Chapitre 71 - Nuit de garde
[Attention, ce chapitre contient des références plus ou moins importantes au suicide. Si vous y êtes sensible, je vous conseille de prendre des pauses dans votre lecture et de ne pas vous forcer <3]
Je me suis très mal réveillée, malgré la très bonne sieste. J'ignore pourquoi, mon corps refuse de me laisser dormir correctement aujourd'hui, il semblerait. Je soupire en me levant et vais dans le couloir après avoir vu qu'il est déjà l'heure de retourner dormir pour les autres.
Je me pose contre le mur en soupirant. Je ne sais pas quoi faire pour occuper ma nuit, la dernière fois me semble si loin, pour être honnête. Je me rappelle de la nuit passée en compagnie de Monimono-san et de son chocolat chaud, à parler de son passé. Je me rappelle de quand c'était au tour de Shoyo-san et qu'il a fini mort sur le sol du réfectoire.
Je pense à Yoshio qui a fini endormi sa première nuit de garde et comment Hiroko-san s'est servie de ça pour tuer. Comment elle a profité de sa garde pour essayer de me tuer et comment j'en garderai à jamais une cicatrice sur le bras. Je pense à la personne de garde la nuit où Seishin-san est morte et qui n'a rien pu y faire. A comment Gakui-san partait toujours dans l'infirmerie. Au fait que rien ne me permet d'être absolument sûre que tout le monde soit dans sa chambre à cause des ventilations.
Je soupire un peu et regarde vers l'obscurité. Je me demande où en es Kami-san avec le travail que je lui ai demandé, je ne l'ai plus vu depuis un moment, il faudra que je pose la question à quelqu'un d'autre une fois la nuit passée.
Rien ne bouge, rien ne fait le moindre bruit en dehors du léger bruit des vagues dehors, contre la coque. Si je n'y faisais pas attention je ne les remarquerai presque plus, à présent. Des mois sur ce bateau, des mois sans voir la terre ou un adulte, quelqu'un qui puisse nous aider. Pourtant, Ikaku m'a dit que tout est enregistré, alors pourquoi ? Est-ce si complexe de nous retrouver ?
Je me laisse glisser au sol, sans rien dire. J'entends un rire venir de la chambre de Kikenna-san, sans doute qu'elle et Nise-san sont encore en train de parler même à cette heure. Tant mieux pour elles, si elles peuvent encore se faire confiance ainsi.
Le mobile a été donné il y a presque une semaine, maintenant. Je crains que quelqu'un n'agisse très bientôt, mais la question est qui ? Trop de personne ici pourraient tuer pour un autre, je le crains. Même Yoshio et Jin, qui sait. Je ne suis pas dans leur tête et tout est possible.
Comment est-ce que Monokuma compte même faire fonctionner ce mobile ? Est-ce qu'il va nous faire voter et ensuite demander au meurtrier qui il souhaite faire sortir avec lui ? Ou bien est-ce qu'il demandera directement après le meurtre, sans laisser personne d'autre que le tueur et la personne qu'il aura choisi connaitre la vérité ?
Je ramène mes jambes contre moi, me mettant un peu en boule. Je sens un léger courant d'air venir jusque moi, à travers la ventilation. Je lève les yeux mais aucun signe d'Ikaku, simplement le vent qui s'infiltre. Je retourne la tête vers le couloir, mais rien n'a changé, le noir est la seule chose qui me regarde en retour.
Je soupire et laisse mes jambes se déplier face à moi au sol. Je ne sais pas si l'absence d'une horloge est positive ou négative, cinq minutes comme deux heures auraient pu s'écouler que je n'en aurai aucune idée. Mais au moins, il n'y a pas le "tic tac" agaçant pour embêter mes oreilles.
Je claque ma langue et la réverbération des couloirs déserts fait trainer le son plus longtemps que je ne l'aurait cru. Je soupire de nouveau et met ma frange derrière mon oreille, libérant ma vision pour voir encore plus d'obscurité.
