Chapitre 4 : La barrière invisible
Après avoir fouillé le contenu de la tablette, je me rendis compte qu'elle appartenait sûrement à une personne très connectée. Il y avait plein d'applications de réseau sociaux et d'autre trucs comme une application de lecture, des jeux en masse... Sans oublier de multiples photos. Mais les photos n'étaient que des dessins numérique de multiples personnages fictifs.
Et bien sûr, pas de connexion. Pas un brin de Wifi apparaît.
Je décidais de garder la tablette avec moi, elle pouvait servir. Plus le chargeur que je débranchais, j'enroulais et que je plaçais contre l'élastique de mon pantalon. Ouais, c'était pas classe, mais je n'avais pas d'autre choix si je voulais garder une main libre.
C'est ainsi que je m'enfonçais dans l'espèce de tunnel caché à l'intérieur de la capsule. L'obscurité était présent, mais je pouvais éclairer mon chemin en allumant l'option "lampe torche" de la tablette. Heureusement, d'ailleurs.
Le sol était froid, ça me faisait presque mal à mes pieds. Les murs eux, étaient rocheux, étroit et bossu. C'était comme si quelqu'un avait creusé ce tunnel à coup de pioche comme dans une mine. Le plafond était juste assez haut pour pas que mon crâne touche.
Le tunnel était plutôt long. J'avais l'impression de marcher dans un couloir sans fin, un peu comme ce jeu assez connu où le personnage principal traversait un couloir en boucle.
Puis, finalement, j'en voyais le bout. J'étais impressionnée par la puissance de la lumière de ma tablette. Elle éclairait plus que dans certains petits jeux indés où la luminosité était médiocre.
Mais quelle est ma déception en voyant un cul-de-sac.
"Oh non..."
Mon espoir de sortir de cet endroit étrange s'était envolé.
Je m'approchais tout de même de l'impasse, tout en observant le moindre recoin. Je ne pouvais pas croire que ce tunnel n'était pas terminé. De plus, en haut il n'y avait qu'une sortie. Je n'allais être bloqué là, quand même.
Imaginant que c'était un faux mur ou un mécanisme caché, je dirigeais doucement ma main droite en direction du mur rocheux de l'impasse.
Mais soudain...
Ma main fut immédiatement stoppé par une sorte de barrière invisible qui me bloqua l'accès au mur.
"Mais qu'est-ce que ?!"
Je fis un gros bon en arrière dès que ma main toucha cette orbe devenu lumineuse tout autour de ma paume. J'ai eu une drôle de sensation qui parcourait encore ma main... Et dès que je la levais pour la regarder, je remarque que ma paume avec laquelle j'ai touché ce mur invisible possédait une étrange trace de couleur bleu fluorescent qui parcourait mes doigts comme si quelqu'un peignait au pinceau. Je fus ébloui par cette brillance qui disparu lentement.
Une fois les traces entièrement partie, je reposais mes yeux sur le mur en essayant de comprendre ce qui venait de passer.
Puis, je regardais à nouveau les murs autours de moi en réfléchissant à voix haute :
"Un mur invisible... Super. Et je fais comment, moi ? Déjà, comment c'est possible d'avoir un mur invisible qui fait des traces fluorescents ?!"
C'est alors que pendant mon exploration visuel, je remarquais qu'au plafond, à quelque centimètres de moi, il y avait une espèce de trappe en bois. Je me retournais en sa direction, n'hésitant pas à prendre la poignée et de tirer.
La trappe s'ouvrit sans obliger de forcer. Mais dès que j'ai tiré dessus, quelque chose tomba de l'ouverture. Cela me fit sursauter.
Mais à y voir de plus près, c'était une échelle qui s'était déplié. Je la regardais un petit instant avant de décider de la grimper. C'était ma seule voie.
Pour économiser de la batterie, j'avais éteint la tablette. Et je la tenais fermement pour ne pas la lâcher en montant l'échelle.
En grimpant, j'étais dans le noir, mais je n'avais pas trop le choix. J'espérais juste qu'une araignée ne me tombait pas à la figure, j'en avais une peur bleu...
Au bout d'un moment d'échange de mouvement, ma tête finit par cogner quelque chose. Une grimace apparut sur mon visage.
"Mais aïe !"
Après avoir râlé en me frottant la tête, je posais ma main sur ce que j'avais cogner. A la texture, on aurait dit une planche en bois. J'appuyais dessus, et je poussais ainsi la planche avant de sortir.
De l'air... Enfin un peu d'air frais !
Désormais dehors, je respirais à grandes bouffées d'air en me relevant. Je n'avais pas réalisé qu'il faisait chaud dans ce tunnel.
"Aaah... Aaah... Ça va mieux... Un peu de vent..."
Puis, après avoir reprit une bonne respiration, je relevais ma tête afin de voir où j'étais tombée.
Alors oui, j'étais dehors...
Mais j'étais entre de grands buissons verts imposants. En levant d'avantage la tête, quelques gouttes tombaient sur mon visage. Le ciel était noir et il pleuvait. Je mis la tablette contre moi pour qu'elle prenne le moins d'eau possible.
Je parcourais ensuite du regard les lieux. On dirait que j'étais dans un espèce de labyrinthe. C'est méfiante que je traversais les recoins dans le but de sortir.
Et c'était plus facile que je ne l'ai cru. En trois minutes de marches, je voyais déjà la sortie du labyrinthe.
Une fois doublement dehors, je fis quelques pas avant de m'arrêter et de me retourner vers l'entrée. Il pleuvait toujours, mais pas à torrent.
"Un labyrinthe... Mais où est-ce que je suis, sérieux ?" dis-je en me retournant à nouveau, regardant les lieux.
En effet j'étais dehors, mais comme si j'étais dans une forêt. Il y avait pleins d'arbres aux troncs sombres et aux feuilles presque mortes autours de moi accompagné un sol boueux. Il ne faisait pas spécialement froid, mais la pluie commençait sérieusement à me tremper.
"Je ne reconnais pas cette forêt. Et encore moins ce labyrinthe..."
Sous mes mots rempli d'inquiétude, je rallumais la tablette pour remettre l'option "lampe torche". Et sous cette lancée, je me suis mise en route à la recherche d'une route que je pouvais suivre ou encore un endroit où je pouvais me réfugier.
La forêt était bien lugubre... Sombre et glauque. Plus je marchais, plus j'avais... Comme l'impression d'être surveillée.
"Ça me rappelle quelque chose... Il y a quatre ans, il y a pas un jeu qui est sortie basé sur une forêt de ce genre ?"
Étonnement, mes mots accompagnaient mes pensées. Je me rappelle que peu après ma greffe, quand j'ai commencé à jouer aux jeux vidéos, j'avais joué à mon premier jeu d'horreur... Et dans ce jeu, l'un des niveaux était une forêt. Et je rappelle que c'était un jeu d'horreur : Mon nouveau cœur n'avait pas apprécié.
Mais... Si j'étais dans un rêve...
Est-ce que la barrière invisible serait une sorte de limite de la zone ?
Comme dans un jeu vidéo ?
Bạn đang đọc truyện trên: Truyen247.Pro