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Chapitre 50 - "Went with a bang"

Je sens l'air autour de moi incroyablement lourd alors que tout le monde finit de s'installer dans le tribunal, une électricité entre chacun. Je sens le regard de Bôkyaku-san à côté de moi, qui a un air presque amusé aujourd'hui. J'ai l'impression que c'est son expression naturelle quand nous sommes ici.

C'est Kikenna-san, face à moi, qui coupe la tension en ouvrant la bouche, demandant ce qui va se passer pour ce double meurtre. La réponse de Monokuma ne se fait pas attendre : Premier arrivé, premier servi. Seul le meurtre de Shoyo-san compte pour ce qui est de notre survie.

Mon regard se tourne naturellement vers Monimono-san, qui serre son bras droit contre lui, pâle et fusillant du regard Monokuma. On dirait que nous sommes d'accord : Hors de question de laisser le meurtre de Fupû-san sans réponse.

«Donc...» Kami-san attire l'attention vers lui, passant une main dans ses cheveux blancs, son chapeau dans l'autre main «Quels indices avons-nous pour ce qui est de Shoyo-kun ?

- Presque rien.» la voix de Taiwa-san est faible, mais j'y décèle quelque chose qui ressemble à de la colère ou de la détermination. Peut-être les deux. «Il est mort comme ça, dans la nuit, sans personne pour témoigner.

- Qui était de surveillance d'ailleurs ? Ça peut faire un bon suspect nan ? Nan ?

- Nise-san... C'était lui, au poste de garde cette nuit.

- ... Oh.» Kikenna-san envoie un regard compatissant à la plus petite qui semblait convaincue de sa bonne idée «Merde.

- Chie-tan, langage ! Mais je me disais bien que c'était bizarre qu'il y ait personne quand je suis sortie de ma chambre ! C'était donc pour ça...

- Comment tu sais que c'était à lui Tsuta-san ?

- On en avait parlé avant que j'aille rejoindre Yoshio et Atsu. Vu que normalement, ce soir c'est mon tour.»

Je soupire. Pas plus d'indications pour le moment. Je sens un regard et me tourne pour voir Nadeshiko-san regarder dans ma direction. Impossible de savoir si elle regarde moi où mon voisin cependant. Mais je la remercie mentalement quand elle imite avec ses doigts un petit pistolet, un "pew" silencieux sortant de ses lèvres.

C'est vrai, l'arme. On peut en parler.

Je racle ma gorge et regarde autour de moi, attendant d'avoir toute l'attention de mes neuf camarades. Neuf. Le nombre vient seulement de me frapper.

«Je sais quelle arme a été utilisée par l'agresseur.

- On ne sait pas....» je coupe Monimono-san, pas le temps pour ce genre de précisions.

«Il s'agit de l'arme de notre police. Un vieux pistolet, que n'importe qui peut utiliser avec un peu de pratique. Une seule balle a été tirée, reste à savoir si c'était de la chance ou de la pratique qui a tué notre camarade.

- La question est donc... "Qui sait manier une arme" ?»

Je hoche la tête à la question de Yoshio. Une question toute simple, mais également complexe à dire. J'ai bien une idée de comment prouver qui peut ou non tirer. Et peut-être même qui était ou non face à Shoyo-san. Avec de la chance, le tueur lui-même aura oublié ce détail crucial.

Mais j'ai d'abord besoin que Monokuma approuve de mon idée.

«Et si...» j'avale ma salive, stressée malgré tout. «Et si nous organisions un concours de tir ?

- ... Hein ? Atsu, je t'adore, mais tu crois que c'est le mo-

- Nan, attends Yoyo.» je tourne ma tête vers Nadeshiko-san, une main sur la mâchoire et un sourire aux lèvres. «Elle a eu une bonne idée.

- Mmmh, pourquoi faire ?» la voix irritante de Monokuma sonne à mes oreilles et je serre les dents. Je ne peux qu'espérer qu'il soit d'accord. «Je suis pas contre des bons gros BOOMs, mais ça m'étonne de toi, Masayoshi.

- Pourquoi ça ?

- J'aurai pensé que tu n'allais pas y penser si tôt !~ Upupupu» je serre mon poing en croisant les bras, mon regard fixé vers le directeur. Il s'arrête un moment avant de soupirer d'un air dramatique. «Très bien, Très bien. Vous allez tous tirer avec cette arme du crime présumée et on verra ce qu'on fait après ! Mais tout de suite, une pause publicité.»