Je baille un peu et laisse le temps s'écouler, écoute les vagues dehors, le tonnerre qui résonne au loin... On dirait que nous allons avoir droit à un orage très bientôt... Je n'aime pas ça, est-ce que Monokuma pourra juste naviguer à travers une tempête ? La pluie de la dernière fois ce n'est pas grand chose à côté d'un orage, j'ai peur de ce qui pourrait arriver... En particulier avec la malchanceuse ultime à bord.
J'entends une porte s'ouvrir et tourne la tête pour trouver Nadeshiko-san, ses longs cheveux non plus attachés en un chignon haut comme d'habitude mais laissés lâche sur ses épaules. Je mentirai si je disais ne pas rougir un peu en voyant la jeune femme ainsi, quand elle s'étire un peu et me fait un sourire amical.
Je lui fais un signe de la tête en salutation et détourne mes yeux de ses muscles pour me concentrer sur son visage. Bon sang, reprend toi un peu.
«Hey choupette.» Elle chuchote et va s'asseoir à côté de moi, me dépassant toujours d'une tête même ainsi. «J'espère que ça te dérange pas que je finisse la nuit avec toi ?
- Non, ne vous en faites pas. Puis-je vous demander l'heure ?
- Je crois qu'il est six heures. En tout cas, je me réveille à cette heure là en général, l'habitude !» Elle rigole un peu et je hoche la tête. Et bien. Beaucoup plus de temps à passé que ce que je pensais. «Donc, rien à signaler ?
- Rien du tout.» Je soupire un peu et la laisse passer son bras autour de mes épaules. Depuis quand suis-je aussi confortable avec les gestes d'affection comme ceux-ci ? «Je peux vous demander si vous avez vu Kami-san, dernièrement ?
- Mmmh... Pas depuis un jour ou deux, non. Pourquoi ?
- je ne l'ai pas vu non plus, c'est pour cela, même lors des repas. Ca m'intrigue juste.
- Mmmh... on pourra aller le chercher une fois l'horaire levé, si tu veux ! Comme ça on s'assure qu'il va bien !» Je hoche simplement la tête et la laisse me serrer contre elle et écoute son petit fredonnement d'une chanson que je ne connais pas mais qui ressemble à une comptine. Je ferme un instant les yeux mais les rouvre bien vite en me rappelant que je suis censée surveiller l'endroit. «Je peux t'avouer un truc ?
- Bien sûr, qu'est ce qui se passe ?
- Je sais qu'on a genre, pas beaucoup parlé, mais je t'aime beaucoup. Tu as un truc qui rassure, j'imagine.
- Vous n'êtes pas la première à me le dire.
- Ca m'étonne pas !» Elle rigole un peu et ébouriffe mes cheveux, faisant retomber sur mon visage ma frange. «T'as juste l'air sympa, quand on te parle un peu !
- Comment ça ?
- Bah, quand je t'ai vue la première fois dans les couloirs, t'avais l'air très sérieuse et froide, voir même un peu méchante, peut-être , mais pas un mauvais "méchante", tu sais ? Le genre qui intimide et pose bien que tu es pas là pour rigoler !
- Je... Ne suis pas sûre de comprendre, désolée.
- Non, non, t'inquiète, je suis brouillonne, je sais !» Elle rigole et je ne peux pas m'empêcher de sourire également. «Je me comprends. Mais voilà, au début t'es un peu impressionnante, puis on se rend compte que tu t'inquiètes beaucoup des autres, en fait. Genre, tu vas vers Eii quand tu le vois seul et tu passe du temps avec lui, je t'ai vue parler avec Ikaku et être sympa avec lui. Il m'a même dis que tu lui as parlé de son nom ! Et sans parler de Yoyo et Jin !» Je pouffe un peu avec les surnoms qu'elle nous donne. «Même Chichi, Chô et Aki ! Je te vois aller vers eux et leur parler même quand ils sont seuls, et je sais que tu faisais ça avec les autres aussi, avant. T'es une personne qui tient aux autres, ça se voit.
