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Chapitre 1 : L'espèce humaine et moi

      Ce matin-là, je courais pour me rendre au lycée, ce qui était habituel. Cependant, le fait je ne sois pas en retard l'était. Pour une raison inconnue, je m'étais réveillé tôt ce matin sans parvenir à me rendormir. Je franchissais les grilles du lycée quand je remarquais une étrange tension. Plusieurs groupes d'élèves étaient réunis et parlaient à voix basse, et ce à presque tous les coins de la cour. Intrigué, j'essayais de me rapprocher du groupe le plus proche, des gens de ma classe. Une fille blonde était le centre de l'attention.

- Mais si, je vous assure, je les ais entendu hurler cette nuit, c'était effrayant !

Visiblement, beaucoup de ses camarades peinaient à la croire, bien qu'eux-mêmes mal à l'aise. Un garçon aux cheveux noirs et mal coiffés renchérit :

- Mais ils sont censés avoir disparus depuis plus de 100 ans maintenant, c'est impossible qu'ils aient pu survivre. Ils ne sont que des légendes à présent, personne n'en a jamais revu.

- Je ne suis pas la seule à les avoir entendus, demande à Chris !

Le dénommé Chris bredouilla une phrase incompréhensible, se dandinant sur ses pieds, ce qui semblait agacer le garçon aux cheveux ébènes, qui lui lança un regard significatif.

- Je... C'est vrai, moi aussi... je les ai entendus...

- Foutaises !

Énervé, il se retourna brusquement et manqua de me rentrer dedans. Ma soudaine apparition surprit tout le monde et fit oublier les tensions naissantes pendant quelques instants.

- Terry ! Tu es en avance, quel est le miracle qui t'a fait arriver à l'heure ?

Je regardais la fille qui m'avait adressé la parole, cherchant un moyen de détourner la colère du garçon vers un autre sujet de conversation.

- Rien de spécial, je n'arrivais plus à dormir, c'est tout.

Je haussais les épaules et décidais de ne pas m'attarder, je ne voulais pas d'ennuis avec ce type pas des plus sociables.


     Je me dirigeais vers la salle de classe en glanant quelques informations par-ci par-là. Peu importe où j'allais, le sujet de conversation était le même. Je souriais en pensant que toutes ces rumeurs allaient nourrir les esprits sans cesse affamés de ragots. Mais cela ne m'intéressait en rien. Je trouvais tous ces jeunes groupés à parler de tout et de rien totalement idiots. Bon, ce matin j'avais cours d'économie avec M.Braux, que je n'appréciais pas spécialement, avec son attitude trop carrée. Salle 03, je me plante devant la porte et attends, remarquant que personne n'était encore là. En même temps, la cloche n'avait pas sonnée, mais le prof déjà assis à son bureau m'incita à approcher et me réclama la justification de mes absences, qui n'étaient même pas dans son cours... Je vais m'asseoir à ma place en maugréant, cette journée commençait mal. J'eus soudainement une étrange impression. La salle de classe vide était oppressante. Je m'agitais sur ma chaise quand la cloche sonna, à mon plus grand soulagement. Tous les élèves me fixèrent intensément, ce que je pouvais comprendre sans mal. Codd, mon meilleur, et accessoirement mon seul ami, en particulier. Sa surprise me fit sourire. Juste pour le voir comme ça plus souvent, venir en avance ne me dérangerais pas.


     A la pause il me rejoignit à notre place habituelle, un peu à l'écart derrière quelques maigres buissons.

- Que t'es-t-il arrivé pour que sois en classe avant tout le monde ? Tu n'aurais pas pu dormir cette nuit à cause de ça ?

- Pas vraiment, je n'ai rien entendu. C'est quoi cette histoire au juste ?

- Je ne sais pas trop, apparemment quelques personnes l'ont entendu et ont répandu la rumeur comme quoi ils seraient là.

- C'est ridicule, cela fait plus de 100 ans que plus personne n'en a vu.

- Mais cela ne veux pas forcément dire qu'ils se sont plus là, ils savent peut-être très bien se cacher.

Un long silence s'installa, brisé par un éclat de voix.

