Merci à Sarah Nobelois, ma correctrice.

DANGAN RONPA 0 Chapter 16

Cette histoire pourrait se terminer de tellement de façons différentes...

Matsuda Yazuke et moi, Otonashi Ryouko, avons décidé de quitter L'Académie de l'espoir.. Nous attendons dans l'aéroport. Ensemble, nous montons dans l'avion et prévoyons d'aller sur la terre de la liberté, les États Unis d'Amérique.. Maintenant que je le dis, je viens seulement de le réaliser. Voir que je suis avec Matsuda, je suis toujours dans mon monde, je n'ai pas besoin de rester à l'Académie de l'espoir. C'est pour cela que cette histoire ne semblait pas réelle. Cependant, si vous voulez que mon histoire ridicule continue, et bien parlez-en. Nous sommes occupés. Après avoir atterri en Amérique, nous avons commencé à exploiter de nouveaux champs, pour créer une autre espèce de pop-corn. Après cela, nous sommes allés à  NASA pour installer notre nouvelle base sur la lune. "Hey, Matsuda !" Dis-je alors que je regarde le siège à côté de moi, Matsuda étant occupé à planter du riz. "Tu es sûr que tu peux planter du maïs maintenant ? C'est peut-être un peu trop tôt ?" dis-je. "Tant pis ! Je le fais maintenant !" dit-il en plantant rapidement les graines. "Ce n'est pas bien, Matsuda ! Nappa a dit que les pousses ne grandissaient pas si le sol n'est pas assez riche !" Dis-je, mais Matsuda ne m'écoutais pas alors qu'il- boum Boum boum Boum boum Boum !

J'ouvris les yeux.

Je me suis lentement levée, et  regardé autour de moi. Des tapis beiges. Une petite trousse de toilette. Une étagère vide. Partout où je regardais, il y avait des notes disant "Ceci est ma chambre". Voyant tous les efforts que la personne avait dû faire pour ça, je ne pouvais que comprendre que c'était ma chambre. Je soufflais un grand coup et me détendis. Je n'avais pas le temps pour ça.

Boum boum Boum boum Boum.

Quelqu'un frappait énergiquement à la porte de ma chambre.

"J-J'arrive ..un moment s'il vous plait."

Boum, Boum, Boum.

Boum, Boum, Boum, Boum.

Honnêtement, il n'avait pas l'air de connaitre la patience, le toc toc devint encore plus rythmique et ennuyant. Je roulai hors de mon lit et remarquai que j'avais dormi habillée.

Calme, Calme, Ai-je pensé alors que je mettais mes chaussures, il était beaucoup trop tard pour ça, j'attrapai mon journal de sur ma table de chevet et courus vers la porte.

"... Qui est là ?"

Je sortis mes clés et ouvris la porte lentement.

"YAHOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOO !!"

Je lâchai un petit son étranglé au milieu de sa phrase, une fille blonde portant du maquillage très voyant était là.

"Uwaah !" Surprise, je fis un pas en arrière.

"Hey, hey, tu dors toujours comme ça ? Tu sais qu'il est déjà midi, hein ? Tu es comme un double de Piiko !"

"... Huh ?"

"... Non, attends, je veux dire Osugi. Peu importe, tu as trop dormi.. C'est pour ça que tu as du mal à suivre ce que je dis ! "

D'une certaine manière, elle réussit à tenir une conversation toute seule. Mais qui était cette file ? J'ouvris mon journal-

"Oh chérie, tu m'as oubliée ? Bien, je vais te le dire, je suis Enoshima Junko ! 'Ultime mannequin' Enoshima Junkoooooo !"

Enoshima Junko, je regardai mon journal à la recherche d'un quelconque indice sur qui elle était. Rapidement, une alarme commença à sonner dans ma tête. Elle était l'égoïste, auto proclamée "meurtrière", la seule fille que je ne devais surtout pas voir !

"V-VA T'EEEENNNNNN !" Ai-je crié en essayant de fermer la porte. Mais comme l'un de ses ennuyeux travailleurs, elle coinça son pied entre la porte et le mur, empêchant la fermeture.

"C'est quoi tout ça ? Ne me dis pas que tu t'échappes ? Allez, que vas-tu faire si tu blesses mes sentiments ?"