- Merci, Nadeshiko-san, mais je crains que vous ne vous projetiez un peu en disant cela. Vous avez l'air de me décrire comme étant une sainte.
- oh, non, t'as tes défauts, bien sûr ! Mais je préfère me concentrer sur tes qualités, tu sais ? Voir le verre plein plutôt que vide, même si les gens peuvent croire que j'idéalise mes proches, tant pis. Moi je sais que je les aimes et je leur montre !»
Je hoche la tête et la sonnerie du matin sonne. C'est une manière de penser intéressante que celle de Nadeshiko-san, j'imagine.
Elle se relève et je prends la main qu'elle me tends pour étirer un peu mes jambes aussi. Je soupire un peu et regarde les gens sortir de leurs chambres, dis bonjour à Yoshio et Jin qui me promettent de me sortir le déjeuner, regarde Nise-san sautiller devant Kikenna-san qui semble encore bien endormie.
Taiwa-san est le dernier à sortir sans compter Kami-san, même Ikaku est venu dire bonjour à Nadeshiko-san et moi. Le mangaka semble bien fatigué, se plaignant qu'il a encore des détails à faire avant de finir la peinture, du moins jusqu'au prochain meurtre Nadeshiko-san tire le bras du mangaka pour qu'il vienne manger avec nous alors que je toque à la porte de Kami-san une fois, deux fois, sans réponses.
Je sens l'air se refroidir autour de moi. J'ai peur. Je pose ma main sur la poignée et appuie.
Ouvert.
Je me tourne vers mes deux camarades. Ils me regardent avec un air grave. Nous avons peur, tous les trois. De ce qui peut être dans cette pièce.
Je tire la porte.
Une envie de vomir.
Des sueurs froides.
Des insultes proférées derrière moi.
Une main sur mon épaule.
Mes yeux sont fixés sur ce qui traine au milieu de la pièce.
Un corps pendu.
Kami Akihide est mort.
J'entends l'annonce résonner mais je n'écoute pas. J'entends les pas de nos camarades dans le couloirs qui se ruent vers nous. Vers le crime.
J'inspire et expire lentement. Ne pas faire de crise d'angoisse maintenant. Rester calme. Je me retourne et regarde les autres arriver, regarde les visages remplis d'angoisse ou essayant de rester impassibles.
«Pourquoi il y a eu une annonce ?!
- Quelqu'un est mort, quoi d'autre ?!
- Hey, du calme !» Taiwa-san s'avance, poings serrés. «On... Vient de voir le cadavre de Kami-kun. Il est pendu.
- Eeexactement les enfants !» Nous tournons la tête vers le directeur encore une fois apparu de nul part. «Vous connaissez le bordel, dans quelques heures procès, blablabla, monodossier, blablabla, à plus tard !» Il lance le dossier et Nadeshiko-san le récupère au vol sans difficulté avant que l'ours ne disparaisse.
«... Donc, qui a vu le corps...?»
- Masa-chan, Eii et moi.
- Quelqu'un qui aurait vu ça mais rien dit qui veut se dénoncer ?» Silence complet. «Alors j'suppose qu'on sait qui va s'occuper de l'enquête, hein.
- Eh, pourquoi ?!
- Taiwa-san a raison, Nise-san. Nous sommes les trois seuls innocents à coup sûr, il est logique que nous prenons en charge l'enquête.
- Je suis d'accord avec vous deux.» Jin s'avance, les bras croisés «Mais est-ce qu'on peut au moins savoir ce que dit le dossier ?»
Je hoche la tête et Nadeshiko-san me donne le dossier, me laissant libre de dire à tous les données que nous avons.
"La victime est Akihide Kami, l'ultime journaliste. Il a été retrouvé mort pendu à un drap dans sa chambre. La cause de la mort est un étranglement causée par quelque chose autour de son cou."
