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Dang-it 9

Quelques jours plus tard, la soirée du nouvel an est enfin digérée. Enfin presque pour tout le monde, même si certains souvenirs continuent à persister. La vie reprend son cours. Félix part à la fac tous les jours pour ses études en plus d'à côté donné ses soutiens. Tout ça, ça le fait rentrer tard chez lui épuisé mais ce n’est pas la fin de sa journée non plus. Il doit aussi affronter le regard de Jisung. Il passe lui de son côté la plupart de son temps à faire des recherches sur des registres en ligne pour trouver des informations sur ses parents ou encore où il a habité enfant.                                                       

Il n’a aucun souvenir et du coup il cherche partout. Le blond rentre encore une fois fatigué, l’odeur de nourriture l'accueille directement dans l’entrée. Un plat mijote tranquillement alors que le noiraud est toujours devant l’ordinateur, mais il a plus l'impression qu'il va se péter la tête sur le clavier. 

-Toujours rien? demande le blond en s’avançant vers lui. 

-Rien, j’ai l’impression que ça ne sert à rien.

-Tu as affiner tes recherches? Il croise le regard de Jisung qui clairement essayé de lui faire passer un message qui est “ Tu me prends pour un con ou ça se passe comment?” 

-Arrête avec ton death glare, parle Félix fuyant son regard. 

-J'arrêterais quand tu arrêteras avec tes questions stupide, répond le noiraud alors que le plus jeune se penche pour se mettre devant son écran pour mieux lire les mits clé rentré dans la barre de recherche. 

-A ta gouverne, ce ne sont pas des questions stupides, mais utiles pour tes recherches. Il ouvre son pc à son tour de l’autre côté de l’îlot de cuisine. 

-Tu m’as dit que l'hiver il neigeait beaucoup non? 

-Le rapport? 

-Répond oui ou non, rétorque Félix blasé lui lançant à son tour un regard désespéré. En un souffle Jisung lui répond que oui. 

-D’accord donc ça peut-être proche de Muju?

-Probablement, mais ça ne me dit rien. 

-Tu te souviens qu'il y avait beaucoup de touristes? 

-C’était un petit village, je crois bien, alors sans doute ouais. Ce n’est pas ce que recherchent les résidents des grandes villes chez les prolos? Félix s'étouffe à moitié mais fait comme si de rien n’était et modifie encore une fois sa recherche. 

-Daeseong-Dong? Y avait beaucoup de militaires? 

-Nope. Ecoute ça commence à me faire chier pour ce soir, avoue le noiraud se décoiffant en frottant violemment ses cheveux. Le blond hocha la tête et part mettre la table alors que Jisung débarrasse les appareils électroniques pour pouvoir manger correctement. 

Il regarde le blond servir le repas qu’il n’a honnêtement que mit à réchauffer. Félix lui offre un petit sourire avant de manger sans trop parler en plus, mais pour autant ça ne l’empêche pas de réfléchir à tout ça. Si ils veulent trouver des traces de son passé et pourquoi il a été foutu dans ce centre. Il préfère continuer les recherches pour ce soir seul, lui laissant les options de ses recherches pour pouvoir les donner à Jisung le lendemain à tête reposée. Quand Jisung part prendre sa douche il se met à faire de nouvelles recherches sur son ordinateur se souvenant des moindres de détails qui lui avait donnés à chaque séance de recherche et ça dure toute la nuit.                                                                                                                    A telle point qu'à force ont pouvait entendre le blond taper sur son clavier jusqu’à tard dans la nuit. Il rentre dans la chambre toujours sans toquer pour ne pas changer pour trouver le blond dans son lit, l’ordinateur sur les cuisses et un bloc note posé juste à côté. 

-Tu fou quoi? il demande s’approchant de lui les mains glisser dans les poches de son short de nuit noir que le blond lui a acheté pour qu’il soit plus à l’aise. 

-Je continue de travailler. Jisung attrape le carnet et commence à lire le nom de différents villages et petites villes du nord du pays. Le noiraud le regarde avant de fermer de force l’écran et de le poser sur le canapé, bien sûr non sans les protestations du blond qui essaye de le dissuader.

