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Critiquons, mon ami célèbre.


C'est une publication un peu spéciale que je vais faire. Nous avons tous participé à des projets d'entraide et si ce n'est pas le cas nous avons tous été soumis à la critique de lecteurs bien intentionnés. Cependant, je suis une scientifique, non sceptique, mais j'aime balancer les convictions dans tous les sens et les confronter avec des sources plus ou moins fiables. Chez moi, j'appelle ça de l'évidence based medecine (ebm), c'est-à-dire la source Wikipédia ne vaut pas mon étude en double-aveugle faite par mon collectif de chercheur qui bossent dessus depuis 10 ans... bref, le nivellement de l'exactitude des propos... et associé à celà, le mythe du guide de bonne pratique de l'Écrivain, by Wattpad... 

Petit disclaimer, ce sujet est autant pour amuser que pour nous rappeler : "eh, mec, on n'est pas des Victor Hugo ni des Hemingway, restons critiques de notre propre critique." (je suis la première, à arriver avec mes gros sabots, en ramenant ma science avec ma bouche en cul de poule, alors que la seule science dont je suis une professionnelle, ne se réfère qu'à la biologie et la médecine.)

Je vais vous présenter un texte, que je vais commenter en version entraide wattpadienne...

A la fin je vous dirai quel était l'auteur et l'œuvre.


On commence : 


***

Le 24 mai 1863, un dimanche, mon oncle, le professeur Lidenbrock, revint précipitamment vers sa petite maison située au numéro 19 de Königstrasse, l'une des plus anciennes rues du vieux quartier de Hambourg. La bonne Marthe dut se croire fort en retard, car le dîner commençait à peine à chanter sur le fourneau de la cuisine.

==>"hello, @"auteurpasconnudébutant. Je trouve ta phrase longue, essaie de faire plus court."

« Bon, me dis-je, s'il a faim, mon oncle, qui est le plus impatient des hommes, va pousser des cris de détresse.

– Déjà M. Lidenbrock ! s'écria la bonne Marthe stupéfaite, en entrebâillant la porte de la salle à manger.

– Oui, Marthe ; mais le dîner a le droit de ne point être cuit, car il n'est pas deux heures. La demie vient à peine de sonner à Saint-Michel.

– Alors pourquoi M. Lidenbrock rentre-t-il ?

– Il nous le dira vraisemblablement.

– Le voilà ! je me sauve, monsieur Axel, vous lui ferez entendre raison.  »

==>"Alors sur tout se passage, il manque terriblement d'incises."

Et la bonne Marthe regagna son laboratoire culinaire.

Je restai seul. Mais de faire entendre raison au plus irascible des professeurs, c'est ce que mon caractère un peu indécis ne me permettait pas. Aussi je me préparais à regagner prudemment ma petite chambre du haut, quand la porte de la rue cria sur ses gonds ; de grands pieds firent craquer l'escalier de bois, et le maître de la maison, traversant la salle à manger, se précipita aussitôt dans son cabinet de travail.

==>"Encore une phrase longue, je sens que je vais me perdre. Essaie de faire des phrase plus courte, c'est plus digest."

Mais, pendant ce rapide passage, il avait jeté dans un coin sa canne à tête de casse-noisettes, sur la table son large chapeau à poils rebroussés, et à son neveu ces paroles retentissantes :

« Axel, suis-moi ! »

Je n'avais pas eu le temps de bouger que le professeur me criait déjà avec un vif accent d'impatience :

« Eh bien ! tu n'es pas encore ici ? »

Je m'élançai dans le cabinet de mon redoutable maître.

Otto Lidenbrock n'était pas un méchant homme, j'en conviens volontiers ; mais, à moins de changements improbables, il mourra dans la peau d'un terrible original.

Il était professeur au Johannaeum, et faisait un cours de minéralogie pendant lequel il se mettait régulièrement en colère une fois ou deux. Non point qu'il se préoccupât d'avoir des élèves assidus à ses leçons, ni du degré d'attention qu'ils lui accordaient, ni du succès qu'ils pouvaient obtenir par la suite ; ces détails ne l'inquiétaient guère. Il professait « subjectivement », suivant une expression de la philosophie allemande, pour lui et non pour les autres. C'était un savant égoïste, un puits de science dont la poulie grinçait quand on en voulait tirer quelque chose : en un mot, un avare.