Oh. Donc pas d'heure du crime, cette fois... J'échange un regard avec mes deux partenaires d'investigation et demande au reste d'aller dans la cuisine et le réfectoire et d'y rester. Avant de partir, Ikaku nous regarde et je devine sa proposition macabre. C'est un assassin. Il sait comment fonctionne la mort si nous avons besoin d'informations.
Une discussion rapide et nous décidons de laisser Nadeshiko-san en temps que garde devant la porte pour s'assurer que personne ne tente de partir en douce, et Taiwa-san et moi-même rentrons dans la chambre.
Je commence par remarquer qu'il n'y a aucune odeur particulière, indiquant que la mort est plus récente que quarante-huit heures, ce qui permet d'avoir une fenêtre de l'heure de mort plus claire.
«Donc... Tu veux faire quoi ? Chercher autour, regarder le...?
- Je vois que vous n'êtes pas à l'aise avec l'idée de toucher le cadavre. Ne vous inquiétez pas, je vais m'en occuper. Dites moi ce que vous trouvez.
- Pas d'soucis... Et si t'as b'soin d'aide, je me suis renseigné sur la mort... Auteur, tout ça.»
Je hoche la tête et nous commençons pour de bon nos recherches. Je commence par détacher le corps de la ventilation et remarque immédiatement la présence d'un deuxième drap. Etrange. Je pose le drap au sol et constate immédiatement la rigidité du cadavre. ce qui rajoute que la mort est plus ancienne que trois heures, voir même dans les environs de neuf ou douze heures, le corps entier est impossible à bouger.
J'informe Taiwa-san et il hoche la tête. Notre fenêtre de mort est donc entre neuf et quarante-huit heure auparavant au plus grand. Mieux que l'inconnue du dossier, j'imagine.
Je m'approche de son cou et voit immédiatement les traces d'étranglement causées par le drap, bleues et larges. Est-ce qu'elles sont arrivée pendant qu'il était accroché et a raté un...
La possibilité me frappe seulement maintenant. Ca peut très bien être un suicide, c'est même le plus probable, quand j'y pense, je tourne ma tête vers le mangaka qui est en train de vider le bureau du journaliste, lisant des feuilles volantes.
«Taiwa-san. Vous pensez qu'il a pu se suicider ?
- ... Je serai pas surpris. C'est pas impossible qu'il ait raté la pendaison et ait fini étouffé, et il a jamais eu l'air vraiment... "vivant" ? Tu comprends ?
- Je vois oui. Il m'avait lui même dis qu'il ne se battrait pas pour sa vie. Mais il avait dit ne pas vouloir se suicider...
- Il a pu changer d'avis. Ca m'est arrivé, tu sais, de vouloir en finir avec les morts d'Akemi et Shoyo-kun, pourtant j'suis là. On sait pas ce qui se passait dans sa tête... Ou attends.» Je le vois lire un papier plus petit que les autres. «.... Oh, c'est triste.
- Qu'est-ce ?
- "Liste de ce qui me garde en vie". Il y a que sa sœur, dessus.
- C'est celle qui était sur sa vidéo, non ? Celle du deuxième mobile.
- ... Ca veut dire qu'elle est morte.» Je ne veux pas repenser aux paroles de Monokuma. Je ne veux pas imaginer que mon grand-père soit mort. «C'était la seule chose qui le poussait à vivre.
- C'est... Pourquoi avoir attendu, alors.
- Je sais pas. J'te l'ai dis, c'est pas possible de savoir.» Il retourne la liste, et plisse un peu des yeux. «Dis, c'est quand la dernière fois que tu l'as vu ?
- Il y a quelques jours, à présent. Pourquoi ?
- Car y a marqué qu'il voulait te voir.» Il me montre le papier et je vois quatre noms marqués dans l'écriture pattes de mouches du journaliste. «Faudra demander aux autres de la liste quand ils l'ont vu.
- Yoshio avait apparemment rendez-vous avec lui, hier, il est marqué ?
- Yep, juste après Kikenna-chan et avant Nise-chan. T'es après elle toi.
