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Chapitre 11 (PDV: Evalia)

La soirée était belle, enfin de ce que j'avais pu voir, je m'étais endormie à la moitié de cette soirée, bercée par la voix de mon père.

Un père qui me manquait au fil de la semaine, avant que je ne le retrouve le dimanche afin de retrouver le chemin de l'école, où je me retrancherai dans le silence, et cela, sans aucun doute de retour possible.

Abattue, perdue, silencieuse, voilà ce qui définissait mon état, alors que je me retrouvais, enfin, sur la route me reconduisant à lui. Oui, il n'était pas venu me chercher comme maman et Daddy l'avaient fait, mais il avait envoyé Happy. Une alternative que je connaissais par cœur au final.

Happy avait essayé de me tirer les vers du nez, sans succès. Je me tairais à nouveau dans cette solitude, je voulais que se soit mon père qui ait mes premiers mots de la journée, lui, un mot que je donnerais sans doute avec difficulté pour les événements précédents mon départ pour ma mère. En une semaine, j'avais bien eu le temps de réfléchir et de comprendre, que ce qu'il m'arrivait en cours, je l'extériorisais en détruisant la relation que j'avais avec mon père. Et cela me décevait grandement.

Mon regard tourné vers le paysage, je pensais, encore et encore. Une pensée éternelle sans pour autant que cela m'accorde du réconfort, j'étais en manque de mon père, mais ceux que je venais de quitter commençaient aussi à me manquer. Un manque sans fin et jamais rassasié.

J'aurais apprécié que cela le soit cette fois, juste pour que je puisse profiter pleinement de ces nouvelles retrouvailles... Mais c'était perdu d'avance, encore.

Une heure...

Quarante-cinq minutes...

Trente minutes...

Quinze minutes...

Soixante secondes...

Plus rien... J'étais enfin de retour à la maison, l'ennuie s'effaça lorsque je le vis, il semblait avoir attendu lui aussi. Son sourire était vrai cette fois, aucun mensonge, rien. Il semblait être lui-même. Tout simplement un père retrouvant sa fille.

À cette vision, il ne me fallut guère plus de temps pour sortir et aller sauter dans ses bras. Une étreinte qui se fit sans retenue, ma tête enfuit dans son cou, mes jambes autour de sa taille, je retournais dans ce comportement enfantin que j'avais adopté à chaque fois que je pouvais le voir lorsque je n'étais encore qu'au stade de l'enfance pure.

Au fil du temps, je le fis de moins en moins, ce qui était normal lorsque ma garde annuelle fut changée de ma mère à mon père, en raison de mon envie d'être scolarisée dans une des écoles de New-York, questions que je passe un peu plus de temps avec lui. Chose que je regrettais quelque peu avec cette année et surtout avec Olivia. Une Olivia qui ne manquerait pas l'occasion... De me mettre à terre. Mais ce n'était pas le plus important en cet instant.

Mes bras autour de son cou, ma tête enfuie dans ce dernier, je me sentais bien, heureuse, et encore plus lorsque je sentis l'une de ses mains caresser mes cheveux alors que ses lèvres embrassaient mes joues ou encore mes tempes. C'était un premier retour à la normale.

Ce moment pouvait durer une éternité que je ne m'en rendrai guère compte. Il était là, c'était ce qu'il y avait de plus important... Bien plus important.

Le sourire que je lui adressai, bien qu'il ne le remarquât guère, était enfantin, joyeux, signe du manque que j'avais ressentis à son égard toute la semaine durant.

Le temps passait, je ne le comptais plus depuis que j'étais dans ces bras, était-ce seulement quelques instants ? Quelques minutes ? Ou une éternité ? Je n'en savais guère trop rien. Ce que je savais, c'était que ce moment de tendresse allait se terminer d'un moment à l'autre pour reprendre ces interminables disputes...

_Tu m'as manqué papa..., fit-je en un soupir d'apaisement.

_Toi aussi Eva' ! Toi aussi.

