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Chapitre C : Des notes incessantes

Étendue sur le parquet de la salle de sport, une fille aux vêtements pailletés gémissait en se tenant la cheville. Ses cheveux blonds encadraient son visage. Ils devaient s'être emmêlés dans sa supposée chute.

Akio ne savait quoi faire face à cette vision, mais Mai ne semblait pas aussi démunie. Elle s'agenouilla aussitôt sur le sol.

« Je me suis cassée la cheville, chouina la fille à terre. Je...J'ai tellement mal...Aidez-moi, je vous en supplie...Amenez-moi à l'hôpital...»

D'un battement de cil, elle chassa les larmes qui obstruaient sa vision. Mai lui agrippa le pied avec délicatesse.

« Est-ce que tu peux le bouger ?

— Non-Non...Ça me fait tellement mal... »

Un faible soupir s'échappa des lèvres fines de la jeune fille aux cheveux nuit ; elle tordit violemment la cheville de la blessée, qui poussa un hurlement qui fit bondir Akio.

« Arrête ! Arrête, arrête, arrête, arrête, arrête, arrête...

— Ce n'est pas cassé, la coupa Mai. Tu t'es juste foulée la cheville. Tu as besoin d'aide pour te relever ?

— Euh...Akio, tu peux m'aider ?

— Bien sûr. »

La fille s'accrocha à son bras comme si sa vie en dépendait, jetant des regards terrifiés à Mai. Celle-ci était toujours assise, les yeux dans le vague. Elle avait l'air de contempler un autre monde.

« Merci d'être venu me sauver...Je sais pas ce que j'aurais fait sans toi !

— Mais je n'ai rien fait...

— Et modeste en plus ! Tu es vraiment bourré de qualités ! Je m'appelle Yukiko Aoi, je suis l'Ultime Patineuse Artistique !

— Akio Kirameku, Ultime Étudiant.

— Je suis désolée de t'avoir dérangé...Je voulais simplement m'échauffer mais cette foutue machine s'est décrochée du sol !

— Que veux-tu dire par ''décrochée du sol'' ? s'enquit Mai. »

Yukiko s'approcha d'un tapis de course et s'appuya dessus ; aussitôt, la machine manqua de s'écrouler de l'autre côté.

« Quelques secondes après que je sois montée dessus, elle était déjà par terre !

— Si elle était par terre...Comment s'est-elle remise en place ?

— Ça...C'est la faute de Monokuma. Il est apparu immédiatement après pour la relever, mais il n'a même pas voulu m'aider. Il a dit que le seul moyen que quelqu'un prête attention à moi, c'était de crier. »

Mai hocha la tête, notant distraitement quelque chose sur son ÉlectroID.

« D'ailleurs, il a même rajouter une règle ! »

Akio alluma sa tablette. Comme leur avait indiqué Yukiko, une onzième règle avait bien été rajoutée.

11

Les machines de la salle de sport doivent toujours être relevées après être tombées au sol.

« C'est stupide..., nota l'Ultime Étudiant.

— Quelqu'un a traité ma règle de stupide ? »

Monokuma apparut devant eux, faisant crier l'Ultime Patineuse Artistique. Ses griffes étaient de sortie, et son œil rouge n'avait jamais brillé aussi fort.

« Les règles sont là pour le bon fonctionnement de votre vie d'assassinat coûteux. La règle onze a donc sa place parmi les autres. Les machines de la salle de sport ne seront pas remplacées si vous en cassez une. Donc moins elles passent du temps par terre, plus elles durent.

— Je ne pense pas que ça se passe réellement comme ça...

— Tu es l'Ultime Mécanicien peut-être ? Non ! Tu es juste l'Ultime Étudiant, donc ne vient pas parler de choses que tu ne connais pas !

— Monokuma, les machines sont-elles accrochées au sol ? »

La question de Mai stoppa la colère de l'ours monochrome.

« Bien sûr. Ce sera dangereux de ne pas le faire. Ce sera dommage que l'un d'entre vous meure par accident, oupoupoupou !

— Alors pourquoi le tapis de course ne l'est-il pas ?

— Hmm...Ce doit être une erreur de conception. Malheureusement, un pauvre ours tel que moi n'a pas les fonds de réparer cette machine. Tant pis pour vous ! Vous pouvez toujours courir autour de la piscine, mais évitez de glisser ! »

Monokuma disparut aussi soudainement qu'il était arrivé. Mai inspecta une dernière fois la machine et la dessina sous tous les angles. Elle posa ensuite une main sur l'épaule de Yukiko, qui n'avait pas l'air à l'aise.

« Yukiko, pourrais-tu rester ici et prévenir les autres qu'il ne faut pas utiliser cette machine ?

— Ou-Oui ! Bien sûr, euh...

— Mai Seijitsu.

— Bien sûr Mai !

— Merci. Je t'en serais redevable. Partons, Akio. Allons jeter un coup d'œil à la cuisine extérieure, elle m'intrigue énormément. »

Après un dernier au revoir, les deux étudiants descendirent les escaliers. Des voix s'élevèrent dans le laboratoire ; une dispute semblait avoir lieu. Akio s'approcha discrètement de la porte. Emi et un garçon en blouse de scientifique se faisaient face.

