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Chapitre 91 - Prêt-à-porter

Le navire de nuit n'est pas une atmosphère rassurante. Loin de là.

Si j'étais Seishin-san, peut-être aurais-je pu voir les esprits qui semblent habiter les couloirs quand le soleil se couche, et peut-être que je ne serai pas effrayée comme une enfant.

Nous sommes sortis de la ventilation via la bouche dans l'armurerie destinée aux couteaux et autres lances ou épées. L'air est lourd et j'ai l'impression que je pourrais exploser à n'importe quel moment - émotionnellement ou non. Ikaku semble sentir ma détresse car il pose une main sur mon épaule, comme pour me rappeler qu'il est là. Pour quelqu'un d'aussi... "Mauvais" avec ses propres émotions, il semble bien fort à deviner les miennes....

J'avale ma salive avant de prendre le premier pas en direction de l'extérieur, où les indices nous attendent. Je regarde l'escalier menant à la pièce verrouillée... Pas encore. Quelque chose me dit que je passerai à côté de trop d'éléments si j'y allais dès maintenant. Et c'est donc vers l'escalier s'enfonçant dans l'étage le plus bas du navire que nous allons.

Je me rappelle de la première fois que j'ai descendu cet escalier. Jin et moi étions encore en train de rire de cette stupide idée de Yoshio. Qu'est ce que je donnerai pour être de retour à ce moment dans l'histoire, là où je ne pouvais même pas les suspecter d'envisager la moindre idée de meurtre.

Les machines font toujours le même bruit. Et c'est derrière ces machines que se trouve le premier indice. Je me rappelle d'avoir dû me balader entre les écrous et les rouages pour trouver la porte fermée, et qui doit toujours l'être. J'enlève mon chapeau et ma veste, les confiant à Ikaku avant de reprendre un chemin similaire, une clé bien serrée dans ma main. La porte se rapproche doucement mais aussi bien trop vite, et le vacarme n'a de cesse de s'empirer. J'inspire profondément et ignore le plus possible l'odeur d'huile et de rouille inquiétante et rentre la clé dans la serrure.

Clic.

La porte s'ouvre lentement vers l'intérieur. Je me demande s'il s'agit d'une clé passe partout, ouvrant toutes les serrures du navire. Ça ferait sens pour un traître de l'avoir, pour mieux aider... Je ferai mieux de ne pas trop y repenser.

Je rentre dans ce qui ressemble à un placard et habitue tant bien que mal mes yeux à l'obscurité de la petite pièce. Elle est à peine assez large pour me permettre de rentrer en largeur, mais bien assez haute pour que Ikaku y passe la tête sans le moindre soucis. Je tâte autour de moi, et ma main s'arrête sur la seule sensation différant du métal froid des murs : un long morceau de tissu.

Je tire dessus et, avec un peu de lumière venant de l'extérieur, je vois qu'il s'agit d'un long manteau marron. Il est accroché à un cintre, je suppose. Je le décroche de celui-ci et tâtonne plus bas, vérifiant que rien ne soit posé au sol. Et j'y trouve un grand objet circulaire... Une tête de Monokuma.

Pas le genre comme notre directeur, le genre que l'on mettait sur le crâne lors de la Tragédie, quand on était un rémanent. Il n'a pas l'air aussi vieux, la peinture est même presque parfaite. J'avale ma salive et le tire pour le placer dans mes bras, le manteau au dessus et c'est parti pour faire demi tour et rejoindre Ikaku.

Je dois manquer de prendre des barrese de fer en pleine tête une ou deux fois, mais ma maigre chance semble me sourire quand je rejoins Ikaku sans la moindre blessure à signaler. Ses yeux s'écarquillent d'ailleurs en voyant ce que je transporte... Intéressant.

«Ou tu as trouvé ça ?

- Il y avait un placard, au fond. Je suis juste assez mince et de la bonne taille pour y aller.

- ... Mais Monokuma aussi aurait pu y aller.» je n'avais même pas pensé au fait que ma taille aurait pu être de la moindre aide. «Le gars qui m'a contacté pour venir ici portait ces trucs.

- Le masque et le manteau ?» il hoche la tête. «Tu te souviens de sa voix, de sa carrure ?

- Sa voix était modifiée. Je pense que le machin est fait pour que personne ne sache son identité, et sa carrure... Le manteau en cachait la majorité.  Et sa taille pouvait très bien être fausse grâce à des talons ou un complice hors de la tuerie.

- C'est vrai...» je soupire et donne la tête à Ikaku qui la pose sur sa tête. Ça lui donne un air encore plus inquiétant... Je mets le manteau, les manches sont bien plus longues que mes bras... Si ce manteau appartient à notre tortionnaire, c'est bon a savoir qu'il a les bras plus longs que moi, en tout cas. «Tu peux enlever ce masque ? C'est effrayant.

- Dis, tu connais un "Tensei".» je me fige, et cela semble être une réponse suffisante. «Je vois... Flippant.

- Comment...?

- Le masque, il a analysé ton visage et donné des données. Tiens, essaie.»

Il me donne le masque, et je le prends avec des mains tremblant le moins possible. La machine est lourde et me ferait vite mal au dos si je devais l'avoir sur moi trop longtemps, mais le visage d'Ikaku est effectivement étudié pour révéler... Une suite de points d'interrogation. Et un "personne inconnue des fichiers internationaux". Cela fait sens, Ikaku a obtenu son nom à Hope's Peak, pas avant... Il n'a sans doute jamais été déclaré, un enfant né sans nom. Et même notre instigateur le savait.

Je repose le casque et, sous le couseil d'Ikaku, vaut reposer ce dernier dans le placard. Je garde le manteau dans mes bras, cependant. J'ai une petite idée d'une utilité potentielle pour lui.

Bien vite, la porte de la salle des dossiers est devant nous.

***

Hhhhhh j'écris très lentement je m'en excuse, mon déménagement en cours (quand j'écris) me prends énormément de temps et d'énergie 😓 Je fais de mon mieux cependant !!

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