     Codd et moi regardèrent dans la direction d'où venait tout ce bruit. Une fille se faisait harceler par un groupe de quatre garçons. Le plus grand lui attrapa le poignet et le serra, ce qui arracha un petit cri de douleur à la fille. Je m'approcha. L'agresseur avait l'air plutôt fort. Il me semblait avoir entendu parler de lui dans un tournoi de karaté. Il leva son poing et Codd n'eut pas le temps de me retenir que le mien volait dans sa figure. Karaté ou pas, j'allais le réduire en bouillie. Le sang de mon adversaire coulait de son nez tandis que le mien battait dans mes veines. Il se releva et me lança un regard noir. Si ses yeux avaient eu des mitraillettes je serais mort sur place. Cette idée m'amusa et je souris à mon insu, ce qui eut pour résultat de l'énerver encore plus.

- Attrapez-moi cet enfoiré !

Les trois autres se jetèrent sur moi sans la moindre hésitation. Pas assez rapidement. J'esquivais les coups et je cueillis le premier avec mon genou dans son estomac, le second avec mon coude dans la tempe. Le dernier sembla hésiter en voyant deux de ses camarades tomber à terre en l'espace de cinq secondes. Erreur fatale. J'en profitais pour lui assener un coup bien placé, et l'effet fut immédiat, sa face rencontra le bitume sans la moindre délicatesse. Satisfait de cette démonstration de force, je me tournais vers le chef, dont l'expression était indéchiffrable. Il maugréa.

- Bande de bons à rien.

Il retira sa veste et se mit en position de combat. Il semblait confiant, bien trop. Soit il cachait réellement quelque chose, soit il bluffait et était complètement idiot. Il s'avança et je fis de même. La rapidité de son coup me surprit et j'évitais de justesse son poing qui me frôla la joue. Je m'apprêtais à lui porter un coup de pied dans le buste mais ma jambe rencontra son bras et il resserra sa garde. Il profita de mon instant d'immobilité pour attraper mon pantalon et me mettre à terre. Il m'avait coincé, je ne pouvais pas me dégager. C'est à ce moment que je réalisais que mes expériences en combats de rues ne valaient rien contre une personne entraînée. La cloche sonna et notre professeur de sport, M.Schlasser arriva en compagnie de Codd. Le professeur examina la scène et ses yeux allèrent de la fille qui n'avait toujours pas bougé aux trois types étendus au sol, et enfin au karatéka et moi. Son regard sévère ne présageait rien de bon.


      C'est pour cela que je me trouve actuellement en face du proviseur avec quatre heures de colle et un mot pour les parents. Mon adversaire était exclu pour une semaine. La fille quant à elle s'était enfuie sans demander son reste. Je rageais intérieurement. Ce type avait blessé ma fierté en me plaquant ainsi au sol devant la fille que j'essayais de sauver et mon meilleur ami.

     En rentrant du lycée, Codd lorgnait dans ma direction. Une lueur interrogative se reflétait dans ses yeux oranges et il passa sa main dans un mouvement gêné dans sa chevelure rousse.

- Poses ta question, tu m'agace à rester silencieux !

- Ce n'est pas vraiment une question... Mais je pense vraiment que tu devrais arrêter de te fourrer dans de tels ennuis à force de te battre.

Je me contentais de hausser les épaules. Je remarquais en tournant la tête que de l'autre côté de la route se trouvait la fille que j'avais sauvé. Elle m'avait vu aussi et se dirigea vers moi.

- Heu... Merci pour tout à l'heure...

- Ce n'est rien.

Elle resta encore un petit moment ainsi et je remarquais qu'elle rougissait légèrement. Je souriais intérieurement bien que je n'avais pour le moment aucune envie de sortir avec quelqu'un. Il arrivait souvent qu'une fille se présente à moi pour se déclarer. Beaucoup de garçons enviaient mon physique, mes cheveux bruns et mes yeux bleus. La fille se détourna et partit en courant. Un peu surpris par son geste, je décidais néanmoins d'en faire abstraction et de continuer mon chemin. Je me séparais de Codd quelques rues plus loin avant de rentrer chez moi et affronter le courroux de mes parents. Je ne voyais pas pourquoi ils en faisaient tout un plat, ce n'est pas comme s'il y avait eu de blessures graves. J'avais juste fait ce qui me semblait juste. L'espèce humaine est définitivement stupide, et j'en faisait malheureusement partie.

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