-Ecoute andouille, tu dois travailler et prendre soin de tes études.

-Ça peut t’aider ce que je fais! 

-Oui mais toi et tes affaires sont plus importantes! 

-Tu l’es toi aussi! Crie presque Félix en boudant. Jisung lève les yeux au ciel en râlant un grand coup. Cette conversation a comme un air de déjà vu et il n’aime pas du tout ça. 

-Recommence pas! 

-Pardon? Ne recommencer pas quoi? Essayer de te faire comprendre que tu es tout aussi important malgré le fait ce que c’est enfoiré on pu te faire croire, s’exclame Félix.Les deux garçons se regardent sans se parler. Ils essayent de cerner l’autre mais ni Jisung ni le blond n’y arrive.                             

Alors comme deux abrutis qui agissent de manière compulsive et qui ne savent pas agir d’une manière raisonné et raisonnable. Ils finissent par s’embrasser. Comme à l’habitude aucune de leur interaction sexuelle n’est faite de manière “normale”. C’est souvent violent, des insultes qui sont partagées et échangées entre les deux, avant et pendant l’acte. Ce que regrette Félix, pourtant il ne se retient pas de l’embrasser et de passer sa main dans ses cheveux pour venir y tirer doucement quelques mèches proche de sa nuque pour décharger un peu le surplus d’émotions qu’il ressent. Il se laisse tomber en arrière et Jisung prendre le dessus. 

Le noiraud se défoule un peu trop sur Félix, laissant paraître sa frustration à certain moment, mais tout était plus doux à l’instant où le blond déposait ses lèvres sur sa peau ou directement sur ses comparses. À ce moment-là Jisung collait leur corps ensemble en le serrant apportant une certaine forme de réconfort au blond, calmant ses mouvements faisant gémir plus fort Félix se tortillant sous lui. 

-Plus vite, c’est la phrase qui finit toujours par sortir de sa bouche, suppliant Jisung jusqu'à la fin de leur ébat.

Ils se remettent tout de même à travailler après leur ébat assis autour de l’îlot de la cuisine. 

-Panmunjeom? demande Félix en tournant son écran vers le visage de Jisung qui dévie son regard de son propre écran. Il regarde ce qui est écrit sur la petite description sous le nom du village. Mais ça ne correspond toujours pas, il ne reconnaît pas les bâtiments ou encore les rues. 

-Jisung, tu es sûr que c’est bien dans le nord que se trouve ton village? demande fatigué Félix ayant en plus clairement mal aux hanches. 

-Non, je te l’ai déjà dit, malgré tout, j’ai plus de souvenir de ça que du reste, explique fatigué Jisung pour la énième fois. 

-Ok! On va de nouveau affiner les recherches sinon on y est encore pour le nouvel an de l’année prochaine. Les piaffes tu t’en souviens? demande Félix. 

-Les piaffes? demande Jisung perplexe. 

-Oui! Il y avait quoi comme oiseau là où tu vivais avant? demande encore une fois le décoloré. Jisung réfléchit et se souvient  que son père râler souvent du bruit que causer les mouettes et les goélands qui avaient prit pour habitude de pondre leurs oeufs chaque saison en été.

-Sokcho! hurle Félix regrettant de s’être levé aussi vite. Jisung le retient par les hanches avant de le faire s'asseoir sur le canapé pour qu’il soit plus à l’aise.

-C’est une ville au bord de la mer au nord du pays, c’est pile poil entre deux lagunes. Si tu me dis que ce n'est pas ça, je démissionne. Aïe!

-Arrête de gigoter, tu vas encore plus avoir mal, rit un peu Jisung en le voyant se retenir de jurer de douleur.

Il part regarder sur l’ordinateur de Félix pour afficher les photos du lieux. Il a une sensation de chaleur au niveau de la poitrine quand il les observe avec minutie. 

