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Chapitre 33

Quand Sebastian rentra au manoir après avoir passé l'après-midi avec Hans, le jeune homme trouva Elsa pelotonnée dans le canapé, face à la cheminée, perdue dans ses pensées.

— Anna est déjà partie ? s'étonna-t-il.

La jeune femme ne lui répondit pas.

— Elsa ? Tout va bien ?
— Laisse-moi.

Sebastian haussa un sourcil et décida de ne pas insister. Même affaiblie comme elle l'était, Elsa demeurait dangereuse. Elle pouvait le blesser sans s'en apercevoir et il savait qu'il ne pourrait pas parer à une attaque provenant d'elle.

— À la réflexion, non, reste, dit soudain Elsa.
— Tu vas me dire ce qu'il s'est passé ?

Elsa soupira et déplia ses jambes en se redressant. Bash l'observa un moment.

— Nous avons discuté de Hans, puis de toi. Du moins, ma sœur a commencé à me poser des questions que je n'ai pas comprises.
— Mais encore ? Quel genre de questions ?
— Par exemple, s'il y avait quelque chose entre toi et moi.

Sebastian fronça les sourcils. Sa discussion avec Hans avait été plus moins axée de la même manière...

— Qu'est-ce que tu as répondu ?
— Que tu étais uniquement mon ami, voire un précepteur de plus. Ça n'a pas plu à Anna, elle s'est levée et est partie sans se retourner.

Sebastian serra les lèvres et vint s'asseoir près de la jeune femme.

— Hans m'a également demandé pareil.
— Ils se sont passé le mot ?
— Je ne sais pas, mais même si je t'apprécie, Elsa, je sais que tu es bien loin d'être la femme qu'il me faut.

Elsa plissa les yeux.

— Est-ce que je peux savoir pourquoi ? demanda-t-elle. Je suis totalement ignare de toutes ces choses, j'ai été élevée pour gouverner, je suis la reine d'Arendelle...
— Ils pensent sans doute que, comme nous sommes de la même race, nous avons... comment dire ? Plus de chances pour nous entendre que si l'un de nous était un simple humain.
— Et pourquoi ? Je veux dire, ma sœur et Kristof sont de la même race et pourtant ils n'ont pas réussi à s'entendre.
— Ça, c'est encore différent, parce que ta sœur était toujours amoureuse de Hans. Malgré les efforts qu'elle a faits, elle n'a pas réussi à aller au-delà et à fonder une famille avec Kristof.
— Encore une fois, je ne comprends pas pourquoi ils veulent savoir ça. Je n'ai pas l'intention de me marier, ni maintenant ni jamais, et encore moins de devoir me soumettre à un homme pour donner un héritier à la couronne, tout ça pour quelques minutes au cœur de la nuit et ensuite vingt ans d'emmerdes !

Bash haussa les sourcils. Il ne voyait définitivement pas le fait de fonder une famille de la même manière que la jeune femme en face de lui ; c'était une vision radicale et, cependant, elle allait sans doute devoir revoir ses priorités quand le temps sera venu de donner, effectivement, un héritier au trône d'Arendelle.

— Tu devras t'y soumettre à un moment où à un autre, dit-il alors. À moins que tu ne veuilles que le prochain roi d'Arendelle soit Hans des Mer du Sud et que ton royaume soit rattaché à celui de sa famille.

C'était un sale coup bas qu'il venait de faire, là, mais il commencait à connaitre Elsa et elle ne fonctionnait qu'avec des ultimatum.

— Hors de question ! s'exclama-t-elle en bondissant du canapé. Ce pays a toujours appartenu à ma famille, il n'est pas question que cet homme pose son postérieur dans mon trône ! Jamais de la vie !

Bash esquissa un sourire et croisa les bras.

— Range ce sourire ! grogna alors Elsa. Pourquoi me pousses-tu dans mes retranchements ainsi ? Je ne changerai pas d'avis ! Le fait que tu sois un Magiker ne change pas ma décision, je n'éprouve rien pour toi, tu n'es rien de plus qu'un précepteur et, avec ça, un mauvais, car non seulement tes agissements m'ont fait perdre mes pouvoirs, mais également mon palais !

Le jeune homme décroisa les bras et se leva alors lentement. Elsa rentra le menton en comprenant qu'elle était allée trop loin ; quand Bash leva une main et commença à agiter les doigts, elle déglutit et recula d'un pas.

— Ne fais pas ça... dit-elle en s'adossant à une bibliothèque. Je te prie de m'excuser, je parle toujours sans réfléchir, tu commences à le savoir...
— Que tu ne veuilles pas d'époux, passe encore, de même pour les enfants, au risque cependant de perdre ton trône au profit d'un autre. Mais que tu m'insultes et m'accuses d'une chose que tu as faite, là non. J'ai essayé de t'enseigner à contrôler tes pouvoirs sans ton château, à maîtriser ta colère permanente, cependant tout ce que tu as réussi à faire, c'est détruire ta maison et provoquer une telle onde de choc qu'une avalanche a presque englouti ta ville, Elsa !

