Chapitre 3.
Merci à Sarah Nobelois (pseudo google +) et Plangele d'avoir corrigé ce chapitre !
(Version final du chapitre, il n'y aura plus d'update, comme le chapitre 1 et 2)
Un chat jaune jeta un coup d'œil hors des buissons, à côté de la chaussée.
Le chat sortit des herbes de la route, déplaçant paresseusement sa queue, et regarda avec espoir, sinon pensivement, vers moi. Cependant, ses yeux furent immédiatement teintés de prudence, puis de crainte. Quand j'eus sauté sur le trottoir, le chat supposa que j'étais une menace et retourna rapidement dans la brousse. Mais une telle chose n'avait pas d'importance. Me réjouissant de la lumière du soleil qui couvrait mon corps, avec ma jupe flottant dans le vent, je continuais de sautiller.
J'étais dans L'académie de l'espoir, quartier Est, dans la cour.
La zone était remplie de bâtiments et d'installations nouvellement construites, et certains étaient même encore en construction. Je filais comme une flèche entre les bâtiments, ne prenant compte ni le chat boueux, ni mes camarades de classe que je croisais. J'étais dehors depuis un moment, mais ce n'était pas pour le plaisir. Je sautillais avec une destination en tête.
Mais, vous savez, je ne suis pas le genre de fille qui sautille comme ça sans raison.
J'avais une très bonne raison de faire ça.
C'était parce que j'allais voir une personne qui me plaisait énormément !
Cette raison n'était peut-être pas bonne. Aucun étudiant ne sautait comme je le faisais, alors les autres étudiants me jetaient de drôles de regards.
Mais cela ne m'importait peu.
Les filles en pleures, les querelles d'amants, une personne coincée dans un fauteuil roulant, même pas une personne tombant d'anémie ne pourrait m'empêcher de sautiller.
Je voulais voir celui que j'aimais et je voulais le voir très vite. Mon corps frissonna à cette pensée. J'ai sautillé dans les escaliers, sans me soucier de savoir si ma jupe se soulevait trop ou pas, et je continuais de sautiller dans la cour...
Et je conti-
"..... Huh ?"
À ce moment je me suis immédiatement stoppée.
"Où suis-je et où allais-je ?"
J'ai regardé autour de moi et j'ai réalisé où je me trouvais. Mon cœur battait très fort.
Tout va bien... J'ai désespérément essayé de me calmer. J'ai pris mon cahier dans le sac que je portais, je l'ai tourné jusqu'à la dernière page et ai lu la phrase écrite. "Le quartier Est de l'Académie de l'espoir contient les bâtiments de biologie. Au troisième étage, se situe l'Institut des neurosciences."
Je sentis une brise rafraîchissante sur mon visage.
Bien, bien, c'étaient les bâtiments de biologie !
. .. Huh ? Où était le bâtiment de biologie ?
Mon cœur battait à nouveau bruyamment.
C'est bon, c'est bon... Je me suis dépêchée de tourner les pages du cahier jusqu'à ce que mes yeux soient situés sur un plan grossièrement dessiné.
'C'était le district Est de L'académie !'
Donc c'est là que je suis !
J'ai frappé l'air de mon poing dans une pose involontaire!
J'ai vite sauté sur la fontaine au milieu de la cour et comparé les bâtiments que je voyais devant moi à ceux sur la carte. Il y avait ... les bâtiments de littérature, de science, de physique, d'art, de santé, de langue et les salles des professeurs.
Ma cuisse devenait humide des gouttelettes parasites de la fontaine, je cherchais désespérément le bâtiment de biologie comme si c'était la première fois que je visitais.
"J-Je me demande si c'est bien ça..."
Je vis un bâtiment carré avec une coloration vert clair. Il ressemblait à ce que j'avais dessiné dans mon carnet.
"Voilà !"
J'ai sauté de la fontaine et couru vers ce bâtiment. Certains des garçons à proximité me regardèrent avec surprise. Je me demandai si ma jupe n'avais pas volé un peu trop quand j'ai sauté de la fontaine ...
Ça n'avait plus d'importance maintenant.
En tout cas, je n'allais pas m'en souvenir.
Je courus au bâtiment de biologie dans une course incroyablement rapide. À l'arrière du lobby, je trouvais des escaliers. J'ai sauté les trois premières marches et suis finalement arrivée au troisième étage. En courant dans les couloirs je confirmais où j'étais en regardant les plaques au-dessus des portes. Au bout du couloir, je suis arrivée à une plaque : 'Neuroscience Institut'.
Je m'arrêta très vite.
Je pris une profonde inspiration et vérifia mes cheveux et mon sourire dans mon miroir de poche.
... Yup, toujours mignonne !
Je gardais mon sourire enjoué. "Bonjouuur" Je suis entrée dans le laboratoire avec une voix forte .... Puis il est arrivé.
Whoosh, le bruit de l'air coupé par un objet atteignit mon oreille.
".....huh ?"
Rétrospectivement, j'ai dit ça plutôt timidement. Je me suis retournée prise par un sentiment de panique en voyant un couteau planté dans le mur à côté de moi. Je poussa un cri et fis un bond en arrière. "Pour-Pourquoi il y a un couteau à côté de moi ?!"
