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DLC (multiship) - 2ème partie

• 15:03, Café de Monsieur Pierre

La clochette tinte lorsque Chan entre dans le café où il a pris l'habitude de rejoindre Changbin une fois par semaine. Il le repère immédiatement, lui tournant le dos, près des fenêtres en train de manger un hamburger. Avec un petit sourire, il s'approche de lui et pose ses mains sur ses épaules, le faisant sursauter.

— C'est à cette heure là que tu manges, lui demande-t-il en souriant, ignorant la flopée de jurons qui s'échappent des lèvres de Changbin.

— Y a pas d'heures pour manger un hamburger, finit-il par marmonner tandis que Chan s'installe en face de lui en rigolant. Et puis j'ai pas de leçons à recevoir d'un mec qui mange une fois sur quatre et la plupart du temps à vingt-trois heures.

— Certes.

Changbin le fixe un instant avant qu'ils n'éclatent de rire ensemble, faisant se retourner les quelques clients du bar/café.

— T'as passé une bonne journée ? demande Chan une fois qu'ils se sont calmés.

— Comme ci comme ça, répond Changbin en haussant les épaules.

Et alors qu'il lui raconte sa journée, Chan sent son cœur gonfler dans sa poitrine et se réchauffer. Presque par réflexe, sa main vient se poser sur celle de Changbin et l'attraper pour jouer avec ses doigts. Changbin le laisse faire, un léger sourire sur les lèvres. Il ne fait pas de remarque, il se contente de lui raconter sa semaine dans les moindres détails, comme s'ils ne s'appelaient pas tous les soirs pour discuter. Chan s'en fout d'entendre les mêmes histoires en boucle, il aime voir les yeux du brun se plisser lorsqu'il raconte quelque chose qui le fait rire, ou s'ouvrir lorsqu'il est indigné, il aime le voir s'agiter sans jamais lâcher sa main, il aime parcourir son visage de son regard.

— Heu...

L'intrusion dans leur petite bulle les surprend tous les deux et ils tournent la tête pour voir le jeune serveur que Chan a l'habitude de voir, les regarder en se dandinant, son carnet à la main.

— Je peux te servir quelque chose ?

— Je veux bien, je vais te prendre une limonade Jeongin, merci.

Jeongin rougit légèrement et incline la tête avant de tourner les talons.

— Il me fait de la peine ce gosse, murmure Changbin. Il a toujours l'air perdu dans ses pensées et il fixe l'extérieur comme un chien en cage.

Chan tourne la tête vers le comptoir derrière lequel s'agite le serveur pour lui préparer sa limonade.

— Peut-être qu'il l'est. Une cage n'est plus matérielle de nos jours.

Leurs regards se croisent et Changbin lui sourit tristement en caressant doucement la paume de sa main de son pouce. Ils se sont compris.

— Tu devrais aller lui parler, dit-il après un instant de silence.

— Moi ?

— Tu sais trouver les mots justes.

— Qui te dit qu'il acceptera de m'écouter ?

Changbin ne répond pas, il se contente de désigner le jeune garçon qui fixe l'extérieur et plus particulièrement les quelques jeunes qui rient bien trop fort et qui dansent au rythme de la musique sortant de leur enceinte.

— Il meurt d'envie que quelqu'un vienne le sortir de sa cage.

— Et ce quelqu'un ça devrait être moi ? On n'est pas dans un film, les gens n'acceptent pas que des inconnus viennent leur faire la morale.

— Tu ne vas pas lui faire la morale, rigole Changbin. Allez, grand bonhomme, t'as bien réussi à venir me sortir de mon trou pourquoi tu ne pourrais pas le refaire ?

Chan se recule sur sa chaise et jette un deuxième regard en direction du jeune barista qui contemple le verre trop rempli et la limonade qu'il vient apparemment de renverser sur le comptoir d'un air dépité.

Peut-il vraiment l'aider ? Est-ce vraiment sa place ? Certaines personnes sont mieux dans leurs cages qu'en-dehors, c'est une certitude qu'il a acquis au cours de sa courte vie.