Je soupire d'agacement à la remarque sans sens du capitaine. La tuerie n'est certainement pas retransmise, autrement nous aurions été retrouvés il y a un moment. Il saute de sa chaise et se dirige vers une porte que je n'avais pas vue jusque là, comme s'il avait tout prévu. Un à un, nous le suivons. J'inspire profondément alors que je sens la main de Jin sur mon épaule, une question silencieuse inscrite sur son visage. Je hoche simplement la tête pour voir un stand de tir. Seize armes sont alignées, toutes chargées.

«Quel dommage, c'était censé être votre surprise si vous surviviez ce procès ! Mais donc, qui veut être le premier ? Soyez pas timide, venez montrer l'exemple !»

C'est Bôkyaku-san qui s'avance le premier, prenant une des armes et l'examinant. Il soupire et récupère un casque pour étouffer les bruits de l'arme, rapidement suivit par le reste du groupe. Je le vois regarder vers Monokuma quelques secondes qui me donnent des sueurs froides avant qu'il ne tire. Six coups, froids, le regard fixé sur la cible face à lui.

Un coup dans le bras droit, un dans la gorge, deux dans l'estomac et deux en pleine tête. Ses yeux froids reste un instant sur la cible avant qu'il ne pose l'arme, un léger sourire aux lèvres alors qu'il murmure quelque chose que je n'entends pas avec le casque antibruit sur mes oreilles. Ce qui n'empêche pas mon estomac de se serrer, et pas d'une bonne manière.

Je prends sa suite, préférant enchaîner. Nous n'avons pas le temps, tout le monde est épuisé. Ce qui me fait questionner la précision dont mon camarade à fait preuve. En toute logique, il aurait dû manquer au moins une fois, n'est ce pas ?

Je secoue la tête et commence à tirer. Le recul est désagréable mais pas douloureux malgré ma blessure au bras qui cicatrice toujours. Au final, mon manque d'expérience avec une arme se fait sentir. Trois manqués, un dans l'épaule gauche et deux dans le torse, dont un au coeur que je visais. Je soupire et laisse ma place aux suivants.

Ainsi, les huit personnes restantes tirent, la personne s'en sortant le mieux étant évidemment Nadeshiko-san malgré son plâtre et ses mains tremblantes. Elle fait un carton plein, toutes les balles touchant dans le cou ou le torse. Mes autres camarades s'en sortent beaucoup moins bien. L'un d'eux s'excuse d'un petit cri de douleur provoqué par une vielle blessure. Et avec cet aveu, j'ai mon coupable.

Nous retournons dans le tribunal, et j'essaie de ne pas fixer celuel que je sais a tué. La personne qui tremble encore de cette "vielle" blessure.

«Je sais qui l'a fait. Je sais qui a tué Shoyo-san.»

Les regards se tournent vers moi. Je vois la peur dans l'oeil du meurtrier. Je lui rends son regard et la peur s'intensifie.

«Qui ?» la colère est palpable dans la voix de Taiwa-san. «Qui l'a tué ?»

Je tends la main, mon index pointant vers l'homme qui se tient toujours le bras. Qui est toujours aussi pâle, dont les yeux s'arrondissent. Et dont la peur se transforme en défaite.

«Le coupable du meurtre de Suzaku Shoyo c'est vous, n'est ce pas ?»

Il avale sa salive alors que les personnes autour sont abasourdies. De mon accusation ou de sa réaction je l'ignore.

Il soupire et me regarde tristement, lèvres pincées et laissant son bras tomber à son côté.

«Oui. C'est moi»

J'entends Yoshio hurler un "quoi", ma main retombe à côté de moi. Je le fixe directement dans les yeux. Il soupire de nouveau et regarde le sol avant de se redresser et de parler avec vigueur à présent.

«Mais je n'ai pas tué Eita. Jamais.»

Et je le sais. Car j'ai vu l'amour que les deux se portaient.

Car il l'aimait, Buichi Monimono n'aurait pas pû tuer Eita Fupû.

Mais il a tué Suzaku Shoyo.

***

Tintintiiin !~ Ma foi, le meurtrier a vite été trouvé aujourd'hui. J'ai hésité à couper en deux le chapitre mais je le trouve mieux comme ça.

Mais donc, Buichi a tué Suzaku, mais pas Eita.... Mmmmh :)

Eita : Quel chapitre pour nous... T-T

Ah ça tu peux le dire.

D'ailleurs MDR, j'avais un plan très différent pour ce chapitre à la base, mais il est parti à la trappe dès que j'ai commencé à écrire-

Enfin, on se voit la prochaine fois et on découvre peut-être le tueur de notre basketteur préféré ? :)

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