Il y eu une voix pleine de réprimandes au fond de la salle "Ta gueule."
J'entendis cette voix et mon cœur bondit dans ma poitrine.
Alors que mon cœur battait la chamade, je regardais vers la source de la voix, dans le but de trouver mon interlocuteur, un homme couché sur un lit au milieu de la pièce.
"..... Tu es en retard. Même pour quelqu'un d'aussi laid que toi."
Il était vêtu d'une chemise blanche sale. Il n'a même pas détourné le regard du manga qu'il tenait au-dessus de lui.
"Pour quelqu'un de si laid, tu es sûre de toi. Penses-y, agir de peur sur un petit scalpel est aussi un peu bizarre."
"A-Attend un moment !" L'ai-je coupé précipitamment. "C'est discriminatoire de continuer à m'appeler "moche"!"
"Et à qui vas-tu en parler ? L'association japonaise des moches ? Ce genre d'endroit est une discrimination juste en existant."
Il a continué tout en regardant son manga, de dire que j'étais laide. Celui qui est en charge de l'Institut des neurosciences, ainsi que de mon traitement, mon ami d'enfance, est celui qui me plaît insupportablement beaucoup.
"Ah, j'ai. Tu es membre de l'une de ces associations bizarres, pas vrai ? C'est pour ça que tu es si en colère ?"
"N-Non je ne le suis pas ! Et je ne suis pas moche !"
"Est-ce que c'est vrai ? J'admets que tu n'es pas laide après tout."
J'ai gonflé ma poitrine, souriante. "Oui, oui, je sais. J'ai regardé il y a une minute dans mon miroir de poche et-"
"Je voulais dire que tu es super moche."
"Super moche !"J'étais si choquée que je ne pouvais penser à une réponse. "N-Ne mens pas ! Je ne suis pas moche ! Je suis la personne la plus mignonne du monde !"
Mais, peu importe combien je l'embêtais, Matsuda-kun n'a pas levé les yeux de son manga et a répondu :
"Je sais ce que le monde dit. Mais je me réserve le jugement à moi-même donc je peux dire que tu es laide." Il ignora mes arguments comme si c'était du vent.
"Eh bien dis-moi quelle partie de mon corps est moche ! Donne-moi une clinique et je fixerais ça !" Ai-je crié dans la frustration. "Est-ce que ce sont mes yeux ? Ou ma bouche ? Ou peut-être ma voix ?"
"Ton cœur la plupart du temps."
"Je ne peux pas remplacer mon cœur dans une clinique !"
"Oh vraiment ? Oh quelle pauvre petite chose. Ton visage est aussi moche que ta personnalité, il n'y a pas de salut pour quelqu'un d'aussi laid que toi. Peut-être que tu devrais utiliser ta laideur comme objet de sympathie ? Je suis sûr que si tu te tenais devant une gare avec une boîte de dons, tu gagnerais au moins un peu d'argent. "
Mes épaules se baissèrent de déception. J'ai laissé mes mains se détendre dans un état mou et les ai laissées pendre.
"....Dans tous les cas, qui êtes-vous?
"Eh?" J'ai trouvé ses mots surprenants
"J'entends seulement ta voix, donc je ne sais pas qui vous-êtes."
"Tu m'as parlé pendant tout ce temps sans savoir qui je suis ?"
"Tu n'as toujours pas donné ton nom ou quelque chose, c'est plutôt rude."
"Mon nom ou quelqu.... Regarde ! C'est moi !"
"Non, je n'ai pas le temps de regarder" Dit Matsuda-kun alors qu'il continuait la lecture de son manga. "Je lis."
"Pas le temps... C'est juste un manga !"
"Si tu me demandes "Si tu avais à choisir entre le manga et moi, qui serait-ce ?" Je t'écouterais. Mais comme pour la recherche, je choisirais le manga un jour."
"Je vois, donc peu importe quand je viens ici, ton manga sera toujours encore plus important. C'est trop cruel ! Je ne veux pas entendre ça !"
" C'est mieux si tu me dis juste qui tu es rapidement."
"J-Je l'ai..."
Je pris mon cahier de notes dans mon sac et lu la couverture. 'Livre de mémoire d'Otonashi Ryouko'.
Quand je l'eus lu je me rappella.
Je me souviens de mon nom.
"Um, je crois que mon nom est Otonashi Ryouko.... peut-être ?"
"Tu ne peux pas te rappeler de ton propre nom? Il y a seulement une personne que je connais qui soit aussi stupide."
Matsuda-kun soupira.
"Eh bien, au moins tu n'es pas une personne suspecte."
".... Se pourrait-il que tu ais jeté cette lame vers moi plus tôt en me prenant pour une personne suspecte ...? Est-ce que c'est ce que tu dis....?"
"C'est vrai. Je ne suis pas le genre de gars qui lance des lames au gens que je connais."
"C'est absolument faux !!" J'ai pointé Matsuda-kun de mon index. "Avant même de vérifier qui j'étais, tu as dit des choses comme "Tu es en retard la laide" ou "Pour une personne laide, tu es vraiment forte"! Tu devais avoir réalisé qui je suis! "
Thump....
Matsuda-kun a finalement fermé son manga. Il bondit du lit avec l'aide du coussin et il marcha résolument vers moi en me regardant droit dans les yeux.