==>"Tout ce paragraphe est trop, j'ai dû relire deux fois pour comprendre." 

Il y a quelques professeurs de ce genre en Allemagne.

Mon oncle, malheureusement, ne jouissait pas d'une extrême facilité de prononciation, sinon dans l'intimité, au moins quand il parlait en public, et c'est un défaut regrettable chez un orateur. En effet, dans ses démonstrations au Johannaeum, souvent le professeur s'arrêtait court ; il luttait contre un mot récalcitrant qui ne voulait pas glisser entre ses lèvres, un de ces mots qui résistent, se gonflent et finissent par sortir sous la forme peu scientifique d'un juron. De là, grande colère.

==>"Je pense qu'il manque un verbe, ce n'est pas une phrase. et ça ne veut rien dire. peut-être tu voulais dire : de la grande colère. mais là aussi ça ne fonctionne pas"

Or, il y a en minéralogie bien des dénominations semi-grecques, semi-latines, difficiles à prononcer, de ces rudes appellations qui écorcheraient les lèvres d'un poète. Je ne veux pas dire du mal de cette science. Loin de moi. Mais lorsqu'on se trouve en présence des cristallisations rhomboédriques, des résines rétinasphaltes, des ghélénites, des fangasites, des molybdates de plomb, des tungstates de manganèse et des titaniates de zircone, il est permis à la langue la plus adroite de fourcher.

==>"La phrase est longue et il y a beaucoup de noms qu'on ne comprend pas, peux-tu mettre un lexique ou nous les expliquer. Tout le monde n'est pas cristalologue."

Donc, dans la ville, on connaissait cette pardonnable infirmité de mon oncle, et on en abusait, et on l'attendait aux passages dangereux, et il se mettait en fureur, et l'on riait, ce qui n'est pas de bon goût, même pour des Allemands. Et s'il y avait toujours grande affluence d'auditeurs aux cours de Lidenbrock, combien les suivaient assidûment qui venaient surtout pour se dérider aux belles colères du professeur !

==>"cette phrase est lourde, beaucoup trop. tu mets 3 "et" à la suite, c'est pas agréable à lire."

Quoi qu'il en soit, mon oncle, je ne saurais trop le dire, était un véritable savant. Bien qu'il cassât parfois ses échantillons à les essayer trop brusquement, il joignait au génie du géologue l'œil du minéralogiste. Avec son marteau, sa pointe d'acier, son aiguille aimantée, son chalumeau et son flacon d'acide nitrique, c'était un homme très fort. À la cassure, à l'aspect, à la dureté, à la fusibilité, au son, à l'odeur, au goût d'un minéral quelconque, il le classait sans hésiter parmi les six cents espèces que la science compte aujourd'hui.

Aussi le nom de Lidenbrock retentissait avec honneur dans les gymnases et les associations nationales. MM. Humphry Davy, de Humboldt, les capitaines Franklin et Sabine, ne manquèrent pas de lui rendre visite à leur passage à Hambourg. MM. Becquerel, Ebelmen, Brewster, Dumas, Milne-Edwards, Sainte-Claire-Deville, aimaient à le consulter sur des questions les plus palpitantes de la chimie. Cette science lui devait d'assez belles découvertes, et, en 1853, il avait paru à Leipzig un Traité de Cristallographie transcendante, par le professeur Otto Lidenbrock, grand in-folio avec planches, qui cependant ne fit pas ses frais.

==>"Alors, là ça fait trop. Trop de personnages. On s'y retrouve plus. qui est qui ? fais attention à ne pas noyer ton lectorat."

Ajoutez à cela que mon oncle était conservateur du musée minéralogique de M. Struve, ambassadeur de Russie, précieuse collection d'une renommée européenne.