— Hannie propose de sortir ce soir, l'informe alors Changbin en lâchant sa main, les yeux rivés sur son téléphone. Tu n'as qu'à lui proposer de venir avec nous.

— Mais-

Changbin relève la tête et son regard profond transperce le cœur de Chan qui se lève en grommelant.

— Tu me fais chier, Seo Changbin.

— Moi aussi je t'aime, raille le brun tandis que Chan se dirige vers le comptoir.

C'est avec les joues rouges qu'il se poste devant Jeongin qui relève la tête et dont le visage perd rapidement toutes ses couleurs.

— Je suis désolé, dit-il rapidement. Je termine rapidement.

Son regard apeuré finit de convaincre Chan qui secoue la tête en s'asseyant sur un des tabourets en hauteur.

— Prends ton temps, t'inquiète pas.

Jeongin rougit et attrape une éponge pour nettoyer la limonade.

— Tu as quel âge, Jeongin, s'enquit Chan en posant sa joue contre sa main.

— J'ai eu dix-neuf ans en février, répond le garçon en évitant soigneusement son regard.

— Tu travailles là pendant l'été ?

— Hum... J'ai besoin d'argent, dit-il en faisant la moue.

Le regard de Chan croise celui de Jeongin et il a l'impression de se revoir lui, il y a quelques années. Le jeune homme arbore le même regard perdu, abattu par le poids des responsabilités sur ses épaules et par l'incertitude de son avenir.

— On sort avec des amis ce soir. Tu peux venir si tu veux.

— Je...

— C'est comme tu le souhaites, Jeongin. Je te le propose comme ça.

Il posa un billet de cinq sur le comptoir et lui sourit en récupérant sa limonade et en lui indiquant de garder la monnaie. Même s'il ne vient pas, il aura au moins eu le mérite d'essayer.

• 15:54, café de monsieur Pierre

Il n'y a pas grand monde dans le café en ce jeudi après-midi. Les deux tourtereaux sont partis une vingtaine de minutes plus tôt en lui laissant leurs numéros de téléphone et un large pourboire de la part de Changbin. Cela fait quatre mois qu'il travaille ici et au début il n'avait pas réellement osé répondre aux sourires des deux amoureux, mais il avait fini par céder et, rapidement, ils sont devenus ses deux clients préférés.

Jeongin fixe le bout de papier sur lequel sont inscrits les numéros de ses deux aînés. Il a du mal à comprendre pourquoi ils le lui ont passé. Est-ce que c'est courant en France de passer son numéro à n'importe qui ? Jeongin est peut-être jeune, mais il n'est pas idiot, il voit bien que le regard que lui porte Chan est remplit de compassion, à la manière d'un grand frère qui veille sur ses cadets. Il n'aime pas être pris en pitié. Sa vie n'est pas rose, loin de là, évidemment qu'il rêve de liberté, évidemment qu'il envie le groupe de jeunes danseurs qu'il observait plus tôt, évidemment que son travail ne lui plaît pas et qu'il doute chaque jour d'avoir pris la bonne décision. Mais n'est-ce pas ça grandir ? Prendre des décisions qui ne sont pas forcément les meilleures et apprendre à ne plus les faire ? Il est à Paris et il compte bien y rester jusqu'à ce qu'il décroche son diplôme.

Avec un soupir, il regarde la table à laquelle se trouvaient Chan et Changbin quelque temps auparavant. Il les apprécie beaucoup. Changbin lui donne toujours un pourboire et le fait rire en lui racontant des anecdotes de sa vie. Chan lui sourit toujours en arrivant et prend toujours le temps de prendre de ses nouvelles. Jeongin leur avait inventé une vie en les voyant entrer pour la première fois dans le café. Il s'était dit qu'ils étaient probablement des meilleurs amis venus prendre un café avant de retourner travailler, et puis Chan avait pris la main de Changbin dans la sienne et l'avait regardé avec le regard le plus tendre que Jeongin ait jamais vu et il s'était rendu compte que ces deux-là étaient loin d'être seulement des meilleurs amis. Les observer et rêver d'avoir un jour une telle relation était devenu son quotidien, jusqu'à ce que son inconnu aux taches de rousseur commence à venir et qu'il se mette à rêver à sa vie à lui.

