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Chapitre 40 - Informations étranges et café nocturne

Le groupe que nous formions a finit par se séparer, Wakeshima-san insistant pour rester avec moi. J'ignore pourquoi, mais il a l'air déterminé. Pas que cela me dérange particulièrement, je ne comprends juste pas la motivation derrière.

Quoi qu'il en soit, mon estomac grogne quand nous quittons le pont, me faisant légèrement rougir et rire en compagnie du guitariste qui me propose de manger avec lui. J'accepte et le suit, l'écoutant parler rapidement de groupes qu'il apprécie. Je ne les connais pas tous, ou alors je n'ai pas retenu les noms. Mais il semble véritablement passionné, ça rend l'écoute bien plus intéressante que je ne l'aurai pensé. Je ne pensais pas qu'il était possible d'en savoir autant sur le sujet des groupes de rock et de metal occidentaux et japonais.

Quand nous arrivons dans le réfectoire, il y a déjà quelques personnes. Je ne suis pas réellement surprise, après tout il commence à se faire tard. Et je ne peux retenir un léger soupir alors que je me rappelle que je suis censée être de garde cette nuit. Je dormirai mieux demain, je suppose, et étant donné que Nadeshiko-san est dans l'infirmerie, je ne laisserai personne quitter les alentours du dortoir et du réfectoire.

Wakeshima-san nous récupère de quoi manger et nous nous installons tranquillement. J'écoute un peu les bruits du réfectoire autour de moi en regardant mes camarades. Taiwa-san est sorti de sa chambre, c'est une bonne chose... Il ne faut pas qu'il s'enferme ou qu'il s'isole, ça ne ferait que le mettre plus en danger qu'il ne l'est déjà. Heureusement, Shoyo-san semble déterminé à le faire au moins un peu sourire vu l'énergie qu'il dépense à parler.

Mon regard part un peu sur le reste du réfectoire. C'est bizarre, j'ai l'impression qu'il est incroyablement vide comparé au début de cette histoire, alors que pourtant... Pourtant, nous sommes neuf présents, soit plus de la moitié du chiffre de départ.

Et pourtant, ça me semble si vide.

Le guitariste pose sa main sur la mienne après m'avoir entendue soupirer. J'essaie de lui sourire, mais ce n'est pas facile et il me fait un sourire rempli de compréhension. Je retire ma main de sous la sienne et me redresse un peu. J'apprécie son amitié, mais je ne peux pas m'empêcher de rester méfiante. Il se redresse à son tour, l'air de rien en jouant du bout de sa fourchette avec les pâtes dans son assiette.

«Au fait, Masayoshi-chan, ça fait un moment que je me pose la question, mais... T'as eu des piercings, pas vrai ?

- ... Effectivement. Comment l'avez-vous deviné ?

- T'as les trous visibles, avec tes cheveux ramenés derrière ton oreille comme ça.» Il sourit d'un air amusé alors que je remets encore quelques mèches en place derrière mon oreille. Il a un bon sens de l'observation. «Je t'aurai pas prise pour le genre à porter des piercings comme ça.

- Je ne les porte pas durant mes heures de travail. Et il semblerait que quiconque nous garde ici n'a pas pensé à me les donner car je ne les ai pas trouvés non plus.

- Je vois... C'est vraiment cool en tout cas. T'en as combien ?

- Actuellement, j'ai cinq trous. Deux à chaque oreilles, et un à mon arcade sourcilière droite.» Je déplace mes cheveux de devant mon oeil pour le lui prouver. C'est rare que je retire ma frange par ailleurs... «Je souhaitais également me faire percer la lèvre avant toute cette histoire.

- Wow... Ça te va super bien en tout cas. Enfin, je pense hein ! Pas que j'ai eu la j- l'occasion de te voir avec !

- Je vous remercie. Par ailleurs, j'aime beaucoup les vôtres.

- Oh, merci ! T'es bien la première sans compter mon frangin à me le dire direct. Si tu veux, je pourrais te prêter ceux que j'ai en trop ? Promis, j'y fais attention et je les désinfecte avec attention !