"Huh ? Quoi ? Qu-qu'est ce qui va pas ... ?"
En le regardant, je sentis une sensation de chaleur dans mon corps
."... Toi, tu te rappelles de ça ?"
"... Huh ?"
Matsuda-kun attrapa mes épaules fermement. Il me regarda droit dans les yeux et son visage se rapprocha lentement du mien. D'une voix dure, il dit: «Tu te souviens que je t'ai traité de laide en entrant?"
Je me suis forcé à regarder Matsuda-kun dans les yeux. Mon cœur battait fort et mon rythme cardiaque montait en flèche.
"Um, Et bien... ça ressemblait à ça. Peut-être que je vais mieux ?"
Je lui ai répondu et je sentais ma tête commencer à tourner et mes joues se colorer de nuances embarrassantes de rose. Il libéra mes épaules et se détourna de moi.
Le dos tourné, je l'ai entendu marmonner dans sa barbe. «Est-ce vraiment mieux ? Ou est-ce que ça a empiré ?"
"... Huh? Qu'y a-t-il ?"
"Ne t'inquiète pas, ce n'est rien." Matsuda-kun secoua la tête et dit d'un ton de commandement : "Allez, sur le lit. Mieux vaut le faire rapidement."
Mon cœur battait encore fortement, je posai mon sac à dos et m'allongea sur le lit où Matsuda-kun dormait il y a juste quelques minutes. Je détendis mon corps sur les draps doux et sentis une odeur, la laissant chatouiller mes narines. C'était certainement le parfum de Matsuda-kun. Je m'appuyais sur le lit, et sentis sa température. Je me sentais bien, ce fut un sentiment semblable à Matsuda-kun me serrant dans ses bras ...
"Eheeheeheeheeheehee" je laissais passer un rire incontrôlable, "Eheeheeheeheehee."
"Hey, est ce que tu.... ris... ?"
Matsuda-kun me regarda en fronçant les sourcils.
"Tu ris comme un insecte, c'est stupide, et la façon dont tu le fais est trop grossière. Tu ne peux pas essayer de rire au moins un peu plus normalement ?"
"Ahyohyohyohyohyo"
"De quelle manière c'est normal ? De cette façon c'est encore plus dégoûtant."
Matsuda-kun sortit un chariot roulant du coin de la pièce. L'objet tenant en équilibre sur ce chariot était une machine complexe qui avait l'air très importante.
Matsuda-kun tira le chariot à côté du lit avec un bref «Commençons». Il regarda fermement la machine et commença à la faire fonctionner.
Même avant que je le sache, je regardais Matsuda-kun.
Il avait des cheveux doux et lisses, et des yeux étroits tirant un peu vers l'arrière. De longs cils fins, et un menton pointu. De petites lèvres minces et de longs doigts fins.
"Dégoûtant, arrête de me regarder, super-laide."
Et une langue de vipère.
C'est bon, c'est Matsuka-kun après tout. Je continuais couchée et commençais à écrire quelque chose dans mon carnet.
"Tu n'as pas besoin de tout noter dans ton carnet, déchet."
"Mais si je ne l'écris pas, je ne pourrais pas m'en souvenir."
Au moment où j'eus prononcé cette phrase, Matsuda-kun laissa échapper un long soupir.
"... Honnêtement, ta tête est comme un puits sans fond."
Un puits sans fond ? Quelle chose terrible à dire, mais je suppose que c'est le cas. Tout ce que je vois ou entends, sauf si c'est quelque chose d'horrible, je l'oublie à l'instant. Je ne sais pas pourquoi.
Je ne peux pas me souvenir d'une seule chose.
Peu importe ce que c'est, mon oubli ne peut pas être considéré comme normal, c'est sûr.
"Mais tu sais, je n'oublie pas parce que je le veux. Je veux dire, il y a une maladie mentale ou quelque chose, n'est-ce pas? Je ne peux pas vraiment être aidée. Donc sois un peu plus agréable !"
"Non, bien que nous ne pouvons pas identifier la maladie." Matsuda-kun secoua légèrement la tête. "Un cerveau humain, comme le tien ou le mien, est très complexe et nous ne savons pas encore tout à ce sujet. Il est presque comme une boîte noire. Voilà pourquoi nous ne pouvons pas guérir cette maladie."
Il colla des ventouses sur mon visage et mes bras tout en continuant de parler.
"Il y a une partie du cerveau humain que nous appelons la « mémoire épisodique ». Elle enregistre des expériences et des événements personnels. Ensuite, la partie qui crée de nouveaux souvenirs pour la mémoire épisodique est l' hippocampus*. Si l' hippocampus est endommagé ou fonctionne anormalement, votre cerveau ne peut pas créer des souvenirs épisodiques. Il y a un cas en particulier qui peut être utilisé à titre d'exemple, il y avait un homme qui a fait une procédure médicale pour avoir son hippocampus enlevé. L'histoire raconte que, après ce qu'il lui est arrivé, il a perdu la capacité de créer et stocker de nouveaux souvenirs. Depuis cet incident, il a été constaté que l' hippocampus était extrêmement important pour former de nouveaux souvenirs. Cependant, même si l' hippocampus est endommagé, il est toujours possible de créer des souvenirs grâce à la "Mémoire procédurale", comme la façon d'utiliser un outil ou comment monter un vélo. Bien sûr, tu ne te souviens pas vraiment comment apprendre à le faire. En bref, tu te souviens encore comment monter un vélo, même si tu n'es pas capable de te rappeler comment tu as appris à en monter un ... c'est plus ou moins le concept."