À ça, pour être un rêveur, Jeongin en est un beau.

Au moment où il repose la tasse qu'il était en train d'essuyer, la clochette de l'entrée retentit et Jeongin se fait presque mal au cou en relevant brusquement la tête. Comme il s'en doutait, c'est le jeune homme blond aux taches de rousseur qui entre dans le café, un léger sourire aux lèvres, mais les yeux perdus dans le vide.

— Bonjour, dit-il de sa voix grave en s'arrêtant devant Jeongin.

— Bonjour, sourit Jeongin en priant pour que l'autre ne fasse pas attention à ses oreilles rougissantes. Un café au lait, comme d'habitude ?

— Je veux bien, merci.

Jeongin lui tourne le dos pour faire son café et se mord la lèvre pour tenter de retrouver contenance. Il est ridicule.

— Qu'est-ce qu'il vous reste en pâtisserie, demande le blond derrière lui.

— Envie de sucré ? lui demande Jeongin en se retournant pour poser sa tasse devant lui.

— J'évite d'habitude mais aujourd'hui c'est une journée où j'en ai besoin, pouffe-t-il et Jeongin fronce ses sourcils.

— Il nous reste des tartelettes et des pains au chocolat mais je ne te les conseille pas, ils datent de ce matin.

— Alors je veux bien te prendre une tartelette aux fraises.

— Ça marche !

Jeongin pose donc le gâteau à côté de la tasse et force ses lèvres à remonter en un sourire qu'il espère convainquant.

— Quatre euros cinquante, s'il te plaît, lui annonce-t-il.

— Pour les deux ? s'étonne le blond.

— Je t'offre la tartelette, dit Jeongin en rougissant.

— Mais...

— Ça me fait plaisir.

En face de lui, les joues du blond sont devenues roses entre ses taches de rousseur.

— C'est gentil, euh...

— Jeongin. Mon nom, c'est Jeongin.

— Moi c'est Félix.

Pas Hugo ou Clément du coup.

— C'est joli, Félix.

— C'est un prénom de chat, pouffe le blond en haussant les épaules.

— Tu as un air de chat, alors ça te va bien, déclare Jeongin sans vraiment réfléchir.

— Oh... Merci, je suppose ?

Ils doivent avoir l'air de deux idiots à rougir comme ça, mais Jeongin s'en fout un peu parce qu'une pensée vient de lui traverser l'esprit et que soudainement l'envie de faire tout ce qu'il lui passe par la tête est trop importante.

Il récupère les quelques pièces que lui tend Félix et relève la tête, la lèvre inférieure coincée entre ses dents.

— Je sors avec des amis ce soir, tu veux venir avec nous ?

• 16:04, devant le café de monsieur Pierre

Félix passait une mauvaise journée avant d'entrer dans le café de monsieur Pierre. Le genre de journées où rien ne va, où vous renversez votre café sur votre pantalon préféré le matin alors que vous êtes déjà en retard, où vous oubliez de mettre de la crème solaire alors que le soleil tape fort, où vous vous trompez de métro et que vous arrivez en retard à tous vos rendez-vous, où rien ne se passe comme prévu et où tout semble vouloir vous mettre dans la merde. Et puis rapidement un rien vous énerve, vous êtes sur les nerfs, et le ressentiment que vous avez à l'égard de n'importe qui qui se trouve sur votre chemin ne fait que grossir. Du coup vu que vous faites la gueule, ça énerve votre entourage et c'est l'escalade de la violence, vous êtes fatigué, et même le soleil qui brille devient quelque chose de désagréable car, évidemment, vous avez oublié vos lunettes de soleil.