- J'apprécie votre offre, mais je préfère refuser. Je peux survivre sans ceci.»

Il rigole un peu avant de finir son repas comme si ce n'était rien alors que je souris légèrement. Cependant, Tsuta-san vient le voir et demande sa présence en s'excusant auprès de moi. Je me contente de hausser les épaules avant de dire au revoir à Wakeshima-san et Tsuta-san.

Je finis rapidement mon repas en jetant un oeil à l'horloge dans le réfectoire. Il n'est pas encore trop tard, je peux aller voir Nadeshiko-san avant de commencer ma nuit de garde.

Je me mets donc en route rapidement vers l'infirmerie. Peut-être qu'avec de la chance, je trouverai de quoi atténuer les douleurs que mes règles m'infligent encore maintenant. Et si Monokuma a décidé de nous laisser au moins ça.

J'ouvre enfin la porte derrière laquelle se trouve bien la tireuse d'élite, une jambe dans le plâtre sur l'un des lits de l'infirmerie, un grand sourire aux lèvres en train de lire un livre. Elle lève ses yeux vers moi et son sourire s'élargit encore alors qu'elle pose son livre sur le coté.

«Oh, salut Masayoshi-chan ! Je pensais pas te revoir si tôt !

- Et pourtant, me voilà. Monokuma vous a fourni ce livre ?

- Hmm ? Oh, nan, l'ours est parti sans dire au revoir après mon réveil ici et m'avoir dit de me reposer ! C'est Bôkyaku-kun qu'est passé rapidement sans rien dire non plus.

- Bôkyaku-san...?

- Ouais ! Je crois qu'il m'aime bien, même si je l'énerve sans doute beaucoup.» Elle rigole alors que je m'assois sur un fauteuil. Je dois avouer être très surprise. Bôkyaku-san me semblait plus agacé par nous qu'autre chose. J'imagine que ça signifie que je me suis trompée à propos de cela... «Enfin, t'es pas là pour parler lecture, pas vrai ? Je peux t'aider ?

- Effectivement. Je suis désolée si les souvenirs sont douloureux, mais lors de votre escalade qui a mené à votre chute... Savez-vous pourquoi vous avez glissé ?

- Oh, ouais ! D'un seul coup y a un petit truc qui est sorti et qui a commencé à faire couler comme de l'huile ou du beurre fondu, un truc méga glissant. J'ai perdu prise et... la chute.

- Je vois... Vous pensez que la personne derrière cette histoire à déclenché cela ?

- Peut-être ? J'ai vu quelqu'un dans l'intérieur du bateau, derrière une fenêtre... Je pourrai pas dire qui exactement, mais ça ressemblait à l'endroit d'où le bateau est manoeuvré. Tu vois c'que je veux dire ?

- Très bien, oui, merci... Une dernière question, est-ce que vous avez vu des grilles d'aération ici ?

- Dans l'infirmerie tu veux dire ? Nah, pas une seule ! Et crois moi, j'ai eu le temps de chercher. Pourquoi ?

- Simplement savoir, merci de votre aide. Je vais vous laisser vous reposer à présent, et je vais m'assurer que personne ne vienne vous importuner dans la nuit.

- Merci ! Repasse quand tu veux, okay ? Et t'inquiète pas trop, je peux me défendre quand même !

- Je n'en doute aucunement.»

Je quitte la salle après avoir récupéré une boîte de Surgam dans le placard à médicament et vais jusque dans ma chambre afin d'en prendre un. Ca devrait limiter la douleur pendant un moment, ou au moins la rendre supportable.

Je prends donc enfin place dans le couloir après m'être assurée que tout le monde était soit dans sa chambre, soit dans le réfectoire. Et ainsi commence une longue, longue attente pour la fin de l'horaire de nuit.

