« Bien dormi ? »
Le noiraud sortis doucement de son sommeil. Il était étrangement de bonne humeur ce matin. Évidement, pour Hanzo, de bonne humeur ne signifiait pas avoir le sourire, mais tout simplement ne pas avoir envie de tuer quelqu'un dès le matin.
Il s'étira, et se leva, toujours en boxer noir. Il se dirigea vers sa salle de bain personnelle. Mais quand il rentra, un cowboy poilu était dans le bain en train de se prélasser. Son premier réflexe fut d'hurler, et de refermer la porte dans un claquement sourd.
Choqué, il resta immobile, dos sur la porte de la pièce. Une voix suave retentis.
« Holà Chérie ! Comment ça va ? Bien dormi ? En grinçant des dents, Hanzo prit son courage à deux mains, et ouvrit la porte doucement, pour regarder Jesse avec haine.
— Sort de ma salle de bain. »
L'américain lui lança un sourire sournois, et se leva du bain. Le japonais cria une deuxième fois en se cachant des yeux. Il était nu, évidement. En principal, l'archer n'était pas vraiment pudique, mais ses valeurs et son code moral l'empêchait de regarder un homme nu dans les yeux.
Il soupira, et se mit de dos en attendant que le cowboy s'habille. Mais Jesse ne fit pas la chose attendue. Il passa ses main mouillées dans le cou et lui souffla doucement dans la nuque. Hanzo sursauta et par réflexe, il lui envoya un coup de coude dans le ventre.
« Hey ! T'as faillis me castrer là !
— Rhabille toi. Hanzo entendit le cowboy reculer et le bruit d'une serviette essuyer son corps.
— T'as bien dormi ? Le japonais prit un ton odieux.
— La meilleure nuit depuis cinq ans. Jesse ria.
— Meilleure que la nuit avant mon départ ? Cette fois, l'archer marqua une pause avant de répondre, d'un ton ironique.
— Je ne sais pas. Je ne me souviens pas. L'américain ne ria pas cette fois, mais Hanzo devina un sourire dans ses paroles.
— Moi, je connais la raison de ta bonne humeur. Hanzo redevint détestable.
— Ah oui ? Moi aussi.
— C'est vrai, que quand un mec magnifique dort à côté de toi et qu'il te tripote toute la nuit, tu ne peux que bien dormir. Le japonais sursauta de colère.
— QUOI ??? Le cowboy rigola une nouvelle fois.
— Ton gémissement est toujours aussi excitant Chérie. »
Pris d'une haine compulsive, Hanzo sortis en claquant des talons de la salle de bain. Il prit un jean noir et un pull et les enfila rapidement. Il grogna en pensant qu'il aurait dû fermer sa fenêtre à clef la veille. Il prit son arc et ses flèches pour les ranger sur son épaule.
Il ferma donc toutes les fenêtres à clefs, et il sortis de sa chambre, toutes ses clefs à la main. Jesse sortit de la salle de bain, et eu à peine le temp d'appeler l'archer qu'il l'avait enfermé dans sa chambre. L'américain frappa à la porte, mais trop tard.
Le japonais fronça les sourcils de rages en face des agents d'Overwach qui le regardait avec de grands yeux étonnés. Hanzo regarda son frère.
« J'ai réussi à capturer un dangereux prédateur sexuel dans cette chambre. Angela paniqua automatiquement.
— Quoi ? Oh mon dieu c'est horrible !!! Qui est-ce ??? Genji lui posa une main affective sur l'épaule.
— Du calme, ce n'est que Jesse. La blonde soupira.
— Oh, tout va bien dans ce cas. Le japonais fixa son cadet, surpris. Je l'est vu rentrer dans ta chambre hier.
— Et tu n'a rien fais ???
— Non. »
Les deux frères se regardèrent longuement, de l'électricité dans l'air. Hanzo attrapa l'épaule de son cadet et le prit à l'écart des autres.
« Pourquoi ?
— J'ai beaucoup réfléchis, Han'. Jesse est le seul qui peut t'emmener sur le chemin de la rédemption.
— Seul l'HONNEUR peut aller sur le chemin de la rédemption !
— Tu ne comprend pas. Les dragons te montent à la tête !
— C'est faux ! L'honneur est plus fort que tout !
— Mais regarde toi mon frère ! Tu n'a plus qu'en tête le fait de tuer les criminels, dormir, boire, manger du fraisier en masse et de déchaîner sur des robots d'entraînements, sous prétexte de ne pas vouloir grossir ! L'archer s'indigna.
— C'est complètement faux ! Genji pencha la tête. Son frère le quitta un instant des yeux. Bon. Cette dernière phrase était peut-être vraie.
— Écoute. Soit tu décide de faire le premier pas avec Jesse, soit je m'en mêle.
— C'est hors de questions ! T'es deux propositions sont complètement idiotes !
— Très bien. »
D'un geste habile, le cyborg piqua les clefs de la chambre à son aîné, et hurla un cris qui ressemblait beaucoup à celui de Tarzan. D'un coup, tout les agents d'Overwatch présents dans le salon se jetèrent sur lui, pour le maintenir immobile. Il grogna, regardant son frère haineusement.
« Qu'elle est cette farce ??? Genji ria.
— Je te laisse vingt-quatre heures mon frère. Essaie de ne pas le tuer.
— Non ! ATTENDS !!! Le ninja ouvrit la porte, sur un Jesse désemparé. Celui-ci balbutia, les mains devants en signe de paix.
— Je te jure, Chérie, j'ai rien à voir avec tout ça ! Hanzo hurla.
— Alors aide moi imbécile !
— Hey, attends... Je dis que j'avais rien à voir, pas que j'étais contre. L'archer se débâtis une nouvelle fois, sans succès. Il grogna.
— Et la mission ? Je ne devais pas garder Armin ? Son frère sembla lui sourire à travers son masque.
— Hana est trop énervée pour se battre avec du sang froid, elle resteras ici. Hanzo toisa la jeune gameuse avec l'impression désagréable d'être trahi. La brune en profita pour finir d'enfoncer le clou.
— D'ailleurs, j'ai passer une très mauvaise nuit, et j'aimerais dormir pour rattraper mes heures de sommeil, donc si tu pouvait éviter de gémir comme cette nuit, ça serait sympa, en plus ma chambre est juste à côté de la tienne. »
Les autres personnes se retournèrent vers l'archer, rouge comme du sang frais et vers Jesse qui souriait innocemment. Visiblement, Genji n'était pas au courant de cette information, et resta silencieux un instant, fixé sur son frère. Il finis par continuer comme si Hana n'avais pas rajouté cette donnée supplémentaires.
« Bref. Je te laisse un jour. Bien sûr, nous avons préparé vos plateaux repas qui vous seront distribués par notre informatrice ici présente. La coréenne ria.
— Si j'oublie pas ! Ça serait balo. L'archer commença à paniquer.
— Oh pitié Genji ! »
Sous le masque du cyborg, on aurait presque put deviner une expression sadique, quand il poussa son aîné dans la chambre, avant de la fermer à doubles tours.
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