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chapitre 11

Une fois dans le couloir sombre, Peter prend le temps d'écouter et d'analyser la situation. Les trois acolytes semblent toujours être dans les bras de Morphée. Chose qui lui facilite grandement la tâche.

Silencieux en mode Spider-Man, il se rapproche de la cellule d'Angel. Il sait qu'il peut compter sur elle pour l'aider.

Quand il arrive à la hauteur de cette dernière, il voit la jeune fille, ses doigts serrés autour des barreaux. Elle le regarde intensément. Il peut voir dans la profondeur de ses abysses sombres, un mélange de peur et d'impatience. C'est aussi un peu ce qu'il ressent.

Il tire sur le levier permettant de la libérer, sa porte s'ouvre en un frottement désagréable contre le sol gris. Immédiatement, la jolie brunette se précipite dans ses bras. Il la serre contre lui brièvement avant de saisir sa main dans la sienne et de faire demi-tour.

Ils se dirigent tous les deux au pas de course silencieux vers les autres cachots. Chacun d'un côté, ils ouvrent une à une les portes et autres grilles retenant les enfants.

Les portes grincent et font du bruit, Peter grimace, mais par chance aucun des criminel n'entend quoi que ce soit.

Angel voit la porte en acier pliée de la cellule de Peter et elle fronce les sourcils avant de retourner son attention vers les autres. Comment est-ce possible ? Comment peut-il tordre une porte si épaisse comme si elle n'était faite qu'en papier ? Ce garçon est trop plein de mystères.

Quand tous sont dans le couloir, Peter leur fait face et pose son index sur ses lèvres leur intimant le silence. Tous les enfants le regardent intensément attendant que Peter les dirige. Il jette un regard à Angel avant de lui sourire, il sort le téléphone de sa poche et vérifie encore qu'il soit prêt à appeler avant de le remettre à sa place, puis il se retourne et regarde par-dessus son épaule avant de leur faire un signe.

C'est dans un silence de plomb que Peter les dirige vers la seule issue.

Le jeune héros déverrouille la porte et pose ses mains sur cette dernière. Avec énormément de précaution, il commence à pousser sous le regard médusé des autres.

Puis une paire de mains viennent se positionner à côté des siennes, Angel est là un sourire chaleureux au lèvres,  puis une troisième paire, et une autre et encore une autre chaque gamin présent aide à pousser la porte, ce simple geste le regonfle d'espoir,  quand elle bouge enfin, Peter pense que tout est bientôt fini, son cœur se remplit d'espoir et de joie, l'adrénaline électrise son corps.

Ils vont être libres, chacun retrouvant sa famille.

L'air nocturne s'engouffre dans l'embrasure et leur souffle un avant-goût de liberté, mais le cœur du jeune homme tombe dans son estomac comme une pierre quand il entend un déclic qui n'annonce rien de bon.

- Vite, vite, vite. Dit-il tout bas, les pressant d'agir. Les petits et Angel se demandent ce qui lui arrive. Dehors, dehors. Dit-il dans l'urgence, il les pousse à l'extérieur, quand une sirène hurle dans le couloir, des gyrophares illuminant les murs de rouge. Peter ferme la marche, cette saloperie d'alarme n'était pas là avant. Il repousse la porte avant qu'il ne soit trop tard. Espérant de tout cœur que les hommes seront au moins retenus par cette dernière. Dans un dernier espoir, il tord la poignée et l'arrache avant de la jeter au loin. 

Il se saisit du téléphone presque déchargé et lance l'appel en fuyant au pas de course, toujours à l'arrière pour surveiller les plus jeunes.

À des kilomètres de là, Tony est toujours dans son laboratoire. Il dort devant ses écrans et vit littéralement dans cette pièce depuis l'enlèvement du jeune homme.

Son épouse mène les affaires de son entreprise. Elle ne peut rester là avec lui tout le temps, mais elle passe régulièrement. Peter est si important pour Tony, elle s'est aussi attaché à lui. Comment pourrait-il en être autrement ?

Happy se repose, avachi sur un fauteuil. Pendant que la tante du jeune héros somnole sur le canapé en cuir usé qui trône dans le fond.

Ce canapé, s'il pouvait parler, raconterai tant de choses concernant les nuits d'insomnies du génie. L'homme y a dormi plus d'une fois. Pepper lui a dit qu'il devrait le changer, mais l'homme est attaché à ce meuble. C'est un peu comme s'il avait toujours fait parti de sa vie.

Le milliardaire s'étire et ne cesse d'observer encore et encore les vidéos du kidnapping de son jeune stagiaire.

Des jours de désespoir profond, de peur, d'insomnie, de culpabilité. Tous ces sentiments se mélangent pour ne former qu'une grosse boule qui est coincée dans le creux de l'estomac de Tony. Cette chose lui tord les entrailles et ne cesse de grossir au fur et à mesure des heures et des jours.

Comment, lui, Tony Stark, Iron Man, ne peut-il pas retrouver le gosse qui compte le plus pour lui ?

Des satellites, des ordinateurs, des programmations top niveau, tout ça pour quoi ? Être incapable de retrouver Peter ? Mais quel bon à rien.

C'en est trop. Il craque. Le milliardaire passe ses mains dans ses cheveux, pour qu'elles finissent leur course à l'arrière de son crâne . Il est épuisé, mais il n'a pas le droit d'abandonner, jamais, jamais.

Il jette un regard du côté de May. Elle semble si bien, elle n'a pas dormi depuis des jours.

Pourra-t-il lui dire qu'il est impuissant, nul, incompétent ? La regarder dans les yeux et lui dire que son neveu, la seule personne qui lui reste dans sa vie ne sera jamais de retour ? Qu'il est inapte à retrouver Peter ?

Jamais, jamais.

C'est tout simplement impossible. Il ne le peut simplement pas.

Il soupire encore, les séquences des vidéos passent une à une. Il connaît chaque trait et reconnaît bien le style de Peter. Toujours à se défendre sans trop blesser. Quel gamin stupide, mais quel héros irréprochable. Tony secoue la tête. Ce gosse est trop bon, ce n'est pas possible.

Il baille à s'en décrocher la mâchoire quand F.R.I.D.A.Y intervient.

- Appel entrant. Dit-elle à son boss. Sa voix réveillant Happy et May en sursaut.

- Qui est-ce demande Tony. Il est étonné d'avoir un coup de fil à une heure pareille.

- Correspondant inconnu. L'informe l'intelligence artificielle. Le chauffeur vient le rejoindre suivie de près par la tante du jeune héros.

Se pourrait-il que se soient les kidnappeurs ? Ou bien encore Peter ?

- Prends-le F.R.I.

Un déclic se fait entendre et le son est relayé par l'invention en mode haut parleur pour que tout le monde puisse entendre.

Au début il n'y a qu'un bruit étouffé de pas rapides, d'une course. Des branchages craquent, des pleurs, des sanglots, des souffles.

- Monsieur Stark ?

Les trois adultes sont tellement choqués qu'une seconde, tout s'arrête, plus rien n'a de sens. Ont-ils bien entendu ? Tout se mêle dans leur esprit. Ils sont coincés entre la joie et l'angoisse. Le bonheur de savoir que leur petit est sain et sauf et la terreur qui leur glace le sang de savoir qu'il est peut-être en danger.

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