Chào các bạn! Vì nhiều lý do từ nay Truyen2U chính thức đổi tên là Truyen247.Pro. Mong các bạn tiếp tục ủng hộ truy cập tên miền mới này nhé! Mãi yêu... ♥

Chapitre 62 - Deux pour le prix d'un.

[Ce chapitre a un passage avec une légère crise d'angoisse. Je vous conseille de skip les paragraphes en gras si cela peut vous mettre mal à l'aise.]

J'étouffe.

Je ne sens plus d'air traverser ma gorge. Je n'entends plus le son de ma respiration. Je ne vois pas mon torse se soulever et se baisser. Le goût du sang est omniprésent. Comme l'odeur. Je ne sais pas d'où elle vient.

Je flotte, je crois. Je ne sais pas. Je ne ressens rien. Rien d'autre que le sang. Tout est blanc et noir en même temps.

Un bruit sourd, devant moi. Un "Bang". Un autre bruit, à côté de moi. Je crois que je tourne la tête. Je vois un cadavre. Yeux verts, cheveux violets. Autre bruit, de l'autre côté. Cheveux bruns, yeux violets. J'entends un rire qui résonne depuis des années dans notre monde.

Quelque chose de glacé se colle à mon front. Le froid arrive, et me fait réaliser que du chaud coule de ma bouche. Une figure se met au dessus de moi. Je ne la reconnais pas. Je ne vois que le masque noir et blanc avec un œil rouge sur sa tête. C'est ça qui rigole je crois. Ça a l'air de me parler, mais je n'entends que le rire. Puis un bruit sourd.

Je hurle. J'ai peur. Où est-ce que je suis ?? Que s'est-il passé ?? Je respire, enfin. Je prends de l'air le plus vite possible, rester en vie, prouver que je suis vivante, que je suis là.

Je sens quelque chose tirer mes cheveux. Je suis coincée dans quelque chose, je crois, je n'arrive pas à savoir. Il fait chaud, chaud, chaud. Je ne suis pas morte, je je suis pas morte, je ne suis pas morte.

Le goût du sang revient encore plus fort. Je crois que j'entends quelque chose bouger. Je ne suis pas sûre. Ma respiration coupe tous les bruits. J'ai peur. Je suis vivante, vivante, vivante.

Quelque chose m'attrape. Je fuis. Je hurle. Me cacher. Partir loin de la figure. Je tombe de quelque chose. Où est-ce que j'étais ? Pas important. S'enfuir, s'enfuir, s'enfuir.

Quelque chose de chaud est en train de couler sur mes joues, je crois que je pleure. Je cogne quelque chose de froid, derrière moi. Je me replis. Je pleure, le plus possible. Me protéger, poser mes mains sur ma tête, c'est moi qui tire mes cheveux je crois.

J'entends mon nom. Je lève la tête. Yeux violets, yeux verts. Inquiets. Vivants. Je tremble. Yoshio dit quelque chose et Jin hoche la tête. Ils sont en sécurité. Ils sont vivants. Ils sont avec moi. Ils me protègent ?

Yoshio part. Et Jin me donne son collier, le mou et me dit de mâcher. Je prends le pendentif dans ma bouche et mâche. C'est relaxant. Je pleure un peu. Il s'excuse, je crois. Pourquoi il s'excuse ? Il est vivant.

Yoshio revient. Il a un verre. Il me le donne et je bois, le pendentif tombe par terre. Jin prend ma main et me fait respirer. Je respire. J'ai mal au crâne. Ma gorge me fait mal.

Une inspiration et expiration hésitante, petit à petit. Je serre la main de Jin. Je respire. J'essuie mes larmes.

Un cauchemar. Une crise d'angoisse s'est déclenchée à cause d'un cauchemar. Je ne pense pas que se soit une chose normale.

Après avoir eu mon autorisation, Jin me prend dans ses bras et me porte jusqu'au lit. Je le serre dans mes bras. Il est en vie. Il est vivant. Yoshio aussi. Je n'ai rien à craindre. Ils sont avec moi. Et je suis avec eux.

Le réveil est dur. Ma gorge est sèche, je suis écrasée et j'ai deux masses bien plus grandes que moi qui me serrent dans leurs bras. Mais c'est toujours cela de gagné comparé à ce cauchemar... Moi qui pensait me sentir en sécurité avec eux, voilà que mon propre cerveau décide de se moquer de moi.

Je me redresse comme je peux en enlevant le bras de Jin de mes épaules, quand une sonnerie sinistre résonne dans le navire. Une demande d'aller le plus vite possible au réfectoire.

Je secoue mes deux amis et ils se redressent avec difficulté avant que je ne leur dise ce que Monokuma vient de demander, et toute couleur disparaît du visage de Yoshio. Nous savons tous les trois que peu importe ce que l'ours noir et blanc va nous dire, ça ne sera pas une bonne chose. Jin me demande comment je me sens et nous partons quand je le rassure que je me sens bien.

Nadeshiko-san nous salue de sa place dans le couloir, nous disant qu'elle reste là jusqu'à ce que tout le monde soit réveillé et qu'il ne s'est rien passé de la nuit. Je la remercie et nous entrons dans le réfectoire où se trouve déjà Bôkyaku et Monokuma. Le premier les bras croisés, appuyé contre un mur, le deuxième dansant légèrement et chantant quelque chose que je ne reconnais pas.