"C'-C'EST BON, JUSTE VA T'EN !!!" Avec toute la force que je possédais, j'ai désespérément essayé de fermer la porte, mais celle-ci ne voulait pas bouger.

"DING DOOONG ! J'ai eu une merveilleuse idée ! As-tu dis que tu me pensais folle ? Ne penses-tu pas que j'ai quelques vis ? Tu n'as pas besoin de me le dire, n'est-ce pas? Je l'ai réalisé il y a très longtemps, n'est-ce pas ? Eh bien, j'ai quelque chose qui embrouillera !" Alors qu'elle eut fini, elle bougea ses mains, avec des yeux fous.

"Q-Quoi...?"

"Hm, Tu veux savoir ? Mais si tu le découvres, ton cerveau va exploser !" Cette fille semblait être sortie d'une autre dimension.

"... Mais, ce n'est pas ce que je me demande, je veux savoir ce que tu me veux !"

"Bien, tu es si insistante... Excuse moiiii !" Comme un bulldozer, elle ouvrit ma porte et entra sans ma permission.

"STOOOOOOOOOOP !" Alors que j'essayai d'échapper, courant vers le fond de ma chambre, elle agrippa le col de mon T-shirt. "...Ughh !"

"Tu sais, ça pourrait être mieux si tu arrêtais de t'enfuir ? Je veux dire, après tout, je suis celle qui détient ton vieux journal, non ? N'aimes-tu pas cela ? Ne me détestes-tu pas ?"

"C-C'est bon... C'est bon si tu as mes vieux souvenirs ! Je ne m'en souviens pas après tout !" Alors que je me débattais violemment, pour une certaine raison la fille me libéra, je m'enfuis le plus vite possible vers mon lit. Je mis la couette au-dessus de ma tête et hurlai : "Donc, laisse-moi juste seule ! Arrête de vouloir m'impliquer dans ça ! Ça n'a rien à voir avec moi !" Alors que je venais de finir ma phrase, elle répondit :

"Hmmm, je vois, tu es contente dans ton monde étriqué.." Je pouvais entendre la voix froide d'Enoshima de sous ma couette. "Mais tu sais, ce mec, Matsuda Yasuke, va juste finir par mourir...tu es vraiment d'accord avec ça ?" À ce moment, un sentiment remonta violemment dans ma poitrine.

"Q-Qu'as-tu dis ?! Que vas-tu faire à Matsuda ?!" Je balançai la couette au loin et alors la fille, s'approchant de moi, fit une chose très étrange.

Enoshima avait un grand sourire, et elle m'entraîna dans un câlin.

"... Huh ?"

Alors que j'étais gelée par ce geste, elle murmura doucement au creux de mon oreille.

"Hey, ça va. Si tu me haïs assez, tu voudras me tuer. Si tu viens à me détester alors cela deviendra encore plus désespérant... et cela rendra cette histoire encore plus excitante."

"A-Attennds...Éloigne-toi de moi !!"

"La haine, la colère, le combat.. Casse les chaines qui te retiennent et laisse ta vraie toi sortir. Tu n'es pas obligée de rester dans ton petit monde. Maintenant, libère ta vraie toi. Cela pourrait faire mal pour le moment, mais pas d'inquiétude. Tu restes au premier grade. Une fois que tu auras traversé ça, cela sera ton anniversaire... et la vraie toi pourra naître !"

Je mordis l'oreille d'Enoshima.

"OWOWOWOWOWOWOW !!"

Alors qu'elle était désemparée, je saisis ma chance et reculais loin d'elle.

"C-C'est trop irresponsable ! Pourquoi veux-tu absolument m'impliquer dans cette affaire qui n'a rien à voir avec moi ?"

"Ahaha ! Même si tu n'es pas impliquée dans ça, même si ça n'a rien avoir avec toi, tu seras entraînée dedans !" Dit-elle alors qu'elle frottait son oreille blessée. Elle se tourna vers moi avec un sourire euphorique. "Les accidents de voiture, les catastrophes naturelles, les accidents, la guerre... Il y a un nombre de gens incalculable qui meurt à cause de tout ça, mais qui n'a rien à voir avec, comprends-tu ?"

"C-C'est..."

"C'est pareil ! Ça m'apparaît comme ça !"

Je commençai à prier silencieusement.

Cher Dieu, je vous en prie. S'il vous plait, envoyez une météorite ou quelque chose qui heurterait la tête de cette fille.  Si vous faites ça, je continuerai de vous vénérer pour le restant de mes jours, juste à côté de Matsuda !