-J’ai enfin un point de départ, souffle le noiraud, se tournant vers Félix mais ce dernier est complètement endormi sur le canapé le corps à moitié dans le vide. Il va le mettre au lit et pour une fois, ce qui est rare, il décide de dormir avec le blond. Le plus vite possible ils partiront en direction du village, plus vite il retrouvera des traces de ses parents et mieux ça sera. Il partira loin avec Jeongin, loin de cette ville et de ses habitants. Ils oublieront le centre et ses occupants. Ils seront loin et eux, ils seront seuls. Il tourne son visage vers celui endormi de Félix alors qu'il caresse sa joue.

-On sera loin de vous. 

Il regarde le paysage passé devant ses yeux alors que Félix reste concentré sur la route. 

-Jeongin tirait la tronche quand nous sommes partis, commente Jisung la joue appuyé contre la vitre.

-Je sais, pourquoi tu ne voulais pas qu’il vienne ? Demande Félix.

-Il a besoin de connaître sa propre histoire, pas la mienne. Je dois faire ça de mon côté.

-Et moi? Pourquoi moi je viens et pas lui? 

-Tu arrêtes de poser des questions stupide ? Râle Jisung en ayant marre des questions trop intrusive et voir stupide du blond. 

-Ce ne sont pas des questions stupide. Je me demande bien pourquoi tu n’as pas pris ton ami d’enfance.

-Mais tais toi et roule! Arrête de poser des questions stupide. Tu viens, ne me fais pas chier! 

Félix pil la voiture au milieu de la départementale, personne devant, personnes derrière, il peut se permettre de le faire. Les mains serrant le volant faisant blanchir. Il prend une grande inspiration avant de se tourner vers Jisung. 

-Tu aurais mieux fait d’y aller seul si c'est pour être désagréable comme ça. 

-Tu comprends pas, parle simplement jisung, si je t’ai dit de venir c’est que je ne voulais pas que Jeongin voit la possible réaction que je peux avoir. Je t’ai demandé de venir parce que je veux que ça soit toi pas quelqu'un d’autre.

Les deux se regardent en silence avant que Jisung indique qu'il faudrait mieux qu'il redémarre pour éviter les ennuis. 

La voiture repart dans un nouveau silence, laissant juste la voix du GPS parler. Ils arrivent au abord du village.

-Tu reconnais ? Demande Félix regardant cherchant une place pour se garer toujours à l’extérieur des rues.

-Je ne suis pas sûr.

Les deux hommes sortent de la voiture pour se mettre à marcher en direction de la place. Jisung pour sortir à mit une écharpe qui couvre une grande partie de son visage du vent froid. Félix a juste une veste et un bonnet sans rien d'autre. Il faut croire qu'être inconscient sur la tenue de sa chambre en plein hiver la forgé pour tenir contre le froid. Ils observent autour d'eux, le décoloré lui suit principalement ne connaissant pas le coin.

-Dans mes souvenirs c'était quand même plus vivant, murmure Jisung.

-Il y a eu une crise dans le village il y a 12 ans. Ça correspond à ta disparition. Trois après pour être exact, précise Félix en déchiffrant les gros titres d’un vieux journal au sol dans une maison abandonnée.

-C'est quoi cette crise ? 

-Pas précisé, boude Félix reprenant le chemin juste derrière le noiraud, à ton avis il y a combien de personnes qui habite ici? 

-Je ne sais pas. Peut-être une dizaine. Le noiraud retient Félix dans son mouvement alors qu'il dépose son regard sur une maison qui ressort par rapport aux autres.

-C'est ma maison. 

-Tu en es sûr ?

-Aucun doute, fais attention sur le chemin, il y a des plaques de verglas sur la route. Le blond hoche la tête faisant attention à chacun de ses pas. Devant le portail de la grande bâtisse et malgré toute l’attention du monde, il finit tout de même par glisser au sol, s'éclatant le coude contre la glace en râlant de douleur.

-Tu vas bien? Commence Jisung revenant sur ses pas, je t’avais dit de faire attention.

Il tend sa main froide vers le visage de Félix qui n’hésite pas à la prendre en retour. 

-Tu ne t’es pas fait mal au moins?

-Si, mais ça devrait aller. 

