Jour 27 : Alcool
Ha ha ha ! Que c'est bon lorsque la chaleur de l'alcool envahit mes veines. On se sent libre. Qu'est-ce que je suis libre ! Finit les problèmes et les responsabilités. Finit les remontrances et autres voix criardes. Il n'y a que moi. Moi et mon verre. Moi et la joie impromptue qui m'envahit.
J'ai attendu ce moment toute la semaine. Le moment où j'aurai quelques pièces à dépenser dans une bonne pinte de bière. Quelque chose de bien mousseux et enivrant pour oublier. Et puis... Et puis... Oh je ne trouve plus les mots, pas besoin ! Je peux juste boire. Je veux juste boire ! Boire comment un sac sans fond et sans sensations.
J'ai les pieds qui décollent du sol. Je m'envole. Oh et je tourne. Je vois les étoiles. C'est beau. Les ménestrels devraient faire des chansons sur les étoiles. C'est beau !
Oh ! Je suis par terre. Il faut que je me relève. Le monde bouge. Je ne l'ai jamais vu bouger autant et les gens sont joyeux. Comme moi. Il sourit. Ha ha ! C'est drôle, ça bouge de droite à gauche.
Je devrais aller voir un ami, lui dire comment je me sens. Ça fait longtemps que je n'ai pas vu d'amis. Peut-être que j'irai demain, ça tourne trop. Ou peut-être pas, j'ai envie d'y aller maintenant. Peut-être que c'est les effets de l'alcool. Je n'irai pas. L'alcool, c'est beau, ça fait tanguer le monde et les gens sourient. Ils sont joyeux. C'est bien, les gens sourient, moi aussi je suis joyeux et je vois les étoiles.
Je suis par terre.
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Grimaud
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