Sa voix s'évanouit dans un soupir. Un soupir remplit au contraire de sa définition, par la joie de ces retrouvailles. Ses bras me déposèrent lentement au sol. Son regard se dirigea vers le mien, et éclatait de joie. Une lueur souvent peu aperçut chez lui avant les vacances. Il s'inquiétait pour moi, et je ne m'en étais rendu compte qu'au moment du piratage, et malgré tout ce que je pouvais faire pour tenter de le rassurer, j'échouais.

Il resterait inquiet pour moi jusqu'à sa mort, parce que je suis tout simplement le trésor qu'il a créé avec son amour et sa personne. Un trésor d'une valeur inestimable, mais aussi sa plus grande faiblesse.

Et ça personne ne doit le savoir, ce pourquoi, cet ennuyeux, mais palpitant demi-secret existe encore en vue de ce que le lycée sait à présent de moi.

La douceur de ses mains venait de rencontrer l'humidité de mes joues, je pleurais... Je pleurais de le retrouver, mais aussi d'avoir cette chance de voir que nos disputes s'étaient définitivement envolée tout comme cette histoire de punition que Daddy m'avait enlevé sous prétexte que n'étant pas chez mon père, sa loi ne fonctionnait pas, bien qu'il ait eut raison. Comment se seraient passées nos retrouvailles ? Dans la colère ? La haine ? Et donc certainement pas comme elles se passaient actuellement, dans une joie certaine, et quelque peu clichées comme dans les films, mais aussi avec l'espoir de retrouver la vraie personne qui nous torturait de par son absence...

Et c'était effectivement mon père que je retrouvais, celui qui était vraisemblablement celui qui m'aimait pour ce qui j'étais, sa fille. Son sourire restait intact et déjà loin des prises de bec que nous avions à la rentrée comme balayé d'un revers de la main.

Mes larmes, finalement séchées par mon père, me permirent de me sentir mieux, acceptée. Je le regardais encore et encore, une façon pour moi-même de me rassurer malgré les gestes tendres.

_Pas trop fatiguée par le voyage ?, me demanda-t-il dans un éclat de voix murmuré. Voulait-il que personne n'entende ce qu'il avait à me dire ? Ou pas trop fatiguée de ne pas avoir eu de punition ?

Finalement, il ne l'avait pas oublié... Ce qui lui permit de détruire à sa façon ses retrouvailles. Je soupirai, m'écartant de lui, voir qu'il préférait parler de cela au lieu de profiter de ce moment me répugnait... Voir que ces retrouvailles étaient déjà parties à la poubelle me fit mal, bien trop mal pour me dire qu'il avait été heureux, ne serait-ce même que quelques instant.

Ce mal remplissait mon cœur de regrets, surtout celui de ne pas être restée chez ma mère, aussi celui d'avoir cru que ces retrouvailles allaient se dérouler sans encombre, je m'étais bien trompée.

Mon père restait le même...

Pourtant tout en sachant cela, je me permis de ne pas y répondre. Je ne voulais pas que tout cela se transforme en scène de disputes. Je ne l'aurais pas supporté, tout comme je ne le supportais déjà pas en cet instant. J'avais peur. Peur de vivre prématurément le genre de retrouvailles qu'Olivia me réservait. Malgré tout, elle me revenait sans cesse en tête, alors que le moment ne lui était pas consacré.

À mon manque de réaction, il posa ses mains sur mes épaules, me secouant un peu, j'étais vide, ne réagissait pas. J'étais brisée de l'intérieur. Il recommença une nouvelle fois, puis une dernière fois. Son regard se faisait plus inquiet.

_Evalia... Hey Ho !

_Non... Je suis fatiguée de rien, enfin sauf du fait que tu brises toujours nos moments. J'étais contente de savoir que je t'avais manqué, car c'était aussi le cas pour moi, tu m'as manqué papa. Mais je pensais que tu allais oublier cette histoire de punition au moins une fois... Oui, j'étais punie, certes, mais ce n'était pas important pour moi d'en revenir dessus... Pas important du tout...

Le silence reprit le dessus à la fin de ma phrase, un froissement de chemise se fit entendre avant que je ne retrouve de nouveau coincée dans ses bras. Son odeur enivrant mes narines. L'étreinte reprenait et étrangement cette nouvelle étreinte me donnait une sensation étrange. Plus comme la première. Elle était plus possessive, plus paternelle, étrangement, elle était nous, papa et moi.