Privée de ses pouvoirs, la jeune femme sentit parfaitement la morsure du froid quand les flocons virevoltants de Sebastian touchèrent sa peau claire. Elle grimaça. C'était la première fois depuis vingt-et-un ans qu'elle souffrait du froid et elle n'aimait pas cela du tout.

— Arrête, je t'en supplie, je suis désolée... dit-elle, mâchoires serrées.

Le froid généré par Bash enveloppa sa main, puis son bras, qui gelèrent instantanément. Le givre se mit ensuite à dévorer la manche de la robe, jusqu'à l'épaule et, quand il ateignit le cou, Elsa tourna la tête dans le vain but de s'éloigner de lui. Soudain, tout cessa et elle rouvrit les yeux, surprise.

— Accuse-moi encore une fois, Elsa, de quoi que ce soit, et ce ne sera pas du givre, la prochaine fois, dit alors le jeune magicien. J'ai peut-être l'air gentil, comme ça, mais je ne supporte pas les hypocrites, les menteurs, et encore moins quand cela vient d'une femme que j'estime et que j'essaie d'aider ! Tu es la pire personne de ce monde, Elsa d'Arendelle, tu ne mérites même pas que l'on t'aide, parce que tu prends tout de haut et rien au sérieux ! Tu ne fais que ce toi tu veux, tu es égoïste et cruelle !

Elsa serra les mâchoires. Bash tourna soudain les talons et la jeune femme se laissa glisser au sol, les genoux contre la poitrine. Elle noua ses bras autour de son torse, transie de froid, et se mit à sangloter.

— Madame ! s'exclama alors une servante.
— Non, laissez-la, répondit Bash. Retournez à votre travail.
— Mais, Monsieur ?

Bash répondit quelque chose qu'Elsa ne capta et la servante ne reparut pas. La jeune femme se roula alors en boule sur le tapis, dos à la bibliothèque et se mit à pleurer pour de bon, le visage pressé contre ses bras.

.

Un peu choquée par la réaction de Sebastian, et contrariée, Elsa passa les deux jours suivants dans sa chambre à s'entraîner pour faire revenir sa magie. Après un mini Olaf immobile, elle parvint à façonner plusieurs autres petites créatures du même genre, mais toujours inertes, malheureusement.

— Et merde !

Lançant une figurine de neige contre le mur, Elsa serra les mâchoires et souffla par le nez.

— T'énerver ne sert à rien.
— On s'annonce avant d'entrer chez les gens ! grogna Elsa.
— La porte étant grande ouverte, je n'ai pas jugé utile, répondit Sebastian. Tu n'as toujours pas d'excuses à me faire ?
— Ce serait plutôt à toi d'en faire, non ?

Bash haussa un sourcil et s'appuya contre le chambranle.

— Tu n'es pas la reine ici, répondit-il nonchalamment. Tu es juste Elsa, une magicienne sans pouvoirs et remontée comme un coucou. Tu m'as accusé d'être à l'origine de tous tes problèmes, mais tout ne provient que de toi, donc quand tu seras disposée à me faire des excuses, nous reprendrons les cours.

Elsa grimaça.

— Rentre chez toi, dit-elle alors. C'est terminé toutes ces idioties, je ne veux plus de mentor. Je n'ai que faire que l'on m'aide à gérer ma colère, c'est elle qui me permet de vivre ! Alors rentre chez toi et oublie-moi, Sebastian !

Elle tendit le bras vers la porte et le magicien serra les lèvres.

— Comme tu voudras, mais je reprends ceci.

Il récupéra le morceau de glace rose du château de la jeune femme et elle se leva aussitôt pour l'en empêcher.

— C'est à moi ! s'exclama-t-elle. C'est mon catalyseur !
— C'est moi qui te l'ai donné, mais tu ne veux plus que je t'apprenne à t'en servir, donc il ne sert plus à rien, autant le détruire !

Il fit alors mine de le jeter sur le sol et Elsa poussa un hurlement. Elle se jeta sur Sebastian en tendant les bras et une formidable bourrasque de neige propulsa le jeune homme à l'autre bout du couloir en provoquant un mini-blizzard de quelques secondes. Le cristal lui échappant tomba sur le sol dans un tintement.
Surprise, Elsa resta figée et observa ses mains puis le couloir recouvert de plusieurs centimètres de neige. Un gémissement se fit alors entendre et elle chercha Bash des yeux. Quand elle vit se relever, à six mètres de là, sonné, elle déglutit et s'approcha doucement. Il tendit le bras pour l'arrêter.