Je ne tiens pas très longtemps avant de m'assseoir par terre, mes jambes ramenées contre moi en portant attention aux bruits que j'arrive à entendre. Que se soit les notes isolées de la guitare de Wakeshima-san étouffées par les murs censés couper le son, un courant d'air venant de la porte menant à l'extérieur qui doit être mal fermée ou l'air que je fredonne sans vraiment réfléchir. Tout est tellement calme, c'est presque inquiétant. J'ai presque l'impression qu'un fantôme pourrait apparaître n'importe quand pour m'effrayer.

C'est le bruit d'une des portes du dortoirs qui me sort de mon fredonnement d'une chanson différente plus tard dans la nuit. Je tourne la tête et me lève pour voir Monimono-san sortir de sa chambre, l'air fatigué malgré son léger sourire aux lèvres. Il me salue avant de se diriger vers le réfectoire qui est donc à l'opposé de la sortie. Aucun risque qu'il tente de sortir donc.

Je laisse s'échapper un soupir que je n'avais même pas remarqué que je retenais alors que le Barman disparait dans l'angle du couloir. Je n'ai pas vraiment peur, même avec la présence du garçon plus âgé. J'ai appris à me battre, je n'hésiterai pas à le faire maintenant que je peux voir mon assaillant contrairement à cette nuit avec Hiroko-san.

Cependant, on dirait que ça ne va pas être nécessaire si j'en crois les deux tasses fumantes que Monimono-san ramène du réfectoire. Il s'assoit devant moi et me tend l'une des deux en souriant d'une manière presque... Paternelle ? Ca y ressemble en tout cas. Je hoche la tête en remerciement et récupère la boisson chaude.

«Tout va bien ? Tu avais l'air toute petite, recroquevillée comme ça.

- Très bien oui, ne vous inquiétez-pas. Je suis surprise que vous m'ayez vue ainsi.

- Ne sous-estime pas ma vue car tu ne vois que mon oeil gauche.» Il sourit d'un air amusé alors que je prends une gorgée du chocolat entre mes mains. Tient, il y a un léger gout de miel... Pourquoi pas. «J'espère que ça ne te dérange pas que je reste un peu ? Je n'arrive pas vraiment à dormir ce soir.

- Je vous en prie, restez. Votre présence ne peut que me pousser à rester éveillée.

- C'est une manière de dire les choses j'imagine.» Il rigole de nouveau avant de passer une main sur sa barbe. Enfin, naissance de barbe. «Dis moi, de quoi veux-tu parler ?

- Et bien... Comment cela se fait-il qu'un lycéen comme vous ait votre ultime ?

- Ahahah, c'est une très bonne question.» Il prend une gorgée de sa propre tasse et vu l'odeur que je sens, c'est du café. Ca ne va faire que le tenir encore plus éveillé, j'imagine qu'il le sait. «en fait, c'est simplement car j'aide mon oncle à son bar. Et je suis également majeur, donc tu n'as pas à t'inquiéter de si j'ai le droit ou non de vendre de l'alcool.

- Vous êtes majeur ?

- Et oui. Tu as dû remarqué que je fais plus âgé que tout le monde ici, n'est-ce pas ? C'est pour ça. J'ai redoublé trois années, pour diverses raisons. Je suis donc toujours lycéens alors que j'ai vingt et un ans.

- Et bien... Comment cela se fait-il que vous aidiez votre oncle ?

- Je vis avec lui, tout simplement. Lui et ma tante, pour être exact. Sans trop rentrer dans les détails, je vis avec eux depuis que j'ai environ dix ans, suite à la mort de mes parents.» Il prend une gorgée de plus, toujours un léger sourire aux lèvres bien que se soit plus peiné à présent. «Il m'a enseigné les cordes du métier, et il se trouve que j'ai découvert un talent pour ce métier. Et ne t'en fais pas, je ne faisais qu'aider jusqu'à que j'ai l'âge légal pour travailler. Mon oncle fait très attention avec tout cela.

- C'est... Intéressant.

- Tu n'as pas à te sentir désolée pour ma vie, tu sais ?» Il sourit d'un air malicieusement en regardant mon expression «Et oui, je sais. C'est triste, ce qui est arrivé à mes parents, mais ce n'est pas bien grave à présent. Je suis heureux comme cela.»