Le souffle de papa dans mes cheveux et c'était parfait, et je l'entendais murmurer alors qu'il resserra encore ses bras autour de ma taille, comme si j'étais un ours en peluche.

_Pardonne-moi, Evalia... Tu as raison, ce n'est pas important, tout le contraire de toi, toi, tu es importante pour moi. Excuse-moi princesse, et ne doute jamais sur le fait que tu m'as manqué, car c'est la vérité Eva. Je t'aime et ça personne ne pourra m'en faire dire le contraire, pas même toi. D'accord ?

Je hochais la tête, il avait raison, je ne pouvais pas douter de son amour pour moi, il m'avait fait avec maman : j'étais désirée tout simplement. Certes, leur relation s'est terminée, deux ans après ma naissance, mais je sais qu'ils m'ont toujours voulu, sinon, pourquoi se seraient-ils battus pour ma garde dans un tribunal à huit-clos ?

Je resserrai ma prise sur mon père, respirant lentement contre lui, apaisée, j'étais superbement bien installée, personne ne pourrait m'en séparer. Pourtant, nous changions de pièce, allant dans le salon.

La pièce n'avait pas changé hormis le manque de bouteilles d'alcool sur la table basse ; bouteilles que j'avais aperçues lorsque j'avais piraté J.A.R.V.I.S avec F.R.I.D.A.Y, c'était inquiétant, l'avait-il fait exprès pour que je ne m'en rende pas compte ? Certainement.

Après tout, je n'étais pas censée le savoir...

Papa sourit ensuite, m'ébouriffant les cheveux tout en profitant lui aussi de ce moment, il semblait l'avoir cherché depuis tellement longtemps, l'avoir espéré. Avait-il eu peur que je reste là-bas ? Était-ce possible ? Oui !

La fatigue me prenait un peu. Pourquoi ? La réponse était simple et s'agrémentait de douces caresses, mes cheveux étaient les armes pouvant permettre au dieu du sommeil de m'emporter à ces côtés. Un sommeil mérité, mais pas adéquat pour une telle journée. La seule chose que je voulais réellement, c'était celui qui me procurait ces sensations de bien-être. Je me sentais des plus apaisées. Un moment père/fille n'était-ce pas la meilleure chose qu'il puisse arriver ?

_Papa... Tu sais que je risque de m'endormir à force ?

_Je le sais, mais ça ne me dérange pas que tu dormes, se sera peut-être plus rassurant que de te savoir assez loin de la tour !

_Tu ne préférerais pas plutôt que je t'explique ce qu'il s'est passé hors de la tour pendant mon absence... et toi tu fais pareil ?

_Oui pourquoi pas, même si je sais que tu connais une bonne partie de ma semaine, petite merveille de hacking.

Petite merveille du Hacking ? Il savait donc ?

La gêne me prit assez rapidement, je n'avais pas été assez discrète, mais je m'étais tellement inquiétée que pour moi, tout ce qu'il s'était passé était légitime, allant du hacking à l'espionnage. J'avais besoin de savoir.

Mon cœur battait la chamade de honte ? De déception ou de toute autre chose. J'étais réellement inquiète. M'en voulait-il ? Sans doute malgré le petit surnom affectif qu'il eut utilisé à mon encontre.

Mais ce n'est en rien ce qui semble de déranger, car il continue à me caresser les cheveux. Il n'est que dix heures du matin et le sommeil me reprend déjà.

_ Mais avant ça reposes toi un peu princesse, la route a été longue.

_Oui... Extrêmement longue, papa !

Sur ces mots, Morphée vint à ma rencontre et je m'endormis dans ces bras et cela ne semble pas nous déranger, ça fait du bien finalement de rentrer.

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Et Voilà, le chapitre 11 d'Evalia est terminé. L'action devrait sans doute arrivé prochainement! Ici les retrouvailles!

Alors je voudrais vous remercier d'être si nombreux à lire la fanfic! Alors encore merci! Bientôt les 6000 vues! Merci.

Au faites, j'ai enfin mes 100 abonnés, encore merci à vous, je vous aime tellement!

Kissouille!!!

GhostAdventures-SLG

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