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Chapitre 24

— Quand ?
— Le plut tôt.

Hans hocha la tête. Anna était assise à la table de bois, chez Oaken, et faisait tourner entre ses mains un gobelet de thé fumant.

— Et avec Kristof, comment ça se passe ? demanda le prince.
— On a discuté, longtemps... Puis il est parti dans les bois pour réfléchir... Il est allé voir les Trolls, il a besoin d'eux, ils sont sa famille...

Anna s'adossa à sa chaise et Sebastian s'assit alors en face d'elle.

— A quoi dois-je m'attendre devant votre sœur, Anna ? demanda-t-il.
— Dédain, fureur et dégoût.
— Rien que ça ? Je ne suis pas un déchet pourtant...
— Non, vous êtes même un très bel homme, répondit Anna. Mais Elsa...
— Elsa est une jeune femme qui estime n'avoir besoin de l'aide de personne, répondit Hans en soupirant. Elle est hautaine, sûre d'elle et agaçante. Grâce à ses pouvoirs, elle peut se faire respecter de n'importe qui et elle le sait. Et les autres le savent aussi. Aujourd'hui, le peuple d'Arendelle ne la craint plus, mais il y a quelques mois de cela, nous l'avons poussée à bout et la peur lui a fait décupler ses pouvoirs avant qu'elle n'embrasse totalement ce qu'elle était devenue.
— Une Magiker, dit Sebastian. Comme moi quand j'ai cessé de supplier ma mère pour qu'elle me ramène au palais, et que j'ai commencé à sculpter mon bâton...

Anna laissa son regard glisser sur le long morceau de bois blanc surmonté d'un cristal bleu. Elle soupira ensuite et avala un peu de thé.

— Soyez tous les deux demain à midi devant les portes du palais, annonça-t-elle alors. Soyez discrets. Je vous ferais entrer et vous conduirais aussitôt à Elsa. Sachez toutefois que l'entrevue peut durer deux minutes comme deux heures, alors ne prévoyez rien...
— Que feras-tu pendant ce temps ? demanda Hans.
— J'attendrais... Je n'ai rien d'autre à faire en ce moment, de toute façon, à part attendre...

Elle baissa les yeux, renifla discrètement puis quitta sa chaise en souhaitant une bonne fin de journée à tout le monde. Elle remonta à cheval et reprit la route d'Arendelle.

— Hans, connaissez-vous le chemin pour accéder au palais de glace de la Reine ? demanda soudain Sebastian.
— Oui, bien sûr, je... Minute, pourquoi faire ? s'étonna Hans en détachant son regard de la porte de la boutique.
— J'aimerais aller visiter un peu, histoire de voir si je peux savoir d'où vient toute la colère que cette femme a dans son cœur...

Hans hésita puis hocha la tête. Il n'avait aucune idée si le palais de glace était encore debout ou si Elsa y retournait de temps en temps, mais il pouvait toujours y conduire Sebastian, ça ne coûtait rien.

.

Quand Kristof revint de sa retraite chez les Trolls de pierre, après une semaine d'absence, Anna était extrêmement mal à l'aise. Toujours au palais, elle n'avait pas mis les pieds en ville depuis et avait confié sa maison à un couple de domestiques du palais pour qu'ils s'en occupent pendant son absence.
Le couple venait de revenir au palais après avoir assuré à Kristoff que sa maison avait été bien surveillée.

— Il n'a pas eu l'air de s'en être inquiété, raconta la femme à Anna. Il était en revanche un peu contrarié de nous voir...
— Il devait s'attendre à ce que ce soit moi, répondit la jeune femme. Il a dit s'il restait un peu ou non ?
— Il n'a rien précisé, Madame, mais je vous conseille d'aller le voir dès maintenant, juste au cas où.

Anna hocha la tête. La femme s'inclina brièvement puis s'en alla et la jeune princesse soupira avant de s'approcher d'une des hautes fenêtres de sa chambre qui donnait sur le village. Elle repéra sans problèmes le toit bleu de sa maison et pinça les lèvres. Elle saisit ensuite sa cape et quitta le palais.

.

Kristoff était assis devant la maison quand Anna arriva. Il tressait une nasse à glace, une sorte de panier plat sur lequel on posait le bloc de glace pour le traîner afin qu'il ne soit pas sali ou ne reste pas collé dans la neige.

