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Chapitre 60 - Le monde d'après

J'ai encore mal dormi.

Le plafond avec sa grille d'aération, durant cette nuit, m'a paru bien plus passionnant que les bras de Morphée. Les paroles de Kami-san n'ont eu de cesse de tourner dans mon esprit. Un dernier travail. Ces paroles peuvent vouloir dire bien des choses, et ici elles sont très inquiétantes.

La sonnerie pour annoncer la fin de l'horaire de nuit m'a a peine surprise, j'ai l'impression de n'avoir attendu que ça. C'était le tour de Jin, je crois, cette nuit. Je me demande comment il va, je ne le vois pas beaucoup. Il doit beaucoup s'isoler dans la serre, il avait mentionné par le passé que ça l'aidait a supporter le stress. Peut-être est-ce pareil ici, même si c'est un stress différent.

Je soupire et me lève du lit. Mon dos me fait mal, mais je préfère l'ignorer. Ça ne servirait à rien de juste se plaindre toute la journée de la moindre petite chose alors que je peux de nouveau bouger et m'activer un minimum.

«Hey, Atsu ! Bonjour !» Jin m'interpelle rapidement quand je sors de ma chambre, un sourire un peu fatigué aux lèvres. Il doit sans doute juste vouloir retourner dans la serre ou faire une sieste le pauvre... «Rien de nouveau cette nuit. Monokuma est passé une ou deux fois devant moi sans rien dire mais c'est tout.

- Je vois, merci Jin... Des bruits dans les ventilations ?

- Rien entendu non.» je préfère m'assurer de ça à présent, aussi. On ne sait jamais où pourrait finir Bôkyaku avec sa capacité à se faufiler de partout «Je peux faire autre chose pour toi ?

- ....» je mordille un peu ma lèvre. Est-ce que je peux vraiment lui demander ? Est-ce que ce n'est pas agir comme une enfant ? Ou me designer comme une cible potentielle ? «Tu... Si tu vois Yoshio, tu pourras lui demander si vous pouvez venir dans la serre, ce soir ? Avant l'horaire de nuit, évidemment, mais...

- Je ferai ça oui.» il me sourit, de son air doux habituel. Et je ne peux pas m'empêcher de me détendre. «Ne t'en fais pas, on sera là.

- ... Merci Jin.»

Je souris et vais chercher un déjeuner rapidement englouti. Mais maintenant, je dois aller parler à Kami-san. J'espère simplement pouvoir le trouver malgré sa tendance à disparaitre un peu n'importe où et quand.

Commence ainsi une recherche dans l'entièreté du navire, m'invitant à revoir des pièces que je n'ai pas visitées depuis quelques semaines maintenant. La salle de musique est toujours dans le même état de capharnaüm qu'avant, si ce n'est que maintenant certains CDs sont au sol et d'autres avec leur boîte ouverte sur les étagères. J'en vois même simplement posé sur un canapé ou un fauteuil, sans la moindre attention. La poussière s'est installée sur les étagères et la personne que je recherche n'est pas ici.

L'infirmerie est tout aussi vide, depuis le départ de celle-ci de Nadeshiko-san. Une partie de mon cerveau essaie de me faire visualiser le premier corps étalé au sol ici. Mais je pars. Je ne veux pas me souvenir de ça, pas pour le moment.

Je passe de partout avant d'enfin trouver le journaliste, assit dans la serre non loin d'un plan de tomates en train de fleurir. Son chapeau est posé à côté de lui et un journal est posé sur ses genoux. Il relève la tête en entendant mes pas, et me sourit avec sa douceur habituelle.

«Bonjour.» il repli son journal et reprend son chapeau, me laissant de la place à côté de lui. «J'espère que tu n'as pas perdu trop de temps à me chercher.

- Non, ne vous en faites pas.

- Tant mieux. Donc, comment je peux t'aider aujourd'hui ?

- ... Ce que vous avez dit hier. Sur votre "dernier travail"...

- Oh.» il rigole un peu avant de me sourire d'un air rempli de joie «Je ne pense pas que je vais rester en vie très longtemps, Masayoshi-chan.» Son ton me glace le sang malgré sa joie. Comment... Peut-il accepter si facilement de mourir ? De cesser d'exister, si jeune ? «Ne t'inquiètes pas pour moi. Je ne me suiciderai pas. Mais je ne ferai rien pour empêcher quelqu'un de me tuer.

- Comment... Pourquoi...?

- Quand on est journaliste comme moi, dans un monde comme celui-ci, on se dit vite qu'on en a vu assez. Je suis également réaliste. De nous tous, à part peut-être Nadeshiko-chan et Nise-chan, je suis la cible la plus aisée.

- ...» le goût du sang dans ma bouche se fait sentir avant que je ne me rende compte que je mords ma langue. J'ignore comment il est capable de faire ainsi, d'accepter ce destin... Mais ça m'effraie, d'une certaine manière. «Vous... Vous n'avez pas peur ?

