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XII. Fausse alerte

— Hayami... kun...? murmurai-je, sous le choc.

Ce n'était pas possible... Alexeï et Gaika n'étaient morts que la veille, et nous nous retrouvions déjà avec un meurtre sur les bras ?

Je m'approchai doucement, pour m'accroupir vers le Playboy étendu au sol.

— Hayami-kun, répétai-je en le secouant.

– A... Ayuki... gémit-il soudain.

Dieu merci, il est vivant !!

Je poussai un immense soupir de soulagement.

Mais une autre question se posait : s'il n'était pas mort, alors qu'est-ce qu'il fichait étendu en plein milieu du couloir ? Est-ce que quelqu'un l'avait agressé ?

— Hayami-kun, est-ce que quelqu'un t'a frappé, ou quelque chose comme ça ?

— Non, c'est pas ça... J'ai... J'ai...

— Tu as...? l'encourageai-je.

— J'ai faim...

... Pardon ?

— J'ai pas mangé ce matin... Ni ce midi... Du coup...

Il se redressa lentement en position assise.

— J'ai fait comme qui dirait un petit malaise ! s'exclama-t-il en riant nerveusement.

....

.......

.......... L'IDIOT.

Ce fut plus fort que moi ; je lui donnai un bon coup de poing sur le haut du crâne, ce qui fit pousser un cri effrayé à Lisa.

— A-Ayuki-san ! Il vient à peine de reprendre connaissance, il ne faut pas le frapper, voyons !

— Dites donc, vous en faites, du bruit...

Je me retournai pour découvrir que Tomoé et Miles nous avaient rejoints, probablement alertés par le hurlement de Lisa.

— Hayami-kun est un imbécile, répliquai-je en grinçant des dents. Il n'a pas assez mangé aujourd'hui, donc il a perdu connaissance, et Lisa-san et moi avons cru qu'il était mort...

— C'est vrai que c'est stupide, commenta Tomoé en levant les yeux au ciel.

— Ah, ce n'est que ça, soupira Miles. Dans ce cas, je vais lui chercher quelque chose à manger, attendez-moi ici !

Il fila vers la cuisine, et revint quelques minutes plus tard avec un sandwich au fromage.

Hayami se répandit en remerciements, et le dévora sans se faire prier.

— Dorénavant, prends garde à manger correctement, le réprimanda Tomoé. Tu as inquiété tout le monde, et dans notre situation, c'est à éviter.

On aurait vraiment dit un professeur qui réprimandait son élève... Difficile de croire qu'elle n'avait que seize ans.

— Décholé, s'excusa Hayami, la bouche pleine.

— Bon, j'imagine que cet incident est clos, conclut Miles.

Lisa se chargea de raccompagner Hayami jusqu'à sa chambre pour qu'il se remette de ses émotions pendant que nous nous séparions.

J'avais un peu de mal à reprendre mes esprits. Cet idiot m'avait causé une frayeur que je n'étais pas prête d'oublier... Je n'avais vraiment pas besoin d'une nouvelle mort.

Comme la nuit commençait à tomber, je décidai d'aller me chercher de quoi grignoter dans ma chambre avant d'aller me coucher. Mieux valait se coucher de bonne heure aujourd'hui...

Après avoir rapidement englouti un bagel, je me mis donc au lit.

Mais je fus incapable de m'endormir avant deux bonnes heures... L'obscurité ravivait les angoisses de la nuit précédente, et surtout, la peur de refaire le même cauchemar.

Miraculeusement, mon sommeil fut calme et sans rêves.

Ce qui n'empêcha pas la réalité de me heurter comme un coup de massue le lendemain matin.

Gaika et Alexeï sont morts.

Voilà ce qu'elle me répétait, et le réaliser faisait toujours aussi mal.

Ils étaient pourtant de parfaits inconnus... Mais je n'arrivais pas à me remettre du choc de leur mort aussi vite qu'espéré. Je n'arrivais pas à me dire qu'ils l'avaient mérité.

Même si Gaika avait fait du mal à Hamami, même si Alexeï avait tué...

Ils devaient avoir leurs raisons, non ?

Bon, d'accord, elles avaient intérêt à être bonnes, mais...

Je ne pouvais m'empêcher de penser à la seringue qui avait servi d'arme du crime. Et au seul point que nous n'avions pas abordé pendant le procès par rapport à elle...

"— Et ces espèces de croûtes fines, là, c'est quoi ?

— Aucune idée, mais je connais aucun poison qui ressemble à ça.

— C'est salé, en plus... Bizarre..."

Une pensée me taraudait. Ces espèces de "croûtes", comme les avait appelées Tsubasa... Est-ce que ça aurait pu être des larmes ? Est-ce que Alexeï avait commis son crime à contrecœur, ou bien l'avait-il juste regretté alors qu'il était déjà trop tard ?

"— Moi non plus, je ne voulais pas mourir... Gaika..."