Voilà donc le personnage qui m'interpellait avec tant d'impatience. Représentez-vous un homme grand, maigre, d'une santé de fer, et d'un blond juvénile qui lui ôtait dix bonnes années de sa cinquantaine. Ses gros yeux roulaient sans cesse derrière des lunettes considérables ; son nez, long et mince, ressemblait à une lame affilée ; les méchants prétendaient même qu'il était aimanté et qu'il attirait la limaille de fer. Pure calomnie : il n'attirait que le tabac, mais en grande abondance, pour ne point mentir.

Quand j'aurai ajouté que mon oncle faisait des enjambées mathématiques d'une demi-toise, et si je dis qu'en marchant il tenait ses poings solidement fermés, signe d'un tempérament impétueux, on le connaîtra assez pour ne pas se montrer friand de sa compagnie.

Il demeurait dans sa petite maison de Königstrasse, une habitation moitié bois, moitié brique, à pignon dentelé ; elle donnait sur l'un de ces canaux sinueux qui se croisent au milieu du plus ancien quartier de Hambourg que l'incendie de 1842 a heureusement respecté.

La vieille maison penchait un peu, il est vrai, et tendait le ventre aux passants ; elle portait son toit incliné sur l'oreille, comme la casquette d'un étudiant de la Tugendbund ; l'aplomb de ses lignes laissait à désirer ; mais, en somme, elle se tenait bien, grâce à un vieil orme vigoureusement encastré dans la façade, qui poussait au printemps ses bourgeons en fleurs à travers les vitraux des fenêtres.

Mon oncle ne laissait pas d'être riche pour un professeur allemand. La maison lui appartenait en toute propriété, contenant et contenu. Le contenu, c'était sa filleule Graüben, jeune Virlandaise de dix-sept ans, la bonne Marthe et moi. En ma double qualité de neveu et d'orphelin, je devins son aide-préparateur dans ses expériences.

J'avouerai que je mordis avec appétit aux sciences géologiques ; j'avais du sang de minéralogiste dans les veines, et je ne m'ennuyais jamais en compagnie de mes précieux cailloux.

En somme, on pouvait vivre heureux dans cette maisonnette de Königstrasse, malgré les impatiences de son propriétaire, car, tout en s'y prenant d'une façon un peu brutale, celui-ci ne m'en aimait pas moins. Mais cet homme-là ne savait pas attendre, et il était plus pressé que nature.

Quand, en avril, il avait planté dans les pots de faïence de son salon des pieds de réséda ou de volubilis, chaque matin il allait régulièrement les tirer par les feuilles afin de hâter leur croissance.

Avec un pareil original, il n'y avait qu'à obéir. Je me précipitai donc dans son cabinet.


==> " je fais mon commentaire, global. Des paragraphes trop longs et des phrases trop longs. Essaie de simplifier. Tu fais très peu de description, c'est dommage. De plus, tu n'as pas fait de prologue, alors qu'il FAUT toujours un prologue dans une histoire. Tu annonces trop de personnages et s'est donc brouillon. De plus tu as répété trop de fois le terme "mon oncle". Je pense que tu as beaucoup de potentiel et que ton histoire doit être bien. Bonne continuation et beaucoup de succès"

***

Voilà voila. Je viens de présenter une critique version wattpadienne de : Voyage au Centre de la Terre de Jules Vernes (que j'aiiiiiiiime énormément)

Je ne peux que vous conseiller de lire des grands classiques, l'œuvre de Jules Vernes est atemporelle. C'est une merveille, un bijou, du patrimoine pour moi.

J'espère ne pas avoir irrité trop de gens. L'idée de mettre un Auteur incontesté et incontestable sous le pilori wattpadien est une expérience qui peut nous secouer les puces. Je me suis retrouvée dans cette commentatrice, nous sommes tous un peu cette commentatrice. Il est toujours bon de partager nos avis, c'est enrichissant et permet de nous faire évoluer. Toutefois, gardons en tête de moduler les analyses et toujours pondérer l'information reçue. Est-ce que ce que j'ai appris sur la plateforme est une vérité pure, une règle immuable ? Je pense qu'il y a du très bon à tirer, c'est cathartique. N'oubliez pas de lire, de tout, et  pas que sur cette plateforme.


Amicalement, Yiig.

(ps : si vous trouvez ça déplacé, faites m'en part)

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