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Chapitre 63 - Panique

[Comme le chapitre précédent, celui ci contient une crise d'angoisse, moins détaillée que les précédentes. J'ai marqué en gras la crise en question et résumerait dans les notes d'auteur ce qui est arrivé d'important]

Je crois que si je déteste quelque chose en particulier sur ce navire, se sont les conduits d'aération. En particulier quand je dois mener quelqu'un à la cachette de Bôkyaku, et que donc je dois aller encore plus lentement et éternuer plusieurs fois. Et j'entends Taiwa-san faire de même une fois ou deux.

Le silence est la seule chose que je peux entendre quand nous arrivons enfin dans la cachette, ce qui n'est pas inhabituel. Mais rapidement, quelque chose qui ressemble à... Un reniflement ? Se fait entendre... Quoi ?

Je fais signe à Taiwa-san de rester en arrière et rentre. J'avale ma salive quand les reniflement cessent. J'ignore ce qu'il se passe, mais je n'aime pas ça. Je vois une forme, dans le noir, une fois que je dépasse le bar. Et je fini par comprendre qu'il s'agit de quelqu'un recroquevillé. De Bôkyaku.

J'allume la lumière et il se tend immédiatement. Qu'est ce qui lui arrive...? Je peux le voir trembler comme une feuille, et ses bras n'ont plus de gants... Toutes ces cicatrices sont... Je ne sais pas. Mais elles m'inquiètent. Je crois.

J'approche doucement, les reniflement continuent et je vois au sol le journal, ouvert à une page presque entièrement recouverte d'encre. Je me mets à genoux, et quand j'avance ma main, je sens d'abord une douleur nette à ma paume avant de voir le couteau et l'air paniqué de Bôkyaku en face de moi.

Si avant je l'aurai comparé à un prédateur, ce Bôkyaku me donne l'impression d'être un jeune lapin ayant perdu sa mère.

Je ramène ma main vers moi et inspire lentement. Je m'occuperai de ça après. Pour l'instant, je peux voir que cet homme n'est pas dans son état normal. Ça semble presque contre nature de le voir pleurer.

Il respire rapidement, et fixe l'arme dans sa main d'un air surpris. Est-ce qu'il est seulement conscient de ce qu'il fait...?

«Bôkyaku ?» il ne tourne même pas la tête vers moi, et je dois répéter son nom un peu plus fort pour qu'il me regarde enfin «Je vais vous demander de poser cette arme. Vous pourriez vous blesser...» Il ne me répond pas, mais avec une main tremblante il pose le couteau au sol. Je l'envoie au loin avec ma main, m'assurant qu'il ne pourra blesser personne dans l'immédiat «Puis-je prendre votre main ?

- ... Pour...» sa voix est rauque, usée. «Pourquoi...?

- Cela peut vous apporter un réconfort physique. Mais si vous ne le voulez pas, rien ne vous y oblige.» il regarde ma main en sang, que je mets derrière mon dos pour lui présenter celle intacte «Votre choix.» il semble hésiter avant de la prendre. Il tremble tellement, c'est presque effrayant. «Je vais vous demander de respirer avec moi. Ça vous fera du bien.»

J'essaie de lui sourire et commence à respirer, lentement, l'invitant à faire de même. Il serre parfois ma main, et je peux sentir la tension toujours présente dans ses épaules. Je crois qu'il... Avait peur. Était terrifié, même. Mais qu'est ce qui pourrait terrifier les Yeux Rouges...?

Petit à petit, je sens la prise de fer sur ma main se défaire, je vois les épaules de Bôkyaku redescendre et son souffle ralentir à un rythme plus régulier. Je passe mon pouce sur le dos de sa main, comme ma mère me le faisait enfant après un cauchemar. Quelques larmes coulent encore, mais il ne renifle plus.

«Pourquoi...» il inspire lentement, si son corps ne tremble plus, c'est encore le cas de sa voix «Pourquoi tu as fais ça...?

- Vous n'alliez pas bien. Peu importe ce que je peux ressentir à votre égard, c'est la moindre des choses de vous aider.

- ... Tu es bizarre.

- Et vous trouvez cela intéressant, je me trompe ?» son sourire ne m'échappe pas, et je n'arrive pas à savoir si je suis rassurée ou non «Vous voulez quelque chose ? Un verre d'eau ?

- .... Tu peux continuer ?» il serre ma main un instant et je hoche la tête en silence, continuant à caresser avec mon pouce «Ça... Ça me garde "ici".

- Vous savez ce qui a causé cette crise d'angoisse ?

- ... Quoi ?» je reste un instant sans voix. Il ne sait même pas ce que c'est...?

«Ce que vous venez de faire. On appelle cela une crise d'angoisse, elles peuvent arriver pour de nombreuses raisons. C'est ce que j'ai fais quand vous m'avez trouvée près du cadavre de Fûpu-san et dans le tribunal.

- ... J'ai toujours fais ça. C'est normal.

- Non, non ça ne l'est pas. Mais c'est un autre sujet. Est-ce que vous avez pensé à quelque chose qui n'est pas agréable avant de commencer cette crise ?» ses yeux dérivent sur le journal et il mord sa lèvre. Oh. «Bien. Est-ce que vous avez écrit ou simplement lu ?

- ... J'essayais d'écrire. Avant de commencer à trembler.» ça sonne si bizarre, de lui parler ainsi. C'est comme si je parlais à une personne totalement différente. «Et après t'es arrivée.

- ... Est-ce que vous voulez un câlin ? Le contact physique peut vous faire du bien, et vous semblez être à l'aise à tenir ma main.»