Il se relève difficilement en faisant attention de ne pas tomber à nouveau. Il se redresse et suit sans un mot de plus Jisung qui marche avec tout autant de précaution que le blond, pourtant elle n'est pas empreinte de la même chose. Il est aux aguets, attentif aux moindres bruits. La grille était grande ouverte, alors ils marchent sur le reste de la route menant à la porte d’entrée. Il ne faut que quelque coup bien placé d'épaule et un dernier coup de pied donné par le noiraud pour ouvrir la porte. Il est comme frappé par le passé et fait quelques pas en arrière.                                                                             

Félix prend les devants et entre dans ce qui est l’entrée. Grande et en forme ovale avec un accès à droite. Un carrelage noir et blanc, cassé à plusieurs endroits à cause de la plomberie qui a explosé à plusieurs endroits.

-On devrait chercher au niveau du bureau de tes parents, propose Félix.

-Pas tout de suite, murmure Jisung ayant enfin trouvé le courage de rentrer.

-Ji’ c’est dangereux de rester ici, avec le fait que c’est proche de la mer, le sel a dû endommager la structure.

-Non, j’ai besoin de ça. Félix l’a compris et suit le noiraud prenant les escaliers. Ils marchent en faisant plus qu’attention mais malgré ça, la jambe de Jisung se retrouve piégée dans le parquet.

-Bordel Jisung! Accourt le blond vers lui et l’aide à se relever. Il observe la jambe de Jisung minutieusement. Le tissu est déchiré, il a quelques saignements qui tâchent sa peau. 

-C'est rien. 

-Tu es sûr ? Le noiraud l’aide à se relever et le traîne dans le couloir. Il veut voir son ancienne chambre et la douleur n’est pas importante. Il se souvient parfaitement où elle est. La porte est ouverte très légèrement, le vent souffle à travers la fenêtre cassée.

-Je vais bien c’est bon.

Ils entrent finalement dans la pièce ravagé par le temps. Jisung devient blême et balaye du regard l’endroit avant de s’arrêter devant un objet en particulier.                                                                                                                                                                                                                                                 Il prend la peluche dans ses bras, elle est sale et remplie d’humidité mais il l'a sert contre sa poitrine, se laissant tomber sur les genoux retenant ses larmes. Félix se place à sa hauteur et l’encercle de ses bras au niveau de ses épaules. 

-Ils m’ont tout pris. Ma famille, ma maison, mon avenir, mon enfance, ma vie. Le blond colle son front contre la tempe de Jisung, comme un ultime soutien.

-C'est n’est pas vrai.

-Félix, je n'ai plus rien, pleure Jisung attrapant son avant bras.

-Ce n’est pas vrai, tu as, nous. Tu m’as moi. Le noiraud regarde Félix, tournant la tête vers lui, avant de poser son regard dans le sien. 

-Je suis là. 

-Non, murmure Jisung avant que le blond redresse son visage pour y déposer ses lèvres sur les siennes.

-Si, je suis ici, avec toi. Ils échangent un regard long mais triste. 

-J’ai besoin de rester seul s’il te plaît. Félix hoche la tête en lui déposant sa veste en plus sur les épaules, ayant trouvé le noiraud tremblant. Il sort de nouveau dans le couloir, osant s’aventurer avec précaution sur le parquet.

Il entre dans une nouvelle pièce qui se trouve être très grande. Sous son poids, le parquet lâche complètement. Il est propulsé sur le côté, tiré par Jisung pour éviter qu’il passe à travers. Le noiraud, les yeux encore humides, prend le visage de Félix dans ses mains, la position à changé, mais pour le coup le noiraud est bien plus explicite que l’autre. Le regard inquiet, il observe le visage plat à cause du froid ambiant. 

-Tu n’as rien ? Pas de blessure? 

-Non je vais bien, grâce à toi, il regarde le trou laissant voir l’étage du dessous clairement. 

-Fait attention la prochaine fois. Jisung détourne le regard avant de parler très calmement, tout du moins bien plus calmement qu'après avoir vu Félix à moitié disparaître dans le sol.

-C’est le bureau de mes parents, j’avais interdiction d’y entrer.