— Bonjour...

Kristoff cessa de tresser et regarda Anna. Il baissa ensuite les yeux et retourna à sa nasse. Anna serra les lèvres. Lentement, elle s'agenouilla devant lui, sur le dallage froid, lui prit le tressage et le posa près d'elle. Elle posa ensuite ses mains sur les siennes et chercha à capter son regard.

— Qu'est-ce que Grandpabbie a dit ? demanda-t-elle doucement.
— Il a dit qu'il faut que je te laisse partir, même si cela me brise le cœur.

Anna passa sa langue sur ses lèvres et hocha lentement la tête.

— Je sais que nous avions fait des plans sur l'avenir et que nous avons essayé d'avoir un bébé, dit-elle. Mais je souffre, Kristoff, j'ai mal et...
— Je sais. Je le vois, même si tu fais semblant d'être heureuse, tu ne l'es pas.
— Si ! Si, je l'ai été, ne crois pas le contraire ! répliqua aussitôt la jeune femme. J'ai été heureuse avec toi, Kristoff, je te l'assures, tu es un homme doux, affectueux, gentil, calme, le rêve de toutes les filles...
— Mais pas le tien.

Anna baissa le nez.

— Hans et moi... Nous sommes tombés amoureux presque instantanément, dit-elle doucement. Et puis il m'a trahie, mais si à l'époque je lui en ai voulu, je me suis voilé la face pendant trop longtemps. Je t'ai laissé croire que nous aurions pu être heureux, et même si je t'aime, je ne peux pas continuer plus longtemps à te faire souffrir.
— Je ne suis pas malheureux, Anna... Je t'aime et... et c'est pour ça que je vais écouter Grandpabbie, répondit le jeune homme. Et je vais quitter Arendelle, aussi. Te voir en sachant que nous ne sommes plus mariés sera difficile, mais te voir avec Hans sera infernal, alors je vais retourner vivre chez les Trolls.
— Tu es sûr ?
— Oui. Ils vivent suffisamment loin de la ville pour que je ne risque pas de vous croiser ni lui ni toi, si jamais il reste vivre ici. Ensuite, dans quelques années... Advienne que pourra.

Anna hocha la tête. Elle renifla, sourit nerveusement et laissa couler des larmes brûlantes. Kristoff lui prit alors le visage entre ses mains et lui essuya les joues de ses pouces.

— Tu n'as pas à pleurer, dit-il. J'ai été trop naïf de croire que je pourrais épouser une princesse et la rendre heureuse, j'ai essayé, ça a failli marcher, mais...
— Si je n'avais pas eu de nouvelles de Hans, ça aurait fonctionné, Kristoff, dit la jeune femme en reculant. J'aurais fini par l'oublier, par m'habituer à être ta femme, nous aurions eu nos enfants et toute cette histoire n'aurait été qu'un mauvais souvenir, mais le destin ne fait jamais les choses comme on voudrait, à croire qu'il s'amuse à nous faire souffrir...

Kristoff esquissa un sourire. Grandpabbie avait dit la même chose, mot pour mot... Avec un soupir, le jeune homme prit la main d'Anna et attrapa l'alliance en argent qu'il avait passée à son annulaire six mois en arrière. Sous le regard noyé de la jeune femme, il le tira doucement puis le posa dans la paume ouverte.

— Sois heureuse, Anna, dit-il doucement. Et s'il te fait du mal, n'hésite pas à venir nous voir et je lui ferait sa fête. Il ne te mérite pas, et tu le sais. Je reviendrai chercher mes affaires dans quelques jours.

Anna, effondrée, sourit doucement et se releva. Kristoff la prit alors dans ses bras et elle fondit en larmes contre sons torse. Quand il la relâcha, il recula, lui caressa le visage en laissant filer la tresse dans sa main, puis il tourna les talons et sauta sur le dos de Sven. Celui-ci regarda la jeune femme, souffla un nuage de vapeur et Anna sourit doucement. Elle agita la main puis Sven tourna la tête et s'en alla.

Anna les regarda partir jusqu'à qu'ils soient hors de sa vue. Elle soupira ensuite profondément, inspira et glissa la bague dans sa poche de robe. Elle regarda alors sa maison et souffla pour se donner du courage avant d'entrer.

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