Je vois ... donc même si j'oublie, je n'oublie jamais de lire et d'écrire des choses dans mon bloc-notes. Je soulève le bloc-notes en question et hoche la tête avec un rapide « oui, oui ».
Bloc-Notes d'Otonashi Ryouko.
Ce portable lui-même agit comme ma mémoire. Il est la seule chose à laquelle je peux faire confiance absolument avec tout. Autrement dit, avec ce cahier*, je peux vivre une vie plus ou moins normale au jour le jour.
Cela étant dit, il y a encore beaucoup de choses qui remettent en question mon manque de mémoire dans cette école. Par exemple, comme lors des tests scolaires je ne peux pas revoir mes notes, et à la suite de mes mauvaises notes, j'ai été suspendue de l'éco-
Hein ? J'ai été suspendue de l'école !?" Ai-je involontairement crié à mon carnet. "Mes notes sont si mauvaises ? C'est horrible!"
"Sois juste reconnaissante que je sois allé te sauver la mise. Je suis allé parler aux responsables de l'école juste pour les empêcher de le faire."
"Huh ? Tu as fait ça pour moi ?"
Ma poitrine s'est serrée de joie: «Je suis si heureuse! Hehe, tu as fait une telle chose pour moi!"
Matsuda-kun a seulement ricané à ce commentaire.
"... .. Je ne pouvais pas prendre le risque de ne plus avoir mes précieuses recherches près de moi."
Même, Matsuda-kun avait pris le temps de faire une telle bonne chose !!
"Dans ton cas, ton cerveau ne semble pas être en mesure de récupérer des souvenirs à long terme.
Peut-être que les connexions synaptiques reliant tes neurones au cerveau ont été endommagés. Je ne peux pas savoir à coup sûr jusqu'à ce que je les examine plus en détail".
«Je ne comprends pas vraiment ce que cela signifie ... mais je suis juste heureuse de ne pas être expulsée ! Si j'avais été expulsée, j'aurais été forcée de vivre sur la route!"
Je n'ai nulle part où aller en dehors de cette école. J'ai oublié tout le reste. Je ne me souviens pas de ma famille ou quoi que ce soit.
"Et aussi, cela signifie que nous ne serions pas arrivés à passer plus de temps ensemble si j'avais abandonné."
Rester loin de Matsuda-kun ... Pour moi, cette pensée était incroyablement effrayante. Je tremblais rien que d'y penser.
"Ne t'inquiète pas pour une chose aussi stupide." Dit Matsuda-kun franchement.
"J'ai de très bons matériaux de recherche que je ne suis pas prêt à lâcher si facilement ... pour l'instant."
"Mais... c'est juste pour l'instant !"
J'avoue que je suis heureuse, mais je dois m'assurer que je ne cause aucun problème.
"Arrête de te plaindre. Tu devrais être honorée d'être essentielle à ce type de recherche importante." Puis il dit d'une manière condescendante : "Afin de comprendre ce qui déclenche l'amnésie, nous avons besoin de trouver le mécanisme moléculaire qui est connecté. Une fois que nous l'aurons trouvé, cela permettra à notre compréhension de la mémoire de s'améliorer par dix. Nous serons en mesure de créer des médicaments pour améliorer la mémoire. Alors, peut-être à l'avenir, nous serons en mesure même de stocker des sauvegardes de nos souvenirs sur les disques durs ... s'il est possible de créer ce genre de système. En fait, il y a des études qui visent à l'analyser à l'heure actuelle dans les pays étrangers. En supprimant la protéine kinase M zeta, il a été constaté qu'il est possible d'effacer la mémoire à long terme d'un rat de laboratoire ".
"Je vois, je vois !"
Je n'avais pas réellement compris.
"Dans tous les cas, je suis super heureuse, je peux aider mon bien-aimé Matsuda-kun!"
"Une fille avec un tel esprit creux va forcément dire des choses creuses. Tu es vraiment une fille creuse !"
Je me suis inquiétée car j'étais tellement idiote. Je ne comprenais pas ce qu'il voulait dire du tout. Mais, c'est Matsuda-kun après tout.
Matsuda-kun a insisté pour prendre soin de moi, bien que je m'oppose à ce sujet. Il a toujours dit les choses très durement et sèchement, pas la peine d'être délicat avec quelqu'un comme moi. Mais là encore, c'était gênant quand les gens agissaient toujours sympathiquement avec moi, donc Matsuda-kun me parlait avec la bonne attitude.
"Eh bien, même si je suis creuse, je suis toujours super contente ! Parce que je vais aider mon cher Matsuda-kun, que j'aime tellement !" Pas du tout découragée par ses paroles, je criais ça, et il marmonna quelque chose en retour.
"Eh bien, tu es certainement utile ... puisque tu es comme un cas rare ..."