-Tu sais ce qu’ils faisaient là ? Demande le blond regardant chacun de ses pas. 

-Ils traitaient des affaires de l’entreprise.

-Tu crois qu'il y reste des choses, peut-être qu’ils sont revenus après ton départ.

-J’en sais rien, souffle Jisung passant de l’autre côté du bureau pour regarder les tiroirs. En silence, ils regardent le contenu des pochettes restantes et des mallettes. 

-Tu vois un truc ? 

-Quedal, je ne sais même pas comment mes parents faisaient pour s’y retrouver. C’est un bordel sans nom, en plus je suppose que d’autres personnes avec plus ou moins de bonnes intentions sont venues fouiller. 

Félix se redresse assez pour voir un dossier noir dépassé d’une des grandes armoires qui bordait tout le mur.

-Là! S’exclame le blond se mettant sur la pointe des pieds pour l’atteindre mais monsieur est trop petit. Il prend subitement de la hauteur alors que Jisung le porte par les hanches.

-Magne ton cul, t’es lourd ! 

-Porte-moi plus haut andouille, répond le blond tendant le plus le bras pour atteindre la chemise foncée. Jisung le porte à bout de bras avant d’enfin finir par le lâcher. 

-Je l’ai, il prévient tout heureux alors qu’ils regardent la chemise fermer. 

Avec le temps du voyage et la découverte de la maison il est tard et la nuit est tombée, ils ne voient presque plus rien. 

-Je vais chercher des trucs dans la voiture, je te laisse un peu seul. Tombe pas dans le parquet, précise Félix ayant compris qu’il faudra mieux attendre le lendemain pour y voir plus clair.                                                                                                                                                                                          Quand il s'installe, le blond n’est pas vraiment à son aise. Il regarde par-dessus son épaule alors que Jisung arrive et commence à faire quelques trucs pour eux deux avant de le regarder bizarrement.

-Qu'est-ce-que qu’il y a ? 

-Je sais pas j’ai eu l’impression d’entendre un truc.

-C’est ton imagination, explique Jisung.

-Sans doute.  Le noiraud s’installe à côté de lui et lui dépose une petite boîte de thon.

-Ouah j'en ai de la chance, il commente ironiquement en prenant la boîte en métal, grimaçant au goût pas fameux du poisson.

-Te plein pas, j’ai la dalle et je te laisse ta part.

-Trop aimable. 

-Continue et je mange tout. Le noiraud se relève et passe de l’autre côté pour se couvrir d’un plaid. L’air marin rend l’air un peu moins froid, mais l’humidité n’est pas agréable. Félix termine de manger avant de s’allonger. Le sol craque sous leur corps. Félix n'est clairement pas à l’aise et se rapproche de Jisung.

-Pourquoi tu me colles ? Demande le noiraud ouvrant les yeux.

-J'ai l’impression d’être épié. 

Jisung lève la tête pour croiser les yeux d’un oiseau nocturne.

-C’est un un Hibou tranquille, dort maintenant, murmure épuisé Jisung frottant ses cheveux. Ils ont décidé de dormir dans le salon, choisissant l’endroit le plus à l’abri du vent et de la neige. Ils ont empilé les couvertures pour essayer de trouver un minimum de confort. Pour Félix on est clairement en dessous du minimum. 

-J’y arriverai pas.

-Bébé. 

-Mais je t’emmerde! Crie subitement le blond tapant le torse de l’homme avant de se retourner pour lui montrer son dos. Jisung a dû mal à retenir un rite avant de coller son torse à celui de Félix entourant ses hanches. Ils ne se parlent pas pendant plusieurs longues minutes. Félix peut sentir la poitrine de Jisung se décoller de quelques centimètres, montrant que sa respiration est calme et régulière en tout cas bien plus que la sienne. 

-Tout va bien? demande le blond osant se retourner vers le noiraud qui entre-ouvre les yeux légèrement pour croiser le regard du garçon.

-Ouais. Ça fait bizarre de trouver l’endroit comme ça, commence Jisung. J’ai l’impression de connaître les lieux et en même temps de ne jamais avoir mis les pieds ici. Félix ose poser une main sur le flanc découvert de Jisung caressant la peau visible sous le tissu. 