- Oh, si, très peur même.» il rigole un peu en regardant vers le toit de la serre «Mais à quoi bon se morfondre sur une chose qui arrivera, peu importe les efforts pour l'empêcher ? Tout le monde meurt, plus ou moins jeune. Plus ou moins violement.

- Vous n'imaginez même pas que nous puissions trouver l'instigateur de ce jeu avant...?

- Avons-nous juste la moindre preuve qu'il se trouve parmi nous ? Rien ne permet de le savoir pour sûr, même en demandant à Monokuma. Alors je préfère ne pas me faire d'idées. Si je meurs demain, je meurs demain. Si c'est dans dix ans, ce sera dans dix ans.»

J'avale ma salive et hoche lentement la tête. Je ne sais pas si je suis forcément d'accord avec cette idée, mais... Il a raison, d'un certain côté. Nous ne pourrons pas y faire grand chose, et nous n'avons pas de preuves.

Je soupire et tire sur ma casquette, bloquant un rayon de soleil qui tombe juste dans mes yeux. J'ai l'impression que malgré la chaleur, l'air est glacial entre nous. C'est étrange comment cet endroit était bien plus heureux, quand j'étais avec Jin et Yoshio.

«Enfin. Ne nous quittons pas sur cette idée.» il me sourit de nouveau et joue avec son chapeau «Il y a-t-il une chose que tu aimerais me demander, sur mon travail ou ma personne ?

- ... Comment avez vous fait carrière dans le journalisme, pour commencer ?

- Oh, c'est très simple ! J'étais dans le journal de mon école, et j'ai écris quelques articles.

- Je vois... Ce... N'est pas dur, de faire ce travail, avec... La Tragédie ?

- Mmmmh... Il est vrai que c'est très compliqué avec ce qui se passe dans le monde. Que se soit pour avoir des sources ou pour trouver des gens qui le publieront sans détourner tes paroles.

- N'était-ce pas déjà le cas avant ?

- Pas à ce point. Voyons... Tu te rappelles, j'ai parlé d'un article que j'ai fais sur toi ?» je hoche la tête. Je ne peux pas m'empêcher d'être un peu mal à l'aise à l'idée de me trouver avec quelqu'un qui a écrit sur moi sans me connaître auparavant. «Et bien, j'ai eu beaucoup de mal à trouver quelqu'un qui veuille bien publier un article ne faisant que mentionner les Rémanents.

- C'est... Peu étonnant, je dois l'avouer.

- Je me doute.» il rigole d'un air léger «Ce n'est pas nouveau, comme tu peux l'imaginer. Mais c'est ainsi, je me bats pour que ce que j'écris soit partagé. Nous ne pouvons pas juste ignorer le passé, et nous concentrer sur le "Monde d'après" si nous ne voulons pas répéter des erreurs.»

Je hoche la tête quand j'entends deux voix arriver. Je suis un peu surprise de voir Jin et Yoshio arriver, l'air de rien, et réalise soudainement que le soleil commence déjà à se coucher. Je ne pensais pas que ma recherche du journaliste avait prit tant de temps... Journaliste qui disparaît l'air de rien après un au revoir rapide, me laissant seule avec mes amis.

Ils s'installent rapidement, et la discussion naît facilement. Ils me racontent leur journée à regarder et aider Taiwa-san à faire sa peinture murale et je leur raconte ma recherche de Kami-san.

«Au fait, Atsu, Jin a dit que tu voulais nous voir ? Il y a un problème ?

- Non, pas un problème.» je sens le rouge me monter aux joues rien qu'à l'idée de leur demander. Mais c'est Yoshio qui m'a dit que je devais aller vers les autres, non ? Alors je peux bien commencer par ça, n'est ce pas...? «Simplement... J'aimerai savoir ce que vous penser de l'idée de... Dormir ensemble, de nouveau. Tous les trois. Comme... Avant les meurtres...» Je n'ose pas lever les yeux vers eux, un plan d'orchidées sur ma droite est soudainement bien plus intéressante. Je me sens comme une petite fille qui demande à dormir avec ses parents après avoir eu un cauchemar une nuit... Ridicule. «Bien sûr, rien ne vous o-

- Moi ça m'va !» je me fais mal à la nuque en relevant les yeux vers Yoshio, qui sourit de toutes ses dents. Jin hoche également la tête, petit sourire aux lèvres. «Honnêtement, j'étais à ça de vous le demander aussi !

- Yoshio, tes doigts se touchent.

- C'est la blague Jinou.»

Je rigole un peu avec mes amis, tout le stress lié à cette discussion s'évaporant soudainement de mon corps.

***

Hhhhhhhh ayé, j'ai repris la publication quand j'écris... Ça fait bizarre. Mais c'est agréable d'avoir des commentaires aussi :D

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