"Tu as dit rare! Ça fait si spécial !!" Je suis heureuse d'avoir de telles éloges. "... Hey, tu as dit rare, donc qu'est ce qui est rare à ce sujet ? Hé, dis-moi ! Heeeey, heeeeeey, dis-moi, dis-moi!"
"Heeeey, heeeeeeey, tais-toi." Cracha Matsuda-kun tout en libérant un autre soupir : "Je suppose que je ne vais pas à te le dire maintenant, puisque tu es trop excitée, pour ton propre bien."
"Mais non c'est très bien, c'est très bien ! Dis-moi, dis-moi, dis-moi !"
Mes efforts ont porté leur fruit et Matsuda-kun m'a finalement dit :
"Il est juste étrange que quelqu'un avec une telle capacité de cerveau ait fini avec des pertes de mémoire, voilà ce que je voulais dire."
"... Capacité ? Cerveau ?"
Je pensais à ce sujet brièvement et ne pus pas comprendre de quoi il parlait.
"Il est très probable que tu ais oublié... Je déteste quand tu utilises cette capacité sur moi. Pour être honnête, je préférerais que tu ne l'utilises jamais sur moi. Tu l'as, tu l'as insecte stupide?"
Je ne comprenais pas vraiment mais bon, il m'a insulté !
"Eh bien, ça ne me dérange pas si je ne me souviens pas, je peux passer tous ces moments intimes avec Matsuda-kun et donc je suis un peu contente d'avoir cette maladie !"
"Je te l'ai déjà expliqué, ce n'est pas une maladie."
Matsuda-kun cacha le sourire sur mon visage en plaçant plus de ventouses sur celui-ci.
"Mais je dois admirer cette attitude insouciante qu'est la tienne. Même dans une telle situation grave, tu ris et souris encore. Tu ne devrais pas être inquiète ?"
".... Eh ? Pourquoi devrais-je être inquiète ?"
"Eh bien, tu sais" dit Matsuda-kun avec une expression de surprise "Tu ne sembles pas te soucier du tout de ce que je t'ai dit. Par exemple, si tes symptômes seront un jour guéris ... ou si tu resteras toujours comme ça. "
"....... Eh ?"
Je fis un visage choqué. Il y avait quelque chose de drôle au sujet de ce que Matsuda-kun me demandait.
"Ahahaha, pas du tout !"
Et donc je riais.
Alors, si je me souviens des choses autour de moi maintenant ? Je ne me souviens pas d'avoir eu une bonne mémoire, je ne peux donc pas vraiment comparer. Donc, je ne pense pas que cet "oubli" est vraiment un tel inconvénient. C'est plus ou moins .... ce que je pense."
"Ta perte de mémoire n'est pas un inconvénient ...? Mais n'es-tu pas inquiète du tout de savoir quand ça a commencé ? Ou quand ça va finir ?"
"Hmmm, je ne m'en soucie pas vraiment. Je veux dire, une fois que je serais guérie, le traitement sera terminé. Mais quand cela arrivera, je ne serai pas en mesure de te voir à nouveau, c'est la seule chose qui m'inquiète. "
Après avoir dit cela, il y eu un silence étrange.
Le silence continua pendant un certain temps jusqu'à ce que Matsuda soupire et murmure :
"Tu devrais t'inquiéter."
Sa voix était faible et déprimante.
"Que faire si tu restes toujours comme ça ...... .."
"Huh ......?"
Il me regarda soudainement, son visage camouflé par ses longs cheveux noirs. Il était raide, plongé da
ns ses pensées.
"Matsuda-kun ?"
Il réagit enfin quand j'eus appelé son nom.
"Non, il n'y a rien ...» Il m'a regardé comme s'il essayait de comprendre quelque chose dans mon esprit. Il agita sa main. "Il est vraiment préférable que tu ne sois pas trop déprimée sur tes symptômes. Il est bon que tu sois dans l'ignorance."
«Eh bien, mon esprit est flexible après tout !"
"Ouais, je pourrais certainement dire flexible. Étant donné que tu as oublié ta famille et tes amis, et tout de toi-même avant ton amnésie."
"Comme je l'ai dit, ça ne me dérange pas d'oublier toutes ces choses aussi longtemps que je suis avec toi. Comme j'ai oublié les autres, je me dis qu'ils n'ont juste rien à voir avec moi."
"Ces mots encore une fois." dit-il tout en prenant un bref moment pour cligner des yeux. "Si tu continues à dire qu'ils ont "rien à voir avec toi "alors n'as-tu pas peur que tu finisses par n'avoir plus personne ?"
"C'est très bien, je suis avec toi !" Lui ai-je répondu avec joie, pleine de confiance. "Puisque tu es la seule personne dont je me souviens, aussi longtemps que je suis avec toi, je ne serai jamais seule."
"Non, tu te souviens de moi parce que je fais partie du «traitement» et de ta «mémoire procédurale». Voilà la seule raison."
"Tu dis que je me trompe, mais je ne pense pas."
"Ah, je comprends." dit Matsuda-kun, en essayant de me calmer. Il continua de fixer les ventouses, arrêtant brièvement de gratter sa poitrine entre les boutons de sa chemise sale. A-t-il vraiment compris ce que je voulais dire ? Il est probablement fatigué de traiter avec moi. Peut-être qu'il ne me croyait pas quand je lui ais dit que je "me souvenais" de lui.