"De plus, tu es impliquée dans cette affaire depuis un long moment. Tu peux dire autant que tu veux que tu n'as rien avoir avec ça, mais tu l'as juste oublié."

"... Huh ?" mes prières furent interrompues par un sentiment de confusion extrême. "Par impliquée... que veux-tu dire... ?"

"Hm ? Ça commence déjà." Elle baissa la voix et parla d'une façon commandée. "Le pire, le plus grand incident dans l'histoire de l'Académie de l'espoir. Tu as beaucoup à voir avec cet incident."

Très vite le "Journal de mémoire d'Otonashi Ryouko" fut pris par Enoshima.

"R-Rends..Le moi..."

"Heeey, tu ne t'es jamais dit que les choses dont tu ne pouvais pas te souvenir étaient inutiles ?  C'est pour ça que tu es une cruche !" Elle rit doucement alors qu'elle se rapprochait. "Tu sais, même si tu oublies tes souvenirs, tes actions ne disparaissent pas avec... Cela dit, même si tu oublies le monde actuel, tes actions continuent de l'influencer, n'est-ce pas ?"

"Qu-Que dis-tu ... ?"

"Hey, heeey, tu n'as jamais pensé à ça ? Tes actions affectent les gens partout dans le monde, tu pourrais blesser quelqu'un, le tourmenter."

"Ce..C'est-"

"Honnêtement, quel monde cruel. Mais ça reste le monde...Tu es plus attachée et liée aux gens de partout que tu ne le penses. C'est pour ça que l'action d'une personne peut sauver le monde , et l'action d'une personne peut conduire le monde à un grand désespoir... Ufufu, c'est trop incroyable. C'est vraiment un monde où vivre !"

J'écoutais son stupide, absurde discours. Je ne pouvais plus l'écouter et j'avais des pensées honteuses. Pourquoi ça ? Quelque part, j'étais d'accord avec elle.

"... Es-tu convaincue maintenant ? Eh bien, revenons à notre sujet originel." En disant ça, Enoshima croisa les bras. "Dans tous les cas, depuis que tu es impliquée dans le pire, le plus grand incident dans l'histoire de l'Académie de l'espoir, tu penses sans doute 'En quoi suis-je impliquée dans le pire, le plus grand incident dans l'histoire de l'Académie de l'espoir ?' et donc, nous devrions parler de cela ensuite, non ? Cela te va-t-il ?"

"C'-C'est bon p-pour moi... même si c'est un peu soudain..."

"Bien, je vais tout te dire !" Enoshima ignora ma remarque et continua son flot de paroles. "Je veux dire que je ne te dirais rien !"

"Lequel est-ce ?" Elle pourrait au moins être un petit peu plus clair...

"Je veux dire, cela serait ennuyeux si je te disais tout maintenant... C'est ce que je pense en tous cas. Donc je vais t'expliquer ce que tu as à voir avec cet incident et ton réel toi... Je pense que ça suit bien la conversation."

"M-Mon vrai moi.."

Ce n'était pas un jeu !

"Tu étais juste en train de penser 'Ce n'est pas un jeu !" mais je ne peux pas te parler de cela. Ça ne rentre pas dans l'histoire. Je vais juste te donner un indice... ouais, ça ira. Parce que c'est ce genre d'histoire."

Je laissai tomber alors que son discours devenait de plus en plus étrange. Il n'y avait plus de but maintenant. Comment me sentirais-je à traduire ça.

"Pourrais-tu expliquer ce que tu veux dire ?"

"J'ai dit que je te donnais un indice !" Répondit Enoshima d'un ton ennuyé. "Au fait, quand je t'aurais dit l'indice, mon rôle ici se terminera. Après avoir dit ce que j'ai à dire, je pars."

"P-Partir... Eh, vraiment ?!" Je me penchai en avant sans y penser. Jusqu'à ce que j'eus un éclat de douleur.

"OK, je vais te le dire ! Après je pars loin d'ici !"

"... V-vas-y, je ne suis pas particulièrement seule... ou un truc comme ça !" J'étais un peu trop heureuse de cette sorte de tournure d'événement. Les lèvres d'Enoshima tremblèrent un peu avant qu'elle ne les ouvre.

