-        Il faut que tout soit parfait. Je ne veux rien qui dépasse, vous m'avez entendu ? Constance va mettre un peu d'ordre dans ta tenue et toi, Jeanne, aide-moi à arranger correctement ces fleurs. Il ne faudrait pas que Lord Hopper nous considère comme des gens qui n'en valons pas la peine.

-        Maman rappelle moi pourquoi on fait tout ça ?

-        Parle plus joliment ! Aucun mot grossier devant notre invité. Lord Hopper nous rend aujourd'hui visite par bonne édu-forme suite à l'accord commercial que votre père à décrocher avec lui.

-        Ce n'était pas plutôt parce que papa a soufflé à demi-mot à ce Lord qu'il avait des filles à marier, s'écria Constance depuis le fond du couloir.

Madame Karteryne leva les yeux au ciel avant de répondre :

-        Peut-être bien mais ce n'est en aucun cas une raison valable pour ne pas vous présenté convenablement. De plus, ce Lord comme vous l'appeler à de très beaux garçons, bien né et pourvue d'une bonne fortune.

-        Argument qui est, je le suppose, selon-toi, digne de notre plus grand intérêt, minauda Jeanne.

-        Polissonne ! Fini les bavardages, ils vont bientôt arriver. On se rappelle : aucun mot grossier, aucune grimace derrière le dos, aucun ricanement provoqué par des commérages négatif à l'encontre de notre...

-        Oui mère, répondirent les deux jeunes filles en même temps.

-        Bien.

Dans une excitation croissante, la noble dame rejoint son mari déjà sur le perron. Depuis le temps qu'elle attendait de pouvoir marier ses filles ! Elle n'y croyait pas d'avoir enfin une visite pour cela. Sous les aires nobles et propres de ses deux filles se cachaient une personnalité et un tempérament acerbe qui avait déjà écourté plusieurs prétendant.

¤ ¤ ¤ ¤ ¤

C'est un cour texte que j'aimerai bien transformer en nouvelle ! Attendez un peu et vous trouverez peut-être la suite de ce texte (qui na malheureusement pas encore de titre)