Nous nous asseyons ensemble à une table, Yoshio ne cherchant même pas à cacher les regards noirs qu'il lance à l'assassin. Assassin qui ne semble même pas s'en préoccuper, bien plus intéressé par un couteau à bout rond qu'il a dû récupérer sur une table et qu'il fait maintenant tourner dans sa main et en l'air. Si ce n'était pas effrayant, ça aurait été extrêmement impressionnant.

Peu à peu, les autres survivants arrivent dans le réfectoire, allant à différentes place autour des tables, et quand enfin Nadeshiko-san arrivé avec Kami-san, Monokuma arrête sa chanson et se tourne vers nous.

«Bien, je vois que tout le monde est là, ça n'aura prit que trente minutes ! Est-ce que vous savez pourquoi je vous ai convoqué ?~

- Abrège et arrête de te foutre de nous, tu veux ?

- Oh, quelqu'un est ronchon ! On est triste que sa petite amie ait fondu en larmes dans la nuit ? On veut sa maman ?~

- Monokuma.» Jin retient dans ses bras Yoshio qui fume de rage alors que Kikenna-san élève la voix. Et même elle a l'air terrifiée «Qu'est ce qui se passe...?

- Oh et bien c'est très simple ! J'ai décidé d'être gentil avec vous neuf !» ça ne veut rien dire de bon, et nous le savons tous. «J'ai décidé qu'exceptionnellement, si quelqu'un venait à tuer, il pourrait emmener quelqu'un avec lui dehors, un lot de deux pour le prix d'un seul meurtre ! Alors, c'est-y pas génial ?»

Il se met à rigoler et part rapidement avant que nous n'ayons le temps de poser la moindre question. Bien sûr, il choisit ce moment pour nous donner un mobile. Je vois des gens partir rapidement, et ma décision de me rapprocher des gens devient soudainement bien plus dangereuse.

Je sens qu'on me prend la main, et je lève les yeux pour voir Yoshio avec un air déterminé. Il me sourit, mais je peux facilement voir la tension dans sa mâchoire. Jin s'excuse et va chercher de quoi manger. Au moins ça.

«.... C'est une histoire de "deux personnes". On est trois, on va s'en sortir.

- J'apprécie ton optimisme Yoshio, mais je te rappelle qu'il y a plusieurs duos ici. J'ai peur que Monokuma n'ait prévu ça depuis longtemps.

- Je sais. T'en fais pas, le plus important c'est de faire gaffe à nous, et de faire attention aux autres aussi !

- ... Yoshio, tu as souvent été dans ce genre de situation pour dire cela comme si c'était évident ?

- Hein ? Nan, nan, pas vraiment.» il rigole d'un air gêné et regarde ailleurs une seconde «Mais je sais comment faire pour avancer quand on galère. J'imagine.

- ... Je vois.» je soupire légèrement et pose ma tête sur son épaule en même temps qu'il me serre contre lui «Est-ce que tu peux me parler d'autre chose ? N'importe quoi.

- Oh, euh, ouais, bien sûr ! Euuuh...» il tapote ses doigts sur mon épaules et mordille sa lèvre «Je t'avais parlé du fait que j'vis avec mon père et mon frère, nan ? Du coup, cette histoire de trio, c'est déjà plus familier pour moi.

- Je peux me permettre de demander...

- Ma mère ? Elle est vivante, de ce que je sais. Elle s'est barrée acheter des clopes et est jamais revenue depuis !» il rigole, mais je vois facilement l'amertume dans ses yeux. Et difficile de le blâmer de l'avoir laissé «J'avais neuf ans, ça a été assez dur de voir mon père en larmes dans la cuisine quand il a compris qu'elle l'avait abandonné.

- Vous n'avez pas essayé de la trouver ?

- Nan, à quoi bon ? Elle m'aurait jeté dehors bien vite, et j'ai mon petit frère dont je dois m'occuper. Un peu comme, j'essayerai pas de m'en prendre à Monokuma car je dois m'occuper de Jin et toi !

- Qui doit s'occuper de qui et Atsu ?» Jin pose devant nous deux assiettes remplies avant de se mettre à côté de Yoshio «Plus sérieusement, faites attention à vous deux. On est toujours des cibles potentielles.

- Avec tes muscles, je serai surpris que quelqu'un tente un truc !»

Ils commencent à rire et je mange en les regardant, un léger sourire aux lèvres. Je ne sais pas comment ils font, pour rire même dans une situation comme la nôtre, mais je les admire pour ça.

Je vois Taiwa-san dans un coin, mains dans les poches. Je lui fais un signe de la main, et il s'approche rapidement.

«Après manger ?»

Je n'ai pas besoin de lui demander ce qu'il veut dire, notre discussion d'hier me revient immédiatement en tête. Je hoche la tête.

Il est temps de parler avec Bôkyaku de nouveau.

***

Je crois que de cette floppée régulière de chapitres, c'est celui que j'ai pris le plus de temps à écrire. Wowie

Dooonc, nous avons un mobile :D À votre avis, qui tombera ?~

Bạn đang đọc truyện trên: Truyen247.Pro