"... Oh, et au fait, comme c'est plutôt important, sois sûre de le noter dans ton journal."

"Je vais le faire, je vais le faire ! Je suis prête, donc vas-y !" Alors que je l'encourageais, je tenais déjà mon journal. Enoshima toussa pour s'éclaircir la voix et commença d'une voix profonde.

"Ta-daaaaaa ! Ceci est une annonce ! L'indice est 'L'objectif d'Enoshima' !" Elle dit cela en levant les mains, faisant le signe de la paix.

"En vérité, elle a deux objeeeectifs !"

En disant ça, elle leva la main gauche et fit le signe de paix en pointant un doigt levé avec sa main droite.

"Mon premier objectif est l'écrasement du symbole de l'espoir de cette école, Kamukura Izuru, jusqu'à ce qu'il ne reste rien !" Puis elle leva un deuxième doigt de sa main droite.

"Et mon deuxième objectif est..." Elle fit une pause et pensa à la manière de le dire. Elle cria pratiquement la chose qu'elle dit ensuite.. "EST DE TUER TON AMOUREUX, MATSUDA YASUKEEEEEEEEEEEE !!"

Flop.

En entendant ça, je pris conscience d'avoir lâché mon journal. Je bloquais. Ma voix était complètement paralysée.

Tuer ton amoureux, Matsuda Yasuke.

Alors que je réfléchissais à ces mots vides de sens, peur et anxiété apparurent en moi et en peu de temps, paralysèrent mes doigts et mes orteils. J'étais bloquée.

C'était comme si j'étais dans le corps de quelqu'un d'autre, je ne pouvais pas bouger d'un pouce. Dans un silence pesant, Enoshima continua de me fixer.

".........................."

Encore le silence..

La fille gardait sa bouche totalement fermée..

Cela resta silencieux. Enoshima, avec une main tremblante, se leva et quitta ma chambre.

Bam.

C'était le son d'une porte qui se fermait. Je me sentais comme une paralysée, couchée dans une foule immense.

"Q-Qu'est-ce que....c'est que ce bordel.........."

Ma voix ressemblait à un oiseau mourant essayant de chanter, ma gorge était sèche.

"Matsuda... elle va le.......?"

Tuer ?

Tuer. Tuer. Tuer. Tuer. Tuer. Tuer. Tuer. Tuer. Tuer. Tuer. Tuer. Tuer. Tuer. Tuer.

Tuer. Tuer. Tuer. Tuer. Tuer. Tuer. Tuer. Tuer. Tuer. Tuer. Tuer. Tuer. Tuer. Tuer.

Tuer. Tuer. Tuer. Tuer. Tuer. Tuer. Tuer. Tuer. Tuer. Tuer. Tuer. Tuer. Tuer. Tuer.

Alors que je pensais à ce mot cruel, cela semblait avaler mon monde.

"Elle ne peut... Elle ne p-peut juste pas faire ça..."

Mon visage était chaud, mes cheveux étaient collés à mon front.

"Elle ne peut...P-Pas faire ça..."

Ma poitrine était brûlante aussi, une fièvre violente habitait mon cœur alors qu'il commençait à battre plus vite. C'est alors que quelque chose de très étrange arriva.

Un magma chaud remonta le long de mon ventre pour exploser lorsqu'il atteignit mon cœur. Cela repartit de mon cœur pour se propager dans tous mes muscles.

J'étais motivée.

"Je ne p-peux pas ! JE NE PEUX ABSOLUMENT PAS LA LAISSER GAGNER !!" Alors que je criais cela, je courus dans le couloir des dortoirs. Je ne pouvais pas le croire moi-même, je courais dans les couloirs comme une balle.

Dans ma main, 'Le journal d'Otonashi Ryoko ' volait dans le vent. Alors que j'entendais les cris de mon précieux partenaire, je criai dans mon esprit.

Je vais protéger mon monde !

Je vais protéger Matsuda !

Le vent me poussait alors que je continuais de courir.

Matsuda, attends-moi !

Je serais bientôt là !

Otonashi Ryouko courut.

Pour devenir la sauveuse de mon monde et de Matsuda, je vais courir.

Je ne l'avais pas encore réalisé.

Moi, ayant une motivation si grande, c'était en soi le début de mon propre désespoir.

Je ne m'étais pas encore rendu compte de la façon dont cela était si désespérant.