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Chapitre 43 : Danse macabre

Nous continuons de discuter le temps de deux tasses de thé supplémentaires avec Tsuta-san et Wakeshima-san, profitant du calme de la serre, uniquement peuplées de plantes. Nous en profitons pour partager un peu plus, notamment sur nos goûts musicaux, le guitariste se faisant un plaisir de jouer les airs que nous lui demandons, se plaignant presque par moment de ne pas avoir de ukulélé sur lui. En riant, il nous promet qu'il nous jouera Master of Puppets S'il en trouve un.

Ce moment de calme était très agréable, pour être honnête. Les présences des deux garçons ont quelque chose qui me rassure et me détend, pour une raison obscure. En tout cas, ils me mettent assez à l'aise pour que je puisse parler d'eux comme des amis.

Des amis dans une tuerie, quelle idée.

À présent, je me promène sur le pont, regardant le ciel nuageux à travers les tiges de métal. Il va sans doute pleuvoir ce soir, une première depuis le début de cette histoire. Je ne peux qu'espérer que le bateau ne va pas trop tanguer ce soir, ça serait dommage que certains perdent le sommeil à cause de cela. Je me rapproche au plus près de la limite du navire, regardant les flots et une protection de métal en bas. Sans doute pour éviter que quelqu'un se jette d'ici pour s'enfuir ou que le corps de quelqu'un qu'on a tué se retrouve soudainement introuvable.

Je pose mes bras sur la barrière de fer, et ma légère chemise ne me permet pas de trop stopper le vent froid qui me vient en plein dans le visage, dégageant de mon oeil ma frange. J'inspire profondément, fermant les yeux. J'ai l'impression que le noir qui se présente face à moi représente bien ce que je sais de cette tuerie. Un noir total et complet.

Je rouvre les yeux quand je sens une présence à mes côtés, présence qui n'est autre que celle de Bôkyaku-san, le visage impassible alors qu'il regarde lui aussi dans les ténèbres, le dos droit et les bras croisés. Je n'avais presque pas remarqué avant les muscles qu'il possède. Je me demande si c'est lié à son ultime caché ou non. Je retourne mon visage vers l'océan, sans ouvrir la bouche. Je ne sais pas pourquoi il a décidé de venir ici, mais je ne vais pas forcer une conversation. S'il souhaite me dire quelque chose, il me le dira.

Nous restons ainsi en silence, nos regards rivés sur les vagues pour ce qui me semble une éternité. Si les présences de Wakeshima-san et Tsuta-san me font du bien, j'ai l'impression de devoir rester sur mes gardes avec cet homme. J'ai comme le sentiment qu'il est l'élément aléatoire de cette tuerie, l'inconnue de l'équation. Comme si ses yeux rouges cachaient bien plus encore que je ne le pense.

Il finit par soupirer, attirant mon regard. Son visage neutre a presque l'air triste, ou peiné à présent. Cela ne dure que quelques secondes avant qu'il ne se tourne vers moi, de nouveau neutre et toujours les bras croisés. Je me tourne vers lui, une main posée sur la barrière, le vent agitant nos cheveux devant nos yeux rouges et roses. Je ne peux même pas voir les pointes violettes de ses cheveux dans les ténèbres mais j'ai l'impression que ses yeux sont toujours aussi perçant et visibles.

Nous restons encore un peu en silence, nous regardant simplement. J'ignore ce qu'il se passe, mais je ne pense pas vouloir l'arrêter. Ce garçon dégage quelque chose que je n'arrive à bien identifier. Il m'intrigue, mais pas seulement.

Finalement, il me tend sa main, le visage toujours sans la moindre émotion. Je le regarde sans comprendre et il pouffe, l'air finalement amusé.

«Une danse, ça te dit ?»

Je ne réponds pas et considère l'offre. Je ne vois pas de raison d'accepter, ni de refuser. Je remonte mes yeux vers son visage pour voir que ses traits sont déformés par une forme d'amusement, sans doute venu de mon incompréhension. Je réponds en prenant sa main gantée dans la mienne, et de poser ma main droite sur son épaule. Son sourire s'élargit et il pose sur ma hanche sa main toujours libre, commençant ensuite à nous faire tourner lentement.

Je n'ai jamais particulièrement aimé danser, et de toute évidence, lui non plus. Je garde un visage neutre face à son amusement, nos pieds bougeant lentement dans le vent de la nuit, avec pour seuls bruits les claquements des talons de mes chaussures et les semelles de ses baskets qui glissent presque sur le bois laqué du pont.

