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17- Nuit noire

Pdv Johnny

Il devait être aux alentours de deux heures du matin et je n'arrivais pas à trouver le sommeil. J'avais donc pris le téléphone de Ten pour aller sur instagram et je m'étais rendu sur le profil de Jaehyun. Je fis le tour de ce qu'il avait posté dans la journée.

Il me manquait tellement... Ça me manquait de l'avoir contre moi, de le toucher, de pouvoir le serrer et sentir qu'il était à moi, et rien qu'à moi.

Je détaillais silencieusement ses traits et ses courbes au travers du petit écran lumineux. Ah bordel, dire que ça faisait trois jours que je ne lui avais pas adressé un mot. Dire que Ten l'avait embrassé.

J'avais envie d'attraper Jaehyun, de le plaquer contre un mur et de l'embrasser jusqu'à ce qu'on en ait le souffle coupé. Je voulais, reprendre ce qui m'appartenait et effacer la marque des lèvres de cet avorton sur son corps. Qui sait ce qu'ils avaient pu faire d'autre ?

Aux yeux de Jae, peut-être que c'était moi, car il pouvait voir mon corps en mouvement et mes yeux le regarder. Mais la vérité était que j'étais coincé dans ce putain de corps qui n'était pas le mien. Cette situation était insupportable.

J'avais besoin de lui contre moi, de lui qui me serre, de lui en dessous de moi, de nos corps collés l'un contre l'autre, de nos corps l'un dans l'autre. Je ne pouvais plus supporter d'être loin de lui comme ça. Dire que ça ne faisait que quelques jours. Comment pourrais-je tenir si cette situation durait toute la vie ?

Je sentis mes lèvres se mettre à trembler malgré moi et mes yeux me piquer. Enfin- les yeux de Ten. Merde, je pouvais pas pleurer avec le corps de Ten, si ? Au pire, ça serait mes premières larmes depuis un sacré paquet de temps.

Je reçu une notification, qui devait bien être la seule à cette heure-ci.

Ten : Johnny, tu dors ?

Alors l'avorton aussi faisait des insomnies. Il fallait bien avouer que cette situation n'était pas de tout repos.

Moi : Non.

Ten : Je tenais à m'excuser pour tout à l'heure, devant la fac. Je n'aurais pas dû te dire ce que j'ai dit à propos de Jaehyun. Tu as raison, c'est ton couple. Votre couple. Je n'avais pas à donner mon avis ou mon point de vue.

Jae... Ah bordel, pourquoi son prénom me faisait si mal au cœur ?

Ten : C'est juste que... Enfin, je ne comprends pas tout. Mais... Je connais maintenant la manière dont tu agis avec tes proches et avec les gens de manière générale.

Où voulait-il en venir exactement ?

Ten : J'ai l'impression que tu as comme une sorte de blocage, ou un truc comme ça. Un truc qui fait que tu es dans un mécanisme d'auto-défense, un peu comme un masque ou un bouclier. Comme si tu avais peur des autres, peur qu'ils s'approchent trop près de toi.

S'il était en face de moi, je lui aurais demandé de la fermer. Je tournai le téléphone pour ne plus voir ses notifications. Pourquoi ces mots me terrifiaient ?

Un nouveau vibrement me fit sursauter dans l'obscurité.

Ten : Je ne sais pas qui tu es, ni ce que tu as traversé jusqu'à maintenant. Mais maintenant que nous partageons le corps l'un de l'autre, saches que je serai là pour toi.

Changer ? J'avais déjà changé, alors à quoi bon ? A quoi cela servait de changer au fond ? Les gens restaient les mêmes dans tous les cas. Leurs mots, leurs coups, leurs regards resteront toujours les mêmes. Qui que je sois.

J'étais pétrifié devant mon écran, ça faisait longtemps que quelqu'un ne m'avait pas parlé comme ça. En fait, à y réfléchir, ce n'était même jamais arrivé. Comment Ten avait pu tirer toutes ces hypothèses en aussi peu de temps ?

Ten : Tu dois peut-être dormir, je vais te laisser tranquille. Dors bien Johnny, une grosse journée nous attend demain.

Merde, comment pouvait-il me souhaiter une bonne nuit alors que j'étais un vrai con avec lui ? Avec tout le monde même.

Je ne répondis rien, parce que je n'en avais pas la force. J'éteignis juste mon téléphone, en espérant qu'il ne s'allumerait pas de nouveau.

Je m'allongeai dos contre le matelas du thaïlandais et fixai le plafond.

-T'es fort Ten... T'es vraiment fort. murmurai-je

Papillon

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