— Pas un pas de plus...
— Je suis désolée... tenta-t-elle.
— Tu as encore une fois été victime de ta colère, dit-il en se remettant debout. Tu es incapable de faire de la magie sans être dans une état de fureur. Cependant, si tu continues comme ça, tu n'arriveras jamais à fonder une famille, quand bien même tu ne le veuilles pas, et ta couronne finira entre les mains de Hans !

La jeune femme serra les mâchoires, se détourna alors et la porte de sa chambre claqua. Un hurlement de rage résonna ensuite et la porte se couvrit de givre en quelques secondes.

— Monsieur Sebastian, tout va bien ? demanda alors le majordome en montant les marches prudemment. Que s'est-il passé ?
— Elsa s'est énervée, ce n'est rien...
— Elle a récupéré ses pouvoirs ?
— En partie. Je l'ai agacée, elle s'est énervée et m'a expédié au bout du couloir d'une grande bourrasque de neige...
— Je suis tellement désolé que les choses se soient autant dégradées depuis la venue de la Régente... se désola alors le majordome.

Sebastian secoua la tête.

— Tout est parti du fait que Hans et Anna nous ont tous deux demandé pourquoi nous n'étions pas ensemble, répondit-il. Franchement, Edgard, vous voudriez sortir avec une femme comme Elsa d'Arendelle, qui envoie bouler les gens à dix mètres de là quand ils la contrarient ? Elle est instable et ne comprend pas un traître mot de la vie.

Le majordome demeura silencieux un instant et, d'une main molle, il épousseta le dos du magicien.

— Je vais peut-être dire une bêtise, dit-il alors. Mais pourquoi ne partiriez-vous pas tous les deux, loin d'ici ?
— Partir ? Où donc ?
— De l'autre côté du brouillard.

Sebastian se sentit pâlir.

— Vous n'y pensez pas, Edgard... C'est un voyage dangereux, et même si les Magikers peuvent y survivre, un équipage ne reviendra jamais...
— Je n'ai pas dit que vous deviez partir avec le navire royal...
— Vous voudriez que nous partions tous les deux, seuls, dans une coque de noix ?! Vous n'y pensez pas ! Elsa... Oubliez, Edgard, c'est trop dangereux.

Le majordome grimaça.

— Le pays des Magikers se trouve de l'autre côté, tenta-t-il une dernière fois. Vous comme elle, vous êtes seuls, abandonnés par les vôtres. Votre mère vous a laissé dans une grotte au pied de son palais après que votre père ait disparu du jour au lendemain ; Elsa a été adoptée par nos monarques. Elle n'est pas la souveraine légitime et elle ne le sera jamais si le peuple apprend qu'elle n'est pas la fille du roi et de la reine d'Arendelle.

Sebastian serra les mâchoires.

— Personne ne doit savoir cela ! siffla-t-il. Vous entendez ?
— Et ce secret ne sortira pas de cette maison, cependant, la Régente le sait sans doute, donc par extension, son mari... Le prince Hans n'est pas digne de confiance, pas encore. Il pourrait ainsi parler par inadvertance, provoquant alors une nouvelle onde de choc dans le royaume, comme la première fois.

Sebastian déglutit. Il secoua la tête et soupira ensuite.

— Si je pars avec Elsa, laissant Anna et Hans en régence d'Arendelle, que vont penser les habitants ? Déjà que le fait qu'Elsa ait laissé son trône à sa sœur fait jaser, alors là...

Le majordome sourit.

— Au mieux, Monsieur, ils penseront que vous êtes partis... en lune de miel.

Sebastian afficha une violente grimace puis se détourna en agitant une main. Le vieil homme n'insista pas, mais le sourire en coin qu'il affichait fit grogner le magicien.

— Faites donc nettoyer tout cela avant que l'eau n'abîme les boiseries, dit-il, marmonnant, en tournant les talons.
— Tout de suite, Monsieur.

.

Au palais, Anna était ennuyée. Une servante venait de lui rapporter ce qu'il s'était passé au manoir deux jours plus tôt.

— Je crois que nous avons mis les pieds dans le plat, tous les deux.
— Comment pouvions nous savoir qu'ils n'avaient aucune espèce d'attirance l'un pour l'autre ? demanda Hans.

Il se détourna de la fenêtre et observa sa compagne.

— Ils semblent être raccords, pourtant, dit-il. Je veux dire, ce sont deux puissants magiciens, de la même race, mais...
— Mais ma sœur est la moins femme de toutes les femmes que je connais... acheva Anna. Elle est magnifique et fait tourner toutes les têtes, mais elle est totalement indifférente et ignorante des choses de l'amour. Et sans aller jusqu'à la "chose" en question, ma sœur est incapable de se comporter comme une véritable femme.