Nous continuons de tourner ainsi, en presque silence un moment. Je pourrai presque croire qu'il me rapproche petit à petit de lui au fur à mesure, si bien que nous nous retrouvons à quelques centimètres à peine l'un de l'autre. Sa taille ne m'a jamais paru plus imposante avant, c'est à peine si j'arrive au niveau du haut de son torse. J'ai l'impression de pouvoir sentir du parfum, posé sur lui. Sans doute simplement mon imagination, cependant. Il serre légèrement ma main, ramenant mes yeux qui s'étaient égarés à regarder le haut de son débardeur sur son visage, toujours avec le même air amusé.

Nous ne disons toujours rien. Je ne sais pas pourquoi il fait cela, mais je ne proteste pas. Nous sommes à présent au niveau de la piscine fermées, nous regardant dans le blanc des yeux. Dans n'importe quel roman que je lirai, ce genre de scènes se rapprocherait plus d'une scène romantique. Mais c'est loin d'être le cas ici. J'ai même plus l'impression de n'être qu'une proie qui attend d'être mangée.

Finalement, après quelques pas de plus, il ouvre la bouche, son regard toujours planté dans le mien.

«Beaucoup de gens paieraient cher pour te tuer, policière.

- Pourquoi me le dire ?» j'ai presque l'impression qu'il se moque de moi, à user de mon ultime plutôt que de mon nom.

«Je pensais juste que tu devais le savoir. Tu es un vrai élément perturbateur ici, tu sais ?» il me fait tourner légèrement, avant de reposer sur ma taille sa main après un tour complet «Forte physiquement et mentalement, intelligente, déterminée... Fais très attention à toi, beaucoup seraient près à s'en prendre de nouveau à toi. Même les gens auxquels tu t'y attends le moins.

- Est-ce ici une menace, Bôkyaku-san ?

- Mmmh...» il secoue légèrement la tête, caressant avec son pouce le dos de ma main d'un mouvement surement inconscient «Oui et non, disons... Un avertissement, plutôt ? C'est ça oui, un avertissement.

- Pourquoi me prévenir ? Vous semblez bien aimer cette tuerie, par vos réactions.

- C'est vrai, c'est plutôt divertissant de voir des idiots essayer de s'en sortir en tuant d'autres idiots. Mais ce qui rend ça encore plus drôle, c'est celle qui coince les idiots.»

Cette déclaration à de quoi me glacer le sang. Tout cela n'est donc qu'un jeu, pour lui ? C'est presque agaçant. Mais avec ce genre de comportement, pourrait-il être le maître de ce jeu ? Après tout, il avait dit avoir eu un "arrangement" avec Monokuma par rapport à la pièce secrète, mais... Est-ce seulement la vérité ? Je ne suis pas assez arrogante pour me présente capable de dire s'il est un menteur ou non.

Mon absence de réponse semble le faire rire, et il me fait de nouveau tourner. À présent, avec ses yeux rouges brillant d'un amusement que je n'avais pas encore vu chez lui me font plus penser à ceux d'un dieu de la mort riant des pauvres humains qui essaient de se libérer du destin que l'on leur a tracé. Est-ce que cela signifie que je danse avec la Mort ? Probablement. C'est presque drôle, moi qui ne cesse de la frôler pour arrêter certains criminels, me voilà à rester juste en face d'elle, ses mains sur moi. Une véritable danse macabre.

Nous finissons par ralentir, puis nous arrêter. J'ai l'impression que beaucoup est encore à dire, mais je ne bouge plus quand nous nous arrêtons. Nous continuons de nous fixer, yeux dans les yeux quelques secondes avant qu'il n'apporte main, toujours dans la sienne, à ses lèvres et y pose un léger baiser sans baisser le regard. Cela me fait beaucoup plus bizarre que ça ne le devrait, mais je fais de mon mieux pour rester impassible alors qu'il chuchote presque contre ma peau.

«Fais attention à toi, Masayoshi.»

Et sans plus attendre, il s'écarte de moi en lâchant ma main, avant de partir dans le couloir menant aux dortoirs. Je relâche un souffle que je n'avais même pas réalisé retenir quand il disparaît derrière la porte de métal.

J'ai encore l'impression que ses yeux rouges sont sur moi, et son corps près du mien alors que la pluie commence à tomber autour de moi. Je rentre dans le couloir et salue Monimono-san, chargé de surveiller cette nuit avant de tomber dans mon lit.

***

Ambre, profiter d'un chapitre pour faire du foreshadowing ET du IkAtsu ? Jamais enfin >.>

Heelu : Faible.

Akemi : Oh, ils sont plutôt mignons... À Hope's Peak, Je veux dire ^^'

Ouais, ici la relation est plus... Complexe, on va dire ? M'enfin. En vrai, j'avais cette scène depuis un moment en tête, j'ai juste jamais trop trouvé le temps de la mettre en place avant pour une raison obscure. Mais vu mes plans, elle se pose très bien ici, juste avant... Quelque chose :)

M'enfin, prochain chapitre, on a le mobile révélé. Normalement, si je me foire pas. Ce qui peut toujours arriver, me connaissant >.>

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