Mais je me souvenais.
Certes, ce que j'appelle «mémoire» est probablement un peu différent de ce qu'une personne normale aurait. Mais je disais la vérité.
Je me souviens de Matsuda-kun.
Je l'ai oublié, mais je me souviens encore de lui.
Je ne me souviens pas de nos conversations ou ce que nous avons fait ensemble. Mais cela ne signifie pas que je ne me souviens pas de lui. Ce genre de choses, c'est préférable de les laisser dans mon carnet. Ce dont je me souviens est quelque chose de plus important et spécial. Ce que je me souviens est un sentiment, plutôt qu'une mémoire.
Ce n'est pas quelque chose que je me souviens dans ma tête, ni dans mon esprit. Ce dont je me souviens sont des «sentiments» pour Matsuda-kun. Mais quand je le vois je me souviens des sentiments que j'ai dans mon cœur, et il me dit qu'il est quelque chose d'important. Il est absolument irremplaçable pour moi.
Donc, peu importe la façon dont j'oublie, je n'oublierai jamais Matsuda-kun. La connexion entre Matsuda-kun et moi est plus complexe que des souvenirs. En bref, le lien que nous partageons est un miracle, et-
«Peux-tu te taire déjà ?"
"Hein ?"
Mon esprit revint rapidement dans le monde réel.
"Co-Comment as-tu pu entendre mes pensées ?"
J'étais sur le point de sauter loin mais Matsuda maintenu ma tête.
"Si tu te déplaces trop les cordes se détacheront, quel gaspillage de la vie humaine." Il dit ces mots durs, comme s'il pensait que je voulais vraiment couper les cordons.
"Mais je ne parle même pas à voix haute ... Ah, tu me dis de me taire, est-il possible que tu me dises de faire taire mon cœur ? C'est impossible, impossible, impossible ! Si il cesse de battre, je mourrais !"
«Je parlais des gens à l'extérieur."
«Hein ? À l'extérieur ?"
Matsuda-kun haussa son menton vers la fenêtre. J'écoutais attentivement, je pouvais entendre une variété de bruits étranges venant de l'autre côté de la fenêtre. Rugissements, hululements, des accusations et des répulsions tous combinés pour faire quelque chose qui sonnait presque comme un tremblement de terre. C'était une collection de haine remplie de voix dures.
".... Qu'est-ce que c'est?"
"C'est le "défilé*". Honnêtement, c'est de plus en plus fort chaque jour."
"Défilé, tu ne veux pas dire CE défilé, n'est-ce pas ?!"
"Merde. Tu ne te souviens même pas de quoi je parle." Matsuda-kun frappa mon front, puis il reprit une expression sérieuse et continua ses explications. "Pour être juste, il s'agit d'une manifestation. Les professeurs, ou plutôt, ces idiots du comité de direction ont décidé qu'il serait préférable de lui donner un nom ridicule comme "défilé"."
"... Mais un défilé n'est pas vraiment une manifestation, non ?"
"Exactement."
"De plus, une manifestation n'est pas vraiment ... n'est pas choquante !"
Matsuda-kun décida juste m'ignorer.
"Ce sont les gens de l'école préparatoire."
"L'école préparatoire ?" Je ne pense pas en avoir déjà entendu parlé avant, si?
"Tu ne te souviens vraiment pas après tout. Eh bien, personne ne peut être aidé avec une aussi grosse tête que la tienne ".
«Attends ! C'est du harcèlement sexuel d'appeler la tête d'une fille "grosse"! Tu es comme quelqu'un appartenant directement al'ER-Oof edo*" Matsuda-kun me poussa vers le bas avec ma tête.
"Tout d'abord, l'académie de l'espoir n'est pas un institut purement pour créer l'enseignement, contrairement à d'autres écoles. Ici, le talent est non seulement enseigné, mais il est également recherché. Il en va de même pour les enseignants, ils sont non seulement engagés pour l'enseignement, mais aussi en tant que scientifiques. Mais les scientifiques font des choses désagréables. Ils ont essayé de faire avancer leurs recherches un peu plus, mais il y avait quelque chose qui manquait ... sais-tu ce que c'était? "
"Euh ... c'était probablement ..."
"Ah, voilà! " J'étais déçue d'avoir perdu ma chance de répondre.
"Jusqu'à présent, L'Académie de l'Espoir a gagné ses fonds de subventions et de dons gouvernementaux à partir des anciens de l'école. Mais l'école ne recevait pas suffisamment de fonds, et la recherche fut ralentie. Le comité de pilotage a été évidemment déçu. Ainsi, afin de poursuivre le talent, ils ont créé un système préliminaire."
Hm, hm, je hochai la tête et fredonnais en accord.
"Nous, nous sommes les « niveaux scolaires super haut ", ou les étudiants réguliers, et puis il y a les étudiants de réserve. Nous sommes tous situés dans le quartier de l'Est alors qu'ils sont tous à l'ouest, de sorte que nous nous différencions bien les uns des autres, mais ... ce que je sais c'est qu'ils semblent être complètement différents de nous. Tout d'abord, ils ne semblent pas être observés, et ils doivent assister à un examen d'entrée à l'école normale. Deuxièmement, nos maîtres d'école sont des scientifiques qui vivent à l'école, alors qu'ils apportent les enseignants des écoles préparatoires de l'extérieur ».
