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Chapitre 8

Conduire Hans au château pour rencontrer Elsa se rapprocha plus du parcours du combattant plutôt que de la visite de courtoisie. En effet, à cause des gardes et de la trombine bien trop reconnaissable de Hans, il fut impossible aux deux jeunes gens de passer par les voies habituelles lorsqu'on désirait rencontrer le souverain d'un pays... et encore moins par les grandes portes.

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— Ce passage mène dans mon ancienne chambre, dit Anna en tirant un portait, dans la salle d'armes du château, située tout en bas, au niveau de l'eau.

On accédait à cet endroit en suivant la rivière qui circulait sous le château, afin de l'alimenter en eau potable. Il y avait peu de gardes ici, car c'était humide, qu'il faisait froid, et que c'était dangereux. Et puis, quel saint d'esprit irait fouiner là-dessous ?

— Tu avais un passage secret dans ta chambre à coucher ? s'étonna Hans. Intéressant...
— Si j'avais eu une enfance normale, je m'en serais peut-être servi pour aller rejoindre mon amoureux secret, qui sait...? sourit Anna.

Hans secoua la tête, amusé, puis il attrapa un flambeau et entra en premier. Anna referma le portait derrière elle et le suivit en tenant un pan de son manteau pour ne pas risquer de se perdre.
Ils marchèrent ensuite pendant plusieurs minutes avant que Hans ne se heurte à une porte en bois dans un bruit sourd. Anna passa alors sous son bras et glissa ses mains tout autour de la porte. Quand un déclic se fit entendre, elle la fit coulisser sur le côté.

— Des robes ? demanda Hans.
— Quoi, tu croyais que le passage débouchait sous mon lit ? ricana Anna.

Elle lui tira la langue d'un air taquin et Hans leva les yeux avant de la laisser passer devant lui. Ils se retrouvèrent alors dans la chambre d'adolescente d'Anna, soigneusement mise en veille et dépouillée de toutes les affaires de la jeune femme ou presque. Celle-ci regarda autour d'elle d'un air nostalgique.

— Peut-être que si Elsa te pardonne tes actes... commença-t-elle. Non, oublie...
— Qu'allais-tu dire ? Tu voudrais revenir vivre au château ?

Anna posa ses mains sur ses hanches.

— Disons qu'il me manque, mais Kristoff ne voudra jamais... soupira-t-elle. Ce n'est pas son élément, ici, et si je l'avais laissé faire, nous vivrions dans les bois, à élever des rennes et vendre de la glace...

Hans sourit. Il jeta alors le flambeau dans la cheminée puis Anna s'approcha de la porte et l'ouvrit. Elle regarda rapidement dans le couloir puis fit signe au jeune homme de venir et ils quittèrent la pièce.

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— Chambellan ?
— Oui, Madame ?
— Je n'ai pas encore vu ma sœur, aujourd'hui, savez-vous si elle vient ? demanda Elsa en se servant du thé dans une délicate tasse en porcelaine.
— Je l'ignore, Votre Majesté, je...

On toqua alors contre la porte et la Chambellan alla ouvrir.

— Ah, quand on parle du loup... dit-il en souriant à Anna. Bonjour, Altesse.
— On parle de moi, ici ? demanda celle-ci en souriant à son tour, les mains dans le dos.
— Je croyais que tu n'allais pas venir, dit alors Elsa depuis le fauteuil où elle était installée.
— J'avais plein de choses à faire à la maison, et j'ai un peu trainé... Tu voulais me voir pour quelque chose en particulier ?

Elsa secoua la tête en souriant. Le Chambellan les laissa alors et Anna s'approcha de la cheminée. Elle chauffa ses mains devant les flammes et serra les lèvres.

— Aurais-tu quelque chose à me dire ? demanda alors Elsa. Serais-tu... enceinte, par hasard ?

Anna sursauta et pivota, surprise.

— Non, répondit-elle. Je ne suis pas enceinte... Bien que cela aurait été beaucoup plus simple à annoncer...

Elsa fronça les sourcils.

— Dois-je deviner ou vas-tu me le dire ? demanda-t-elle.
— Je... Je vais te le dire, mais avant, tu dois me promette de ne pas t'énerver, d'accord ?
— M'énerver ? Mais pourquoi...?

Anna la regarda, releva le menton, puis inspira et s'approcha de la seconde porte de la pièce, qui donnait sur le bureau d'Elsa.

— Anna ? Que...
— Elsa, je t'en conjures, ne hurles et ne te sers pas de tes pouvoirs, d'accord ?
— Que je...? Mais, Anna enfin, de quoi...

