il sentait que la conquérir allait être compliqué. Surtout si elle restait centrée sur ses affaires de vengeance qui lui prenait exactement quatre-vingt-dix-huit pour-cent de son esprit, pour un pour-cent pour son père et un pour-cent pour la glace à la noisette.

Mais il appréciait les défis. Abran se tourna vers ses amis qui le toisait avec amusement. Eux, il savaient tout.

(...)

Hanzo moisissait dans sa cellule, paupières closes. Après la proposition de Gabriel, qu'il avait gentiment refusé, le Faucheur n'était plus revenu le voir, à son plus grand plaisir. Ses dragons l'avait appelé plus de dix fois à sortir de son corps physique pour espionner les ennemis, mais par peur de croiser son ex amant, l'archer avait refusé à chaque fois.

Il n'avait envie de rien. Il voulait juste rester là à attendre que le temps passe, qu'on vienne le tuer pour pouvoir abréger ses souffrances au cœur, depuis que Jesse les avaient trahis. Il avait clairement l'impression que son organe vital allait se déchirer à n'importe quel moment.

Alors il attendait, sans patience, ni impatience.

Soudainement, son instinct s'attisa. Ses dragons s'affolèrent. Quelque chose se passait. Il ouvrit vivement les yeux. Son cœur s'accélèra. Avec horreur, il vit que les quelques pierres dans sa prison voletaient dans une lueur verte. L'atmosphère pesait. Une sorte de puissance astrale appuyait sur le dos du noiraud.

Il voulu se relever, mais ses chaînes l'en empêchait. Son instinct paniqua affreusement. Ce n'était pas l'idée de mourir qui lui provoquait ceci. Mais un de ses proches était en danger. Ou plutôt il provoquait un danger. Les traces astrales étaient pour l'instant très floues, et il ne pouvait pas trop comprendre.

Hanzo n'arrivait pas à distinguer le message. Une secousse, semblable à un tremblement de terre prit alors la pièce, et sûrement tout le bâtiment. Ni une, ni deux, l'archer ferma les yeux, et se sépara de son corps physique. Ses deux dragons portaient un air grave, et semblaient avoir oublier leurs différents.

Quelque chose de plus important se passait. Il remarqua aussi que son dragon du nord se tenait le torse de manière souffrante. Le turquoise grinça, les dents serrées.

« C'est Soba. Soba ? Tout l'esprit du japonais se fit vide, avec désormais qu'une chose dedans. Il souffla, désemparé.
— Genji. »

Avec précipitation Hanzo se rappela avec horreur les mots de Gabriel. Ils allaient tous les tuer. L'archer se rendit compte alors de son égoïsme. Il n'y avait pas que Jesse qui comptait. Son frère, son neveu, et sa belle-sœur étaient eux aussi en danger.

En courant, il se dépêcha d'allait vers les fumées vertes qui parcourraient le sol.

Une nouvelle secousse et des cris pleins de haine se fit sentir. En se rapprochant, le japonais pu mieux distinguer la puissance. Une colère, une rage incontrôlable semblait prendre possession de son cadet. L'archer souffla une nouvelle fois.

« Angela, Armin. »

Seuls eux deux pouvait provoquait un tel sentiment chez le cyborg. Ses seules nouvelles raisons de vivre, sa femme et son fils. Hanzo fut lui aussi prit d'une haine invraisemblable.

Son frère avait souffert toute sa vie, à partir du moment où son aîné l'avait à moitié tué. Enfermé dans des pièces mécaniques, il fallait qu'il réussissent à ne pas céder à l'envie d'en finir avec le corps qu'il ne supportait plus.

Hanzo n'allait pas laisser La Griffe détruire la vie de son cadet une deuxième fois.

Il allait tous les tuer.

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