"Alors, c'est juste un lycée normal?"
"Ouais, c'est vrai. Mais même ainsi, l'école a été inondée par les candidatures d'étudiants. La puissance de la popularité y est pour beaucoup." Matsuda-kun cracha ces mots. "Cela dit, en ce qui concerne le public, cette école privée qui jusqu'à présent avait seulement observé les étudiants spéciaux a ouvert ses portes à tout le monde. Bien sûr, les gens affluent vers une telle école. En outre, cet endroit a pu recueillir l'argent des gens qui paient un bras et une jambe juste pour venir dans l'école. Donc, cet endroit est devenu beaucoup plus encombré récemment. Nous avons construit des installations haut de gamme, les unes après les autres. Cette école a rapidement pris de l'ampleur. Personne n'aurait pensé que L'Académie de l'Espoir aurait changé si radicalement de taille en deux ans seulement.
"Mais n'est ce pas un genre d'arnaque ?"
"Ça ressemble à ça, mais c'est juste le genre de monde dans lequel nous vivons." Matsuda-kun déforma son visage d'un sourire amer, puis il continua. "En ce moment, L'académie de L'Espoir est dans une sorte de pyramide, elle est seulement vraiment là pour concentrer son effort sur les "niveaux scolaires super haut", à leur profit, puis en dessous d'eux sont les étudiants de réserve de l'école préparatoire. Apparemment, il est possible de passer de l'école préparatoire à l'école régulière ... Mais je doute que quelqu'un ait effectivement réussi. Les enseignants ici ne pensent pas vraiment que les élèves de l'école préparatoire aient vraiment quelque chose à faire là."
"Huuuuh, ils ne devraient pas être proooofffs"
"Eh bien, ils sont des enseignants, mais plus important encore, ils sont des scientifiques, et ils ne sont pas intéressés par ces étudiants. Voilà à quoi ça ressemble pour moi. Ils ont les yeux fixés sur les "talents de l'humanité"."
"Mais c'est tout à fait injuste !" Quand je l'ai dit, j'ai gonflé mes joues sans réfléchir.
"Bien sûr, c'est injuste. Si ça ne l'avait pas été, cette "manifestation" ne serait pas là. Mais, après avoir dit que ... " Matsuda-kun s'arrêta et changea de ton. "Je ne pense pas que ce soit eux qui aient planifié cela. C'est plus probable que ça vienne de quelqu'un d'autre ... Oui je sens que ça doit être ça."
"Eh ......?"
Matsuda-kun plissa les yeux vers la fenêtre. La rugosité de son regard me fit hésiter à dire quoi que ce soit.
"Oy, la laide." Après un certain temps Matsuda-kun dit quelque chose après m'avoir rappelée "Assure-toi d'écrire une partie de notre conversation dans ce cahier. Tu ne peux pas l'ignorer avec un "ce n'est pas mon problème". Les étudiants de la réserve ne semblent pas être très intéressés à nous. Eh bien, je ne pense pas qu'ils nous attaqueraient ou quoi que ce soit ... mais il vaut mieux être prudent. "
«Ok, j'ai." Ai-je répondu. Je remarquais que mon visage était tellement couvert de ventouses que je pouvais à peine bouger ma bouche.
«Je vais mettre un certain temps. Tu peux dormir si tu veux." dit-il, en commençant à marcher loin de moi.
"Mais, je ne suis pas du tout endormie ...». Ma voix était remplie d'anxiété et juste en dehors de ma vision périphérique je pouvais entendre Matsuda-kun répondre.
"Dans ce cas, veux-tu que je te donne des somnifères ? Dis, autour d'une douzaine ?"
"... Eh ? Ce ne serait pas une dose létale ? Est-ce vraiment bien ...?" Je pouvais sentir mon inquiétude augmenter jusqu'à ce que Matsuda-kun revienne. En plus de sa chemise blanche tachée, il portait maintenant une veste de l'école.
«Ne t'avise pas de toucher une de mes machines pendant que je pars, ou je te tue."
"Alors, où vas-tu?"
"Juste faire quelques petites courses. Dans tous les cas, ne t'avise pas de toucher mes machines pendant mon absence, ou je te tue" Je pourrais presque dire qu'il était sérieux, parce qu'il l'a répété.
"Mais, ça ne me dérangerait pas que Matsuda-kun me tue."
«Je ne veux pas. C'est trop grotesque pour moi." Pas aussi grotesque que quelqu'un qui passe toute la journée à étudier le cerveau humain, bien sûr, mais je ne le dirais pas à haute voix devant lui. "Ah donc ! Lorsque tu seras revenu de ces courses, nous irons regarder un film ensemble ! "
".... un film ?"