Anna s'approcha alors de la porte, l'ouvrit, et fit signe à quelqu'un qui lui prit la main. Elsa se leva alors lentement de son siège, la boule au ventre et quand elle reconnut la silhouette qui se dessina derrière sa sœur, elle sentir immédiatement la colère se mettre à bouillonner en elle.

— Toi... ! siffla-t-elle. Comment oses-tu revenir ici après tout le mal que tu as fait ?!

Anna serra la main de Hans dans la sienne, le gardant à l'abri derrière elle. C'était le seul moyen d'empêcher Elsa se servir de ses pouvoirs, car elle risquait de blesser sa sœur, et que cela était une chose inconcevable pour la jeune Reine.

— Reine Elsa, je t'en conjure, écoute-moi avant de déchaîner ta colère... dit alors Hans. J'ai payé très cher mon affront à Sa Majesté. J'en souffre encore dans mes chairs et dans mon esprit, et si je suis ici...
— Tais-toi ! le coupa Elsa sèchement. Tu n'as rien à faire ici ! Tu as été banni, Hans !

Anna ferma les yeux. Quand elle sentir Hans se décaler de sa protection, elle serra ses doigts sur les siens. La jeune femme sentit alors le regard de glace de sa sœur sur elle.

— Après tout le mal qu'il nous a fait, Anna, tu le protèges ? Et ton mari, hein ?  s'exclama-t-elle. Tu penses qu'il va dire quoi de tout ça ?
— Laisse Kristoff en dehors de tout ça, répondit Anna, les sourcils froncés. Toute cette histoire se passe entre nous trois, et si Hans est là aujourd'hui, ce n'est rien de moins que pour te présenter ses excuses officielles !

Elsa agita le bras en pivotant et le tapis se para de belles traînées gelées.

— Je me fiche de ses excuses ! s'exclama-t-elle.
— Son père... t'as ordonné de le recevoir, dit alors Anna en fouillant les poches de sa robe. Si tu refuses, tous les liens marchands avec les Îles du Sud seront coupés, Elsa, et tu sais parfaitement ce que ça signifie pour nous !

Elle arracha une lettre des plis du tissu bleu, et la tendit à Elsa qui serra les mâchoires avant de la lui arracher des mains.

— Traître ! s'exclama alors la jeune femme. Tu es une traitresse, Anna !
— Non, je ne le suis pas, répondit celle-ci, les larmes aux yeux. Elsa, ma sœur, Hans nous a fait du mal, je le reconnais et il le sait, il l'a payé cher ! Il ignorait que tu avais des pouvoirs magiques, il ignorait qu'en me rencontrant, il allait tomber amoureux de moi et...

Anna se tut et se mordit les lèvres. Elle ferma les yeux et une larme glissa sur sa joue.

— Je t'en prie, Elsa, écoute-le, au moins... Que tu acceptes ses excuses ou pas, écoute-le...
— Majesté, je partirai immédiatement après, je te le promets, dit alors Hans. Laisse-moi juste formuler mes excuses et après, je m'en vais et tu ne me reverras plus jamais, tu as ma parole !

Elsa, les poings serrés, les ongles enfoncés dans la peau de ses paumes pour s'empêcher de les geler tous les deux, regarda Hans et Anna d'un air mauvais. Soudain, elle fit volte-face et s'approcha d'une fenêtre. Elle croisa les bras, regarda dehors un moment, puis baissa la tête.

— Parle ! ordonna-t-elle sèchement. Quand tu auras terminé, tu auras dix secondes pour quitter cet endroit. Oh, et Anna...

Elsa tourna la tête pour regarda sa sœur du coin de l'oeil.

— Pars avec lui. Je ne veux plus jamais te revoir au palais. C'est terminé.

Anna ferma les yeux et renifla. Elle se détourna vers la cheminé, observa les flammes, puis porta ses mains son visage en fondant en larmes. Elle n'entendit que très vaguement Hans formuler de longues et humiliantes excuses, sans doute répétées encore et encore pendant son voyage jusqu'ici, et quand une main se posa sur son épaules, la jeune femme sursauta.

— Allons-y, dit Hans à son oreille en passant un bras dans son dos. Partons...

Anna tourna la tête pour regarder sa sœur, mais elle était toujours face à la fenêtre, les mains posées sur le rebord. Des pics glacés les entouraient... Hans entraîna alors la jeune rousse avec lui et ils quittèrent le salon en silence, direction la chambre d'Anna afin de partir comme ils étaient venus.

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