« Ces produits sont dangereux ! Il faut qu'on prévienne les autres !

— Hors de question ! répliqua l'Ultime Mannequin. Pour l'instant, on est deux à le savoir. Ça veut dire que si quelqu'un se fait empoisonner, on est les seuls coupables potentiels ! Alors que si on en parle à tout le monde...

— T'es juste parano. Personne tuera personne, Emi.

— Comment est-ce que tu peux le savoir ? Comment est-ce que tu peux savoir que personne choppera ces produits pour buter quelqu'un, Eita ?

— J'ai confiance en tous ceux qui sont ici.

— C'est...Tu es tellement stupide. Je... »

Akio entendit un léger reniflement, mais il ne parvenait pas à savoir si c'était Emi qui pleurait ou Eita qui ricanait.

« Je ne veux pas que quelqu'un meure inutilement.

— Dans ce cas, il faut dire aux autres qu'il y a des produits dangereux.

— On pourrait juste rester à tour de rôle dans le laboratoire, et...

— Emi. Personne ne tuera personne. Et encore moins en utilisant ces produits. Fais-moi confiance. »

L'Ultime Étudiant s'éloigna brusquement de la porte quand Emi se jeta dans les bras d'Eita. Il se dépêcha de rejoindre le salon. Mai pencha sa tête sur le côté ; son regard brumeux trahissait sa curiosité.

« Qui étaient en train de se disputer ?

— Oh, euh...Je crois pas qu'Emi et Eita étaient en train de se disputer. On devrait aller voir la cuisine. Dépêchons-nous, Mai. »

Akio dissimula tant bien que mal sa gêne le long du trajet. Le seul moyen de quitter la villa était de sortir par le salon. La cuisine extérieure était directement à droite ; quelques personnes étaient déjà assises autour de la table en plastique.

« Coucou ! cria une gamine aux couettes. Venez vous assoir avec nous !

— Avec plaisir, répondit simplement Mai. »

Les nouveaux venus s'installèrent en face de deux filles. La première, celle qui les avait interpellé, portait un immense pull rose vif qui glissait sur ses épaules. Les nœuds dans ses cheveux étaient de la même couleur.

La deuxième était en uniforme bleu et blanc, pailleté à certains endroits. Il était presque entièrement décoré de rubans et autres bijoux. Elle jouait distraitement avec ses courts cheveux blonds, qui camouflaient ses yeux.

« Du coup vous vous appelez comment ? demanda la gamine.

— Je m'appelle Akio Kirameku, je suis l'Ultime Étudiant. Et voici Mai Seijitsu.

— Enchantée.

— Trop cool ! Moi c'est Aimi Owari ! Je suis l'Ultime Créatrice de Poupées Traditionnelles !

— C'est un peu long, remarqua Akio. »

Des larmes piquetèrent aussitôt les yeux d'Aimi, qui se mit aussitôt à sangloter. La blonde à côté d'elle passa une main peu assurée dans son dos.

« Aimi...Ce n'est pas un reproche...

— A-Akio est trop méchant !

— Non...Je pense qu'il a voulu simplement détendre l'atmosphère...

— Je suis désolé Aimi. »

La jeune fille finit par se calmer, et essuya ses yeux avec ses manches.

« Excusez-la, c'est dans son caractère.

— Oh, c'est pas grave. Tu t'appelles ? »

La blonde se leva d'un coup, le bras droit tendu devant elle. La flamme de la détermination brûlait ses immenses yeux verts. Une brise inexistante semblait faire mouvoir ses cheveux et ses vêtements.

« Plus forte qu'un ouragan ! Plus rapide qu'un tsunami ! Plus imposante qu'une tornade ! »

Elle leva le poing vers le ciel.

« La puissance de la nature réunit dans un seul être mythique ! »

Ses mains se rapprochèrent de son visage ; deux doigts étaient levés sur chacune.

« Je suis Moe Takamoe ! Défenseuse de la vie sur Terre ! »

Un lourd silence tomba. Les épaules de Moe s'affaissèrent soudainement ; son sourire fondit ; elle se rassit sur sa chaise. Son visage était cramoisie par la gêne. Aimi toussota avant de prendre la parole :

« C'est l'Ultime Magical-girl.

— Tu as des pouvoirs ? s'étonna Mai.

— No-Non...

— Tu sauves vraiment le monde ? continua Akio.

— Eh bien...Non plus-plus mais...

— Alors pourquoi tu es l'Ultime Magical-girl ?

— Peut-être parce qu'elle est la seule, affirma Aimi en riant.

— Ai-Aimi ! C'est...C'est faux... »

J'ai l'impression qu'ici, tout le monde a des Ultimes bizarres, songea Akio. Il sentait qu'il n'était vraiment pas loin de la réalité. Quelqu'un les rejoint à leur table ; l'Ultime Étudiant reconnut avec soulagement Daiki.

« Les autres ne devraient pas tarder à arriver, annonça-t-elle. »

Malgré la froideur de sa voix, l'inquiétude qui l'habitait était clairement visible. Qu'est-ce qui pouvait bien faire peur à l'Ultime Tireuse d'Elite ?

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