Je hoche simplement la tête. C'est vrai que je ne peu empêcher une certaine forme de pitié de naître. J'ai trop entendu parler d'enfants ayant perdu leurs parents dans des accidents ou non. Je retiens un léger bâillement en buvant mon chocolat. Maintenant que je fais attention, je ne peux m'empêcher de trouver évident le fait que Monimono-san soit plus vieux. Est-ce que ça expliquerait d'une certaine manière son aura paternelle ?

«Mais toi, dis moi.» Je lève mes yeux du sol que j'ai inconsciemment commencé à fixer pour regarder ceux du barman. «Comment es-tu devenue l'ultime policière, Masayoshi-san ?

- Un peu comme vous, j'ai aidé mon père et mon grand-père. Tous deux étaient policiers avant moi. Mon grand-père était même présent lors de l'"évènement le plus grand, le plus affreux et le plus tragique de l'histoire de l'humanité", en temps que membre de la Fondation Future.

- Et bien, c'est quelque chose... tu as l'air de beaucoup apprécier ton père et ton grand-père vu ta manière de les présenter, je me trompe ?

- Absolument, je les tiens en haute estime. Ils m'ont grandement aidée, de même pour ma mère. Je ne serais pas celle que je suis sans eux.

- Mais ? Car je sens immédiatement dans ta voix qu'il y a au moins un gros désaccord entre toi et eux.»

Je reste un peu sans voix. Il a compris cela simplement en m'écoutant quelques secondes ? C'est presque effrayant... Et pourtant, quelque chose chez lui me pousse à continuer d'en parler. Il donne simplement l'impression de sincèrement s'en inquiéter.

«Effectivement. Ce n'est pas une chose grave en elle-même, ne vous en inquiétez pas. C'est simplement qu'il y a des instants où nous... Nous ne sommes pas sur la même page. J'ai par exemple que si je venais à aimer une femme, mes parents en seraient... Déçus, d'une certaine manière.

- Je vois oui. Ce genre de situation est relativement courante, en tout cas de ce que j'ai entendu. Mais tu as dis que c'était tes parents, qu'en est-il de ton grand-père ?

- Oh, mon grand-père n'y verrait aucun problème. Il m'a déjà dis que la seule condition qu'il poserait à la ou... Aux personnes partageant ma vie serait de lui donner des idées de cadeaux pour mon anniversaire.» Je ne peux retenir un léger sourire en y repenser. Et ça fait également rire mon camarade apparemment.

«C'est vraiment mignon. Je suis heureux que tu ais quelqu'un qui te soutienne chez toi. Je suis sûr que quiconque partagera ta vie sera heureux de le rencontrer, il sonne comme une personne sincèrement gentille.»

Je hoche un peu la tête en souriant toujours. Je ne pensais pas qu'un jour je parlerai de cela sur un bateau en pleine tuerie, de nuit avec un chocolat chaud dans les mains, et pourtant... Le pire est que ça n'est même pas désagréable, d'en parler avec quelqu'un. Et d'avoir l'impression d'être réellement écoutée.

Je prends une autre gorgée de chocolat, le finissant ainsi, alors que Monimono-san relance un sujet de conversation plus léger et reste avec moi pour le reste de la nuit.

***

Quelqu'un peut m'expliquer ce qu'il se passe avec mon inspiration ? Car j'ai genre ce chapitre en tête depuis la publication du précédent et ça m'a prit genre... 2 heures de le taper une fois que j'ai commencé ? Alèd ma tête fait n'imp ? :')

Heelu : On a droit à un peu d'infos sur Atsutsu ? Nice.

Profite pas du fait qu'elle soit pas là pour les surnoms toi. Mais ouais, un peu d'infos sur notre protag et en même temps sur les autres, plus légèrement.

J'aime bien écrire des chapitres calmes comme ça, ça détend avant... La tempête :)

Enfin, je vous dis au revoir à 4h20 du matin en plein confinement. (oubliez pas, restez chez vous ! Prenez soin de vous et de vos proches !!)

babye~

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