Je déglutis bruyamment, avant de secouer la tête pour chasser ces pensées désagréables. Je ne devais pas me laisser gagner par la tristesse ou la mélancolie, je n'arriverais à rien avec ça.

Je me levai donc, et m'habillai machinalement avant de descendre pour petit-déjeuner avec les autres.

L'annonce de passage en horaire de jour n'avait retenti que quelques minutes avant, aussi étions-nous peu nombreux dans le réfectoire.

Hamami, Tomoé, Rā, Blue et moi, c'était tout.

Je les saluai vaguement avant de m'asseoir en bout de table. Je n'étais vraiment pas en forme... Et c'était très déplaisant.

— Ah, Iyui-san est dans la cuisine, si tu veux lui dire ce que tu veux manger, m'informa Hamami avec un faible sourire.

Il avait meilleure mine, même si deux poches bleutées soulignaient toujours ses yeux. C'était bien plus difficile pour lui que pour moi de se remettre des évènements passés...

Je le remerciai, et me dirigeai donc vers la cuisine. À vrai dire, je n'avais aucune envie de manger quoi que ce soit... Je voulais simplement parler avec quelqu'un de confiance.

– Bonjour, Tsuri-chan ! m'accueillit joyeusement Tsubasa en se détournant un instant de ses fourneaux. Alors, qu'est-ce que tu veux-

Elle se stoppa net, et son visage prit immédiatement une expression soucieuse.

— ... Ça ne va pas ?

— J'ai vraiment une tête si affreuse que ça ? soupirai-je. Attention, ton omelette va brûler...

Tsubasa retourna donc quelques instants à sa poêle à frire, puis reporta son attention sur moi.

— Dis-moi ce qui ne va pas, Tsuri, insista-t-elle.

J'hésitai un peu avant de commencer à parler. J'étais plutôt du genre à tout garder pour moi, d'habitude... Mais là, des gens étaient morts et j'avais vraiment besoin de me confier.

— J'ai beaucoup réfléchi depuis le procès... Et je suis arrivée à une conclusion. On ne pourra pas s'en tirer avec de belles paroles comme "on va tous sortir d'ici vivants". On ne pourra pas toujours se voiler la face. Monokuma va nous donner de nouveaux mobiles, et il y aura toujours quelqu'un pour tomber dans son piège. Et ce quelqu'un pourrait très bien être toi ou moi.

Je poussai un énorme soupir avant de reprendre mon souffle.

— J'ai abandonné l'idée qu'on puisse tous sortir d'ici vivants... Peut-être même qu'on restera coincés ici pour toujours. Et cette pensée me déprime.

Il y eut un moment de silence pesant dans la pièce... avant que Tsubasa ne se mette à rire.

— Ouf, je suis rassurée !

— Pardon ? fis-je en clignant des yeux.

— Je pensais être la seule à penser ça, et ça me fichait les boules... Ravie de savoir qu'on est deux !

Moi aussi, j'étais contente de savoir que je n'étais pas là seule de cet avis, mais... Tout de même, sa réaction me perturbait.

— Tu as l'air de plutôt bien prendre la chose...

— C'est le cas, me répondit-elle. Je le prends bien. Je suis parfaitement consciente de la situation dans laquelle on est, mais je préfère ne pas trop m'apesantir dessus... Je vais plutôt faire tout ce que je peux pour remonter le moral aux autres et empêcher un nouveau meurtre !

— ... Tu es incroyable, dis-je après quelques minutes. Tu es vraiment forte... Ce n'est pas difficile de tout prendre sur toi comme ça ?

Elle haussa simplement une épaule, ce que j'interprétai comme un "si".

— Tu sais... Tu peux venir me parler, à moi, si tu as besoin, ajoutai-je maladroitement. Je ne suis pas très sociable, ni très douée pour réconforter les autres, mais... je te dois bien ça.

Tsubasa me fixa bizarrement pendant plusieurs secondes, interdite, avant de sourire de toutes ses dents.

— Merci !

J'allais lui répondre qu'il n'y avait vraiment pas de quoi, mais une étrange sensation de malaise m'interrompit soudain.

— Iyui-san... Tu ne trouves pas que ça sent bizarrement ?

— Maintenant que tu le dis... J'ai coupé le gaz, pourtant... dit-elle en fronçant le nez.

L'odeur devenait de plus en plus envahissante, et je couvris ma bouche avec mon nez, prise de nausées...

Pour voir qu'une épaisse fumée violacée commençait à envahir la pièce.

Prise d'une soudaine angoisse, je me dirigeai vers la porte, avec l'impression désagréablement persistante que mon corps s'engourdissait lentement.

Et je ne pus même pas atteindre le réfectoire, puisque je m'effondrai avant.

La seule pensée concrète que je pus avoir avant de perdre connaissance, ce fut que je n'avais même pas eu le temps de petit-déjeuner avant de mourir.

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TINTINTIIIIIN

MAIS QUE VA-T-IL DONC SE PASSER ?

OH LA LA QUEL SUSPENSE

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