Il semble surpris, avant de... Timidement ? Non, plutôt avec honte hocher la tête. Je lâche sa main et ouvre mes bras, le laissant y aller à son rythme, et je dois avouer que je sens l'air quitter mes poumons quand il se jette presque contre moi.

Il serre à peine, comme s'il avait peur de me briser en deux. Et je le sens recommencer à trembler, si à peine maintenant. Avec ma main propre, je caresse ses cheveux lentement, faisant attention aux noeuds que je peux trouver. Je sens son visage se poser sur mon épaule et quelque chose mouiller ma chemise. Mais je ne lui mentionne pas. Ce n'est pas le moment.

Je ferme les yeux et le serre un peu contre moi aussi. Qu'est ce qui est arrivé pour que l'homme froid et sans vergogne que j'ai vu il y a seulement quelques heures deviennent celui en train de pleurer dans mes bras...? J'en viens à me demander si l'homme froid n'est pas un moyen de protéger celui qui se trouve dans mes bras.

Nous finissons par nous séparer après quelques minutes, et la voix de Taiwa-san résonne derrière moi. Bôkyaku essuie ses joues et remets rapidement ses gants avant de reprendre son air impassible. Comme si rien n'était arrivé.

Le mangaka entre quand je me suis relevée, et je peux sentir d'ici son stress et son inquiétude. Je cache ma main blessée pour ne pas créer plus de panique et commence une discussion entre les deux garçons plus que tendue. J'ai l'impression d'interrompre quelque chose que je n'aurai jamais dû voir.

«Écoute...» Bôkyaku soupire légèrement avant de s'asseoir sur sa chaise «Je tuerai plus ici, 'kay ? Aujourd'hui c'est pas un bon moment pour me parler, alors revient un autre jour. La policière est témoin de ce que j'dis.

- .... Okay.» Taiwa-san soupire, mais retourne vers la bouche d'aération «Mais pense pas que ça veut dire que je te fais confiance. Masayoshi-san, tu viens ?

- Plus tard Taiwa-san. Partez devant, vous retrouverez vite votre chemin.»

Il semble hésiter un temps avant de soupirer et remonter. Je soupire avant de me retourner vers l'assassin, qui ne me regarde même pas.

«Ce qu'il s'est passé, avant qu'il rentre dans la pièce... Garde ça entre nous.

- Je ne comptais pas le partager à qui que se soit, Bôkyaku.

- Merci.» il soupire et j'ai l'impression de le voir soulagé. Il se lève de la chaise et me prend le poignet «Viens. On va nettoyer un peu ça si tu veux pas que ça s'infecte avec la poussière.

- Vous avez de l'expérience avec les blessures ?

- ... Il faut, quand tu es le meilleur des tueurs.» il soupire et nous passons ma main sous un léger filet d'eau. Il a de nouveau retiré ses gants, et il a l'air de faire si attention, soudainement. Comme s'il... Était une autre personne. «Mes propres cicatrices se sont pas soignées seules.

- Qui vous les a infligées ?

- Personne pendant que je bossais.» je ne sais pas si c'était censé me rassurer. Mais ce n'est absolument pas le cas. «Et personne de vivant.

- ... Vous...?

- Je l'ai tué ouais.» il soupire avant de me regarder dans les yeux «C'était le premier gars que j'ai tué seul. Mais il a pas arrêté de me poursuivre pour autant.

- Il est à l'origine de toutes vos cicatrices ?

- Ouaip.» il soupire et retire son bandeau du cou pour me l'enrouler autour de la main. Une fine cicatrice sur le côté de sa gorge me fait frissonner. Quel genre de personne ferait ça...? «J'ai pas vraiment de pansement ici, désolé. Faudra que t'ailles en chercher, et éviter une infection. Pas envie que tu crèves car tu m'as.... Aidé.

- Merci...» je soupire légèrement, baissant les yeux et je le vois tourner la tête «L'homme froid. Ce n'est pas vraiment vous, je me trompe ?

- Quoi ?

- Vous... Vous essayez juste de vous défendre... Je pense.» je remonte la tête et mes yeux trouvent les siens «Vous avez peur qu'on vous fasse de nouveau du mal.

- ... Racontes pas de conneries. J'ai peur de rien.

- C'est parfaitement impossible, notre cerveau ne peut avoir peur de rien à moins d'un problème.» je soupire avant de présenter à Bôkyaku mon petit doigt «Je peux vous promettre que je ne vous ferai pas de mal. Mais en échange, j'aimerai que vous ne me parliez plus avec ce masque froid.

- Tu te moques de moi ?

- Absolument pas, je suis très sérieuse.» je soupire légèrement «Je suis là pour vous surveiller, je ne vais pas vous mentir. Mais je suis restée là car je m'inquiète pour vous. Vous restez un humain, avec des émotions et des faiblesses. Et j'aimerai connaître cet humain.

- ...» il commence à rire, et pendant une seconde j'ai l'impression qu'il se moque de moi. Mais je vois vite qu'il rigole plus d'incrédulité que d'amusement. «Tu vas vite regretté de m'avoir proposé ça, t'en fais pas. Mais d'accord.» un sourire plus calme est sur ses lèvres alors que son petit doigt serre le mien. «On va faire ça.

- Merci.» je lui rends son sourire. Et je ne sais pas pourquoi, mais je me sens déjà plus en sécurité en compagnie de cet homme au regard plus doux.

****

Ce chapitre aura prit une éternité à être écrit, mais j'en suis assez content.e-

J'ai pas grand chose à dire, a part que Joyeuses Pâques de lae Thal du passé. :]

[Atsu est tombée sur Ikaku faisant une crise d'angoisse et il lui blesse la main avec un couteau, avant qu'elle ne l'aide à se calmer. Elle mentionne qu'il a l'air absolument terrifié]

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