Hans plissa le nez.

— La mariage et un compagnon, pour elle, c'est surfait. Elle s'en fiche royalement, si je puis dire...
— Oui, pourtant, elle devra s'y soumettre un jour ou l'autre. Elle est jeune, je l'admets, mais si elle veut que la couronne demeure dans notre famille, alors elle devra avoir un héritier un jour ou l'autre. Et non, Hans, l'adopter ne sera pas accepté.

Le prince grimaça. Il s'assit en face du bureau de sa compagne et joua un moment avec un pompon qui pendait du chemin de table ornant le meuble.

— Tu pensais que ramener Sebastian allait fait comprendre à ta sœur qu'elle est une femme et qu'il est temps qu'elle agisse en tant que tel, mais c'est tout le contraire qui est arrivé...

On toqua soudain contre la porte et Anna fit entrer. Elle fronça les sourcils en découvrant une servante du manoir.

— Allons bon, que s'est-il passé encore ? demanda Hans.
— Mademoiselle Elsa a attaqué Monsieur Sebastian... souffla la femme. Cela fait deux jours qu'elle boude dans sa chambre et ce matin, ils discutaient quand Monsieur Sebastian a fait un vol plané à travers le couloir... Tout était recouvert de neige et...
— Ma sœur a récupéré ses pouvoirs ?
— Non, mais cela confirme la théorie de Monsieur Sebastian comme quoi sa magie ne fonctionne qu'avec les émotions, et plus particulièrement la colère...

Hans grimaça.

— Il est blessé ? demanda-t-il.
— Dans son ego, seulement.
— Tant mieux. Que va-t-il faire ?
— Je ne sais pas, Madame, cependant, j'ai entendu dire qu'ils pourraient partir pour le pays des Magikers, mais...

Le couple échangea un regard surprise.

— Seuls tous les deux ? s'étonna Anna.
— Aucun équipage ne voudra les conduire dans le brouillard... répondit Hans.
— Oui, mais...
— Non, Anna, hors de question que nous partions avec eux ! répliqua soudain Hans en se levant. Les habitants d'Arendelle commencent à se demander sérieusement pourquoi tu as pris la place de ta sœur, des rumeurs courent déjà dans les tavernes, inutile d'en rajouter.
— Des rumeurs ?
— Des rumeurs comme quoi elle aurait renoncé au trône parce qu'elle n'est pas la véritable fille de tes parents.

La bouche d'Anna s'entrouvrit de surprise.

— Que... Mais enfin, c'est un mensonge ! Elsa est ma sœur et elle est la reine légitime, elle...
— Et Monsieur a raison, répondit la servante du manoir, un peu gênée. Madame Elsa est différente de vous, Régente, elle est blonde, elle a la peau pâle, alors que toute la famille est rousse à la peau plus tannée... Sans parler de ces pouvoirs qu'aucun d'entre vous n'a...

Anna bondit de son fauteuil.

— Ce sont des idioties !
— Dis-moi un peu, dans ce cas, comment tu expliques ses pouvoirs ? demanda Hans en pivotant sur sa chaise pour la suivre alors qu'elle faisait le tour de la pièce.
— C'est de la magie, ça ne s'explique pas ! Peut-être que ma mère avait des ascendants Magikers, peut-être que c'est mon père et que... Je n'en sais rien, Hans, d'accord ?

Le jeune prince leva les mains puis fit signe à la servante de s'éclipser. Quand la porte du bureau se referma, il se tourna vers Anna.

— Écoute, nous sommes tous en droit de nous poser la question, non ? Moi le premier, je n'ai pas compris pourquoi Arendelle avait une reine avec des pouvoirs magiques aussi puissants !
— Tu étais pétri de convoitises ! répondit Anna, les sourcils froncés. Toi comme tous les autres qui sont venus au couronnement ! Tout ce que vous vouliez, c'était avoir Arendelle dans vos sacs et pouvoir vous vanter d'avoir une magicienne toute dévouée !
— Oui, oui, je l'admets, j'ai pensé égoïstement, mais... Non, tu ne pourras pas comprendre et, de toute manière, c'est le passé, j'ai payé pour ce que j'ai fait, à présent, n'en parlons plus.
— C'est ça, n'en parlons plus. Elsa est ma sœur, c'est la reine légitime d'Arendelle et si elle fait de la magie, c'est juste un mystère. Point final.

Hans tenta alors de reprendre la parole, mais Anna lui fit signe de quitter la pièce en retournant s'asseoir à son bureau. Il serra les mâchoires et obéit. Tant qu'ils n'étaient pas officiellement mariés, il ne pourrait pas lui dire d'aller se faire voir ; pour le moment, il était donc contraint de lui obéir, comme tout vassal de son royaume...

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