- Je ne l'ai pas vu. Ca nous permet de savoir qu'il est mort entre ces visites et ce matin, donc... Et la rigor mortis me dit qu'il doit être mort il y a environ neuf à douze heures.
- Donc faudra poser des questions.»
Je hoche la tête et retourne à mon enquête. Je regarde les poches du journaliste mais rien, que des papiers vides et un carnet sans rien de noté.
Je soupire et regarde le visage pale du mort. J'aurai aimé plus lui parler, avant que nous n'en arrivions là. Ses yeux sont fermés, paisibles, contrairement à ce que sa mort peu agréable laisse penser.
J'espère qu'il sera heureux, peu importe ce qu'il y a de l'autre côté. Si autre côté il y a.
Je reprends le drap au sol et l'examine, cherchant un signe d'où il peut venir. Nous n'avons qu'un seul drap par chambre, j'en sais quelque chose car j'ai dû aller chercher celui de ma chambre pour que Jin, Yoshio et moi puissions tous être couvert la nuit.
Je vois un long cheveux, et je remarque qu'il est sombre. Mais impossible d'être sûre de sa couleur... Qu'est ce que ce drap fait ici, au juste ?
Taiwa-san siffle et je vais vers lui en partageant ma découverte à laquelle il hoche la tête avant de me montrer une pellicule et je vois marqué mon nom sur le papier qui permet de l'identifier. Est-ce que c'est... Ce que je lui avais demandé ?
«Tu sais ce que c'est ?
- Je lui avais demandé quelque chose. Si c'est ça...
- Je peux les développer pour toi !» Je sursaute et retient un cri de surprise en entendant la voix de Monokuma qui est avec la tête qui dépasse de la ventilation de la pièce. «Promesse d'ours, je modifie rien !
- Modifie rien et ne cache aucune photo...?
- Bien sûr ! Même si l'instigateur est dessus je te les montrerai immédiatement ! C'est la joie de ce jeu, poupoupou !» Et sans plus un mot, il prend la pellicule des mains de Taiwa-san et disparaît, rendant impossible de le retrouver.
«... Je.. Vais continuer à chercher. Tu peux aller voir les trois qui ont leurs noms sur la liste, si t'as fini ? T'en fais pas, je vais me débrouiller.
- Merci Taiwa-san. N'hésitez pas à venir me voir s'il y a le moindre problème.
- Promis. Merci.»
Je hoche la tête et quitte la pièce pour voir Nadeshiko-san seule, qui me sourit. Je lui résume rapidement nos découvertes et pars dans le réfectoire, voyant que tout le monde est un peu séparé. Je soupire et m'avance vers Kikenna-san. Autant faire dans l'ordre des rencontres.
Elle l'a vu, seule. Il ont parlé de sa chance, des Rémanents et de leurs sectes. Un peu comme elle et moi dans nos temps libre. Elle ne l'a pas revu depuis leur discussion et a passé le reste de la journée seule à la bibliothèque.
Je vais vers Yoshio et Jin. Ils l'ont vu ensembles - enfin, "Jin était devant la porte pendant qu'on causait et on s'est dit à plus tous les trois" d'après Yoshio, pendant que je dormais. Ils n'ont pas beaucoup parlé et c'était surtout ce qui ressemblait à une interview d'après Yoshio.
Je vais vers Nise-san.
Elle ne l'a pas vu. Elle ne savait même pas qu'il voulait la voir, elle est juste restée dormir toute la journée dans la chambre de Kikenna-san.
Je la remercie et m'apprête à quitter le réfectoire quand la sonnerie retentit et annonce la fin de l'enquête. J'inspire profondément et me tourne vers mes camarades.
Meurtre, ou suicide ? Combien de personnes ? Pour qui ? Quand ?
Tant de questions auxquelles je vais devoir trouver une réponse dans ce procès.
***
J'ai hésité à couper en deux ce chapitre et en faire deux d'environ 1500 mots, mais au final en voilà un grand qui en a 3000 ! C'est plus que d'habitude-
Donc donc donc... A votre avis ? Suicide ? Meurtre ? :D
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