«Euh, ouais ... comment il s'appelle déjà...?" Je feuilletais mon carnet pour voir s'il contenait des souvenirs de tous les films. "Ah, ça y est ! Voyons voir, il y a à la maison McCallister cale où deux voleurs, Harry et Marv tr-"
"Tu ne veux pas dire Home Alone, si? Il n'est pas surprenant que tu aies déjà oublié, mais nous avons déjà vu ce film de nombreuses fois"
"Oh, c'est vrai ? Um, eh bien ..." Je feuilletais mon carnet de nouveau à la recherche de souvenirs d'autres films que je voulais voir, mais Home Alone était le seul écrit. "Eh bien, je suis sûre que c'est un chef-d'œuvre ! Ce serait certainement intéressant de le regarder à nouveau !"
"Ce n'est certainement pas un mauvais film, mais je ne pense pas que ce soit quelque chose que je voudrais normalement regarder à nouveau."
"Normalement? Tu as dit normalement? Alors que veux-tu normalement ?"
"Arrête de me demander des choses que demanderait une lycéenne dans son journal intime." Il me regarda avec dégoût. Mais j'étais déterminée à ne pas abandonner.
"Très bien ! J'ai le sentiment que ça va être tout aussi intéressant de le regarder une deuxième fois !" Puis je feuilletais mon carnet rapidement à nouveau. "Ah ! D'après ce que j'ai écrit, la star, Wacoal Culkin, est super mignon ! Il est mignon ! Est-ce vrai ?"
"Pourquoi devrais-je penser qu'il est mignon ? Quoi qu'il en soit, son nom est Macaulay Culkin, Wacoal sont des sous-vêtements féminins."
"Ahaha ! Il est dit ici qu'il est ultra mignon et je que voulais l'avoir pour moi seul !"
"Mais tu ne sais pas à quoi ressemble Culkin-kun maintenant. Tu parles comme une perverse."
"Un-Une perverse ...». J'étais battu par sa langue acérée. Matsuda-kun plissa les yeux puis balaya sa frange de son visage.
"Il est très bien, il suffit de se taire et aller dormir déjà." Apparemment, il ne voulait plus parler avec moi.
«Attends ! Ne pars pas !" me suis-je exclamée désespérément, essayant de l'arrêter. "Je ne veux pas ! Non, non, non ! Je serai seule si tu pars ! Ça fait si longtemps depuis notre dernière rencontre et je serai seule quand tu me laisseras !"
"..... Un long moment ?" Matsuda-kun s'est soudainement arrêté à mi foulée. "Pourquoi penses-tu que ça fait longtemps depuis notre dernière rencontre ?"
"....... Eh ?"
"Je t'ai demandé pourquoi tu penses que ça fait longtemps que nous ne nous sommes pas vus ..." Le dos tourné, sa voix sonnait comme s'il repoussait un sentiment douloureux. Après avoir entendu sa phrase, je fus confuse.
"Euh ... eh bien, parce que ... parce que je peux sentir mon cœur battre .... " C'était l'excuse que je sortais d'habitude
"Alors ton cœur ne battrait pas si fort si nous nous voyions tous les jours ?"
".. Euh, non, ce n'est pas ça ! Ce n'est pas ce que je voulais dire..."
"Quoi qu'il en soit, nous nous sommes vus hier."
".... Eh ? Vraiment ?"
"Comme je le pensais, ta mémoire ne s'améliore pas .... " Matsuda-kun ralentit sa posture, l'air déçu. "Alors, tu as menti au sujet d'être en mesure de te souvenir de moi aussi ..."
"A-Attends une seconde ! Ne saute pas aux conclusions !" Je me dépêcha de feuilleter mon carnet du début à la fin, mais je ne trouvais aucune mention de la rencontre avec Matsuda-kun hier. Je levais les yeux à nouveau, mais ne pus voir Matsuda-kun nulle part.
".... Tch !" Il a gagné. Eh bien, il n'y a plus rien que je puisse faire. Aaah, Dieu, je suppose que je dois dormir maintenant. Eh bien, il n'y a rien de mal à cela. Au moins si je dors, je peux me plonger dans mes rêves, loin de cet endroit solitaire sans Matsuda-kun, et dans mes rêves de lui. Sentant un tel espoir dans ma poitrine, je me déplaça sur le côté, en faisant attention à ne supprimer aucune des ventouses sur mon visage. Je sentais l'odeur de Matsuda-kun sur l'oreiller, comme si j'étais un chiot. "Hohoho" J'appuyais ma joue contre l'oreiller. "Hohoho, l'odeur de Matsuda-kun" Alors je fermais les yeux.
Ma vision noircie et mes autres sens devinrent plus aiguisés. Bientôt mon monde entier était rempli de l'odeur de Matsuda-kun.
Non, ce n'est pas tout. Je pouvais entendre une voix quelque part, comme si elle était venue dans le monde de Matsuda-kun et moi. Il y avait ... beaucoup de voix, débordant de haine. Elles me remplissaient d'inquiétude. J'ai vite essayé de les bloquer.
... Ce n'est pas mon problème.
Mais je pense que j'ai oublié comment dormir. Si je tombe endormie, je peux aller dans le monde où Matsuda-kun est. Je veux le voir
Matsuda-kun à nouveau.
Matsuda-kun, Matsuda-kun, Matsuda-kun, Matsuda-kun, Matsuda-kun, Matsuda-kun, Matsuda-kun, Matsuda-kun.
Comme je pensais davantage voir Matsuda-kun dans mes rêves, je me suis lentement, paisiblement endormie.
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