Bref, Félix n'est pas dans le meilleur de sa forme en entrant dans le café. C'est devenu une habitude de passer prendre un café crème en sortant du conservatoire. Parfois, il discute avec le petit serveur aux yeux de renard et au doux sourire. Félix doit bien avouer qu'il n'y connaît rien en foot, mais le brun à l'air tellement heureux quand ils en parlent qu'il s'est mis à lire les revues sportives de la veille pour pouvoir en parler avec lui. Le stratagème ne semble pas avoir été percé à jour alors Félix en profite.

Malgré son cœur serré dans sa poitrine, il sourit en entrant dans le café. Le jeune serveur est occupé à essuyer des verres au comptoir. Il relève la tête en entendant la clochette et leurs regards se croisent. Un grand sourire se dessine sur ses lèvres. Félix est un peu timide, il n'a jamais osé lui demander son prénom, même s'ils ont laissé tomber le vouvoiement rapidement sans bien savoir pourquoi. Et puis ce garçon est tellement beau qu'il l'intimide.

Il souffle un bonjour du bout des lèvres et alors que le serveur est en train de lui préparer son café, il a soudain envie de sucre. Peut-être que c'est parce qu'il en a marre de cette journée pourrie, ou alors c'est parce que le sourire du serveur lui réchauffe le cœur comme le fait un chocolat chaud en hiver et que ça lui donne envie de manger quelque chose de sucré.

— Qu'est-ce qu'il vous reste en pâtisserie ? demande-t-il d'une petite voix.

— Envie de sucré ?

Nom de dieu, c'est possible d'être aussi adorable ? Félix a envie de le serrer dans ses bras et de la protéger du reste du monde.

Bon, peut-être que Félix ne vient pas ici seulement pour le café au lait.

Il sent ses joues rougir lorsque le serveur lui sourit en lui assurant qu'il veut absolument lui offrir sa tartelette.

— Merci, euh...

— Jeongin, l'aide le serveur. Mon nom c'est Jeongin.

C'est beau comme nom. Les syllabes s'associent dans une mélodie qui chante aux oreilles de Félix.

— Moi c'est Félix.

Et le blond manque de défaillir en entendant son vis-à-vis lui assurer que son prénom lui va bien car il ressemble à un chat.

Ils se fixent un instant et Félix essaye tant bien que mal de ne pas fixer la lèvre inférieure de Jeongin, coincée entre ses dents. Il relève les yeux et ils rencontrent ceux de Jeongin qui semble perdu dans ses pensées. Il voudrait lui demander s'il va bien mais le brun ouvre soudainement la bouche.

— Je sors avec des amis ce soir, tu veux venir avec nous ?

Félix ouvre de grands yeux, surpris par cette demande. Mais il hésite à peine une seconde.

— Pourquoi pas, dit-il en maîtrisant tant bien que mal l'excitation dans sa voix.

Sa journée vient de passer de "pourri" à "potentiellement incroyable".

— Je ne resterai pas super tard, mais pourquoi pas.

— Moi non plus, t'inquiètes pas. Je travaille demain matin.

Et on serait bien en peine de savoir lequel des deux souris le plus fort.

• 20:47, Paris

Changbin a les mains dans les poches. Il sourit en regardant les sept garçons devant lui marcher en rigolant. Jisung et Hyunjin sont en tête, main dans la main, bob grenouille sur la tête, paillettes sur les yeux. Il connaît Jisung depuis longtemps mais ils se sont rendus compte il n'y a pas si longtemps qu'ils avaient des amis en commun, à savoir Minho avec qui Chan faisait de la boxe. Il aime beaucoup Jisung. Étant fils unique, il est un peu le petit frère qu'il n'a jamais eu. Quant à Hyunjin, il s'énerve tellement facilement que c'est devenu son passe-temps favori de trouver un moyen pour l'embêter.