-Tu es difficile à cerner, avoue le blond finalement après plusieurs mois d’hésitation pour le lui dire, il a osé ce soir. Le noiraud soulève un sourcil, surprit de la soudaine révélation du garçon. 

-Honnêtement quand je t’ai vu la première fois, tu m’as fait peur bien sur, il rit un peu. Qui n’aurait pas eu peur d’un type qui débarque comme ça chez soi? Mais j’ai vu tes yeux. 

-Mes yeux? Tu manques honnêtement de sommeil. tu dis de la merde, commente le noiraud se moquant ouvertement du blond. 

-Non, enfin oui je manque de sommeil, mais non, je suis sérieux. Tes yeux, ils avaient quelque chose qui m'a poussé un peu à t’aider. 

Jisung se redresse, frottant son visage de ses deux mains avant de les faire passer dans ses cheveux, les ébouriffant.  

-Tu t’es foutu dans la merde tout ça à cause de mes yeux? Il explose en un rire franc mais en même temps moqueur. 

-Pourquoi tu ris comme ça? demande Félix voulant lui exploser le crâne. 

-Tu es naïf! Mais, il commence avant de surplomber de tout son long le garçon qui était encore endormi. C’est tellement niais que j’ai encore envie de te faire hurler mon prénom comme la dernière fois. De t’entendre me sortir cette vieille excuse toute pourrie pour essayer de justifier ton inconscience.  Les joues de Félix prennent une teinte rose quand Jisung prononce ces mots aussi proches de son oreille. Les mains du dominant passent sous le pull du blond, caressant sa peau de la pulpe de ses doigts chauds. 

-Je ne vais pas tenir, Jisung arrête toi.

-Je n’ai pas vraiment envie de m’arrêter, il se penche un peu plus pour entrechoquer leur bassin ensemble arrachant un gémissement de la part du bottom. Comment tu as réussi à faire ça sur moi? Il demande, enfonçant ses dents dans la clavicule droite du blond.

-Y a pas de lit, essaye d’articuler Félix. 

-Et donc, je te rappelle qu’on à failli le faire dans une baignoire pour ta première fois, alors quelques couvertures empilées ça ne devrait pas te faire top mal.

-En fait, je n’ai pas envie de le faire, avoue Félix finalement. Le noiraud sourit avant de descendre du corps de son soumit pour se reposer correctement sous la couette. 

-Tu ne veux rien? demande surprit le blond.

-Je ne suis pas un violeur, tu ne veux pas, c'est pas grave, on est pas ensemble je te rappelle.  Jisung se pose tranquillement et caresse les cheveux de Félix dans le bain espoir de le détendre. 

-J’ai envie de faire quelque chose, mais sur toi, murmura le blond. 

-Tu veux faire quoi? Demande Jisung le laissant se retourner en face de lui. 

-Te faire plaisir, Félix n’est pas sûr du tout, encore plus quand il regarde autour de lui et qu’il voit le décor dans lequel il propose au noiraud de faire ça. Jisung esquisse un sourire accompagné d’un rire plus que mignon pour Félix avant qu’il ne caresse sa joue. 

-Tais toi et dors. Jisung agit de manière un peu plus douce que d’habitude, lui caressant les cheveux alors que son regard est posé sur la chemise noir, comportant des dossiers inconnus pour lui et qui détient peut-être l’explication sur le départ inexpliqué de sa famille. 

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Je tourne littéralement avec 2 à 4 heures de sommeil. J'ai vraiment plus les yeux en face des trous. Non mais sérieux, même le mascara n'aide pas à "ouvrir mon regard". Non la quedal, j'ai juste des jolis cils avec des yeux aussi cerné que ceux de Chan!!! Et ça fait 3 ans que je fais des insomnies, mais là c'est chaud! Enfin pas trop, j'ai super froid dans ma maison. 

Bref j'espère que vous ça va mieux que moi, j'espère aussi que le chapitre vous a plus. 

Bisous sur vos petites fesses ! 

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