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La pluie tombe sur nos larmes (tous univers)

Putain.

Putain.

Merde.

Encore ce cauchemar. Encore ce putain de cauchemar. J'en ai ma claque. Je le comprends même pas. Je sais pas ce qu'il se passe. Je sais pas ce qu'il se passe. Je sombre. Encore. Encore, bordel de merde.

Mes bras sont lourds. Non, plus que lourds, chargés de douleur. J'ai mal. Très mal. Pire encore que cette fois-là. Et évidemment, comme un malheur n'arrive jamais seul, les images choisissent ce moment pour remonter. Le sang. La douleur. Le carrelage qui n'a plus rien de blanc. Les cris. Les reproches. Les regards. Les regards.

Ma gorge est sèche à force de hurler. Mais personne ne me prend dans ses bras. Personne ne me rassure. Personne n'est là. Personne.

Je ne peux pas bouger.

***

Je n'aime pas beaucoup les vibes de la maison aujourd'hui. Chouette retour en France. Papa en plein burn-out, ma mère qui hurle sur ma sœur, ma sœur qui est coincée dans un établissement de merde.

Et moi qui entends tout, bien évidemment.

Je n'aime pas vivre au Japon. Mais dans ces moments-là, je regrette mon manoir et mes amours. Ils me manquent.

J'ouvre le tchat.

Des cris de colère me parviennent comme si j'étais à côté.

J'entends tout.

Et comme d'habitude, je ne sais pas quoi faire.

***

C'est un anniversaire, aujourd'hui.

C'est important.

Il faut qu'on le fête.

Allez, maman, réveille-toi. Réveille-toi, maman. C'est l'anniversaire de Brian, et le jour de la mort de papa. Il faut que tu sois là. Niahm ne peut pas s'occuper de tout, toute seule. Et puis, je ne suis jamais là. Je ne peux plus être là, maintenant, et vous ne voulez pas déménager.

Allez.

Réveille-toi, maman.

***

Florian m'a encore appelée. Il est en larmes.

Je ne sais pas quoi lui dire. Comme d'habitude.

Si je m'écoutais, je lui dirais qu'il a bien de la chance d'avoir une mère. Qu'il a bien de la chance que ses parents fassent des efforts, même si ces efforts consistent en une constante comparaison avec ses demi-frères et sœurs quand il est là. Au moins, elle essaie. Elle lui offre des cadeaux, elle parle de ce qu'il ne va pas, elle admet être une mauvaise mère.

Je n'ai pas ça, moi. Je n'ai même pas ça.

Mais je sais que ce n'est pas la chose à dire après s'être fait insulter indirectement simplement pour être né de son ex-femme.

Alors je me tais.

***

Explosion.

Bourdonnement dans mon oreille.

Je n'entends plus rien.

Je suis dans ma chambre, et en même temps je suis ensevelie. Il y a quelque chose qui appuie sur ma cage thoracique. Cela pourrait être autant des pierres que mon propre corps. Je ne sais pas. De toute façon, personne n'est là pour me le dire.

Ah c'est drôle, tiens. De donner au monde entier ce qu'il veut, et de ne jamais avoir ce qu'on veut. La vie qu'on veut. L'apparence qu'on veut. L'homme qu'on veut.

Mais de toute façon, qui veut de moi ?

Qui ?

***

J'ai mal.

Je souffre, je souffre, je souffre. Mes bras sont lourds. J'entends encore des cris. La détonation. L'odeur du sang. Je les entends, je les sens, je les revis.

Mes ongles sont pleins de sang. Je sais ce qu'il me faut. Mais je n'arrive pas à bouger. Et je lui ai promis... je lui ai promis qu'après mon diplôme... J'arrêterai... Je lui ai promis...

J'ai trop mal, bon sang. Et elle est à côté de moi, tentatrice. La seringue, toute prête à être utilisée. Visiblement, je ne tiens pas mes promesses, puisque je l'ai préparée avant de sentir le besoin arriver.

Je l'attrape, et l'enfonce dans ma veine. Le brouillard envahit mon esprit, chasse les hurlements.

Pardon.

Pardon, pardon, pardon.

Mais sans toi, je suis incapable de tenir.

Incapable tout court.

***

J'ai encore oublié les couches de Livia.

C'est pas possible, ça.

On s'absente trente secondes pour récupérer de quoi faire en sorte que sa fille ne nage pas dans sa merde, on revient avec tout sauf les couches et certainement pas des trucs pour les enfants.

Qui m'a appris à élever des gosses déjà ?

Ah, oui.

Franchement si j'avais si, je n'aurais pas tenté l'expérience. La grossesse ne me va pas. La parentalité ne me va pas. Rien ne me va, à part le rôle de celle qui emmerde la vie de tout le monde.

Sauf que les conséquences de mes actions me regardent en pleurant.

Thibault, viens m'aider s'il te plaît. Je ne comprends pas les humains.

Je ne comprends pas...

***

On se demande bien ce que je peux trouver à la vie, hein ?

La vie n'a rien d'attirant. La vie n'a jamais eu rien d'attirant.

La vie n'est qu'un concentré de trahisons et de Désespoir.

Ahahahahahah... Quelle ironie...

Le sang qui coule, les hurlements, les visages terrifiés de ces gens que j'ai appris à apprécier, tout ça je l'ai voulu. Et je le veux encore. C'est tout ce qui m'anime maintenant que nous en sommes si loin. L'ultime objectif, la seule chose qui a encore du sens dans cette mascarade à la con.

Alors pourquoi je pleure ?

Pourquoi je pleure ?

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