Derrière eux, Chan est en train de discuter avec Félix, le garçon que Jeongin a ramené avec lui. Jeongin arbore un visage apaisé que Changbin n'a jamais eu l'occasion d'observer jusqu'à présent. Il a plutôt l'habitude de le voir avec les traits tirés, les yeux fatigués et un sourire un peu forcé sur les lèvres. Là, il rit en écoutant Chan raconter une blague, ses yeux se sont joints à ses lèvres pour offrir un grand sourire au monde entier. Parfois, ses doigts frôlent ceux de Félix qui ne manque jamais de tourner la tête vers lui pour lui sourire.

— Ils sont mignons, lui glisse Chan en se portant à sa hauteur.

— Pas autant que nous, répond Changbin en glissant sa main dans celle du brun qui lève les yeux au ciel en souriant.

— Ne répète pas ça devant Jisung, il va dire que t'es cringe.

— J'écoute pas les gamins.

Chan rigole, Changbin a gagné. Faire rire Bang Chan, c'est devenu son combat quotidien. Parfois la gratitude qu'il ressent pour cet homme qui l'a tiré de la merde dans laquelle il s'était foutu étant ado devient trop forte et le consume tout entier. Il n'est même pas sûr d'avoir un jour réussi à exprimer à quel point il lui est reconnaissant d'avoir cru en lui au moment où tout le monde lui tournait le dos. Dire "je t'aime" est une chose, mais encore faut-il réussir à dire pourquoi. Les mots sont vides de sens si l'on n'est pas capable d'en donner une définition. Il a mis longtemps à accepter qu'il pouvait l'aimer. Avant ça, l'amour était un concept vide de sens pour lui. Il n'en connaissait que ce qu'on lui en avait dit. Avec Chan, il a pu se faire sa propre définition.

De la musique le sort de ses pensées et un sourire fleurit sur ses lèvres en voyant un groupe de musiciens jouer dans la rue pour les quelques passants qui s'arrêtent devant eux. Jisung et Hyunjin se précipitent vers eux. L'appel de la musique surpassant la pression du regard des gens, ils se mettent à danser. Jeongin ouvre de grands yeux lorsque Félix se joint à eux. Un peu en retrait, la main de Chan toujours dans la sienne, Changbin regarde Seungmin qui regarde Minho qui regarde les trois danseurs.

Le garçon aux airs de chiot se rapproche du boxeur et lui chuchote quelque chose à l'oreille, sa main posée sur son épaule. Minho tourne la tête vers lui. Leurs regards sont accrochés l'un à l'autre et Changbin en est presque gêné d'assister à cet échange.

— Allez, Minho, chuchote Chan à côté de lui. Embrasse-le qu'on en finisse.

Il n'y a aucun moyen pour que Minho l'ait entendu, pourtant sa main vient se poser sur la joue de Seungmin et ses lèvres contre les siennes. Changbin détourne les yeux pour les poser sur Chan qui sourit de toutes ses dents.

— Depuis le temps qu'on attendait ça, ils sont vraiment-

Mais il ne finit pas sa phrase car Changbin l'embrasse à son tour, pas longtemps, juste pour lui souffler qu'il est heureux avant de vite s'éloigner et de le traîner derrière lui pour rejoindre les autres. Minho a pris Seungmin par la main et le fait tourner sur lui-même en rigolant, Félix a sa main sur la hanche de Jeongin et sourit en dansant, Hyunjin et Jisung sont partis dans un mix de tango et de salsa et font rire la petite assemblée en se marchant sur les pieds, leurs rires s'élevant dans le ciel orange de ce début de soirée estivale.

Et Changbin est heureux car ce soir ils vont danser jusqu'à ce qu'ils n'en puissent plus, jusqu'à ce qu'ils n'arrivent presque plus à marcher, jusqu'à ce que plus rien n'existe que les corps autour d'eux et la musique qui les transporte dans cet univers parallèle dans lequel les soucis n'existent plus. Parce qu'ils sont jeunes, parce qu'ils ne rentrent pas dans les cases, parce qu'ils ont trop d'amour à donner, parce qu'ils sont beaux, qu'ils sont forts, et qu'ils vont danser jusqu'à devenir fous.

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