"Mais qu'est-ce que ?! Woaaaaah ! Tasca, viens ici !"

Ces tremblements étaient violent. J'en fus toute apeurée. J'avais l'impression que le sol allait craquer sous mes pieds nus ou que les meubles de ma chambre étaient sur le point de tomber dû aux secousses.

Mon réflexe était naturel, d'un survie. J'appelais ma chienne qui s'agitait en aboyant et je la pris dans mes bras avec mon ordinateur portable, puis je fonçais en direction de la porte pour quitter la chambre.

Pour aller où ? J'en avais pas la moindre idée... A part peut-être alerter mes parents du séisme et de la tempête dont j'entendais toujours d'horrible coup de tonnerre.

La panique avait envahi mon esprit.

Mais...

Je n'ai pas pu passer la porte de ma chambre.

Au moment où je posais ma main sur la poignée, je reçu un soudain choc électrique inconnu qui traversa mon corps de ma main jusqu'au bout de mes cheveux.

Ça m'avait littéralement paralysée.

"Aaaark !"

Criais-je avant de tomber en arrière en relâchant mes muscles.

Malgré la paralysie, je sentis mon dos se cogner contre le sol tandis que la secousse continuait des plus belles. A cause du choc, j'avais fait tomber mon ordinateur et ma chienne.

Je papillonnais des yeux, littéralement sous l'effet hébété alors que mon cœur s'emballait, n'appréciant pas le coup.

"Arg... Mais... comment... j'ai pu... me prendre... un choc... électrique en...touchant la..."

J'avais même du mal à respirer. Ma vue devenait toute trouble et de plus en plus brouillée. La seule chose que je vis en mouvement était Tasca qui aboyait en me regardant, toute affolée en comprenant la situation.

C'est soudain que je réalisais, au dernier moment d'un regard furtif vers me haut, que j'étais juste à coté de ma grande bibliothèque fait de bois clair qui contenait tout mes cahiers de cours, mes livres et mes jeux vidéos.

Et comme le reste de mes meubles, celui-ci avait beaucoup de mal à tenir debout à cause des secousses.

C'est à ce moment que, par malchance, j'étais juste en dessous de la chute du meuble qui était sur le point de me tomber violemment dessus.

Je ne pouvais pas bouger.

Je sentais par mon cœur que la chute de la bibliothèque n'allait pas être douce. Voyant ainsi sous mon regard troublé, le meuble se pencher en ma direction...

Et ensuite...

Plus rien.

...

Quand je repris connaissance, je ressentis premièrement une douleur parcourant la vieille cicatrice entre ma poitrine.

Ça faisait tellement mal, que j'ai cru que mon cœur allait s'arrêter. Ma main se posait sur mon débardeur et serra le tissu blanc.

"Aïe... Que ça fait mal..."

Puis, j'ouvris difficilement les yeux, découvrant du tout nouveau à mon étonnement.

"Quoi...? Qu'est-ce que..."

J'étais allongée dans une espèce de capsule du future confortable de couleur gris et bleu, tandis que la vitre montrait l'extérieur, c'est-à-dire un plafond sombre et terne.

J'étais comme enfermée. C'est d'un regard stupéfait que je visualisais chaque partie de l'intérieur de la capsule, me demandant "Comment je suis arrivé là ?" tout en essayant de trouver une réponse logique.

En vain.

Dans le silence, je levais mes mains et je les posais sur la vitre, poussant ainsi sur mes bras dans le but d'ouvrir cette prison.

La porte de la capsule s'ouvrit assez facilement, jaillissant même une fumée blanche hors de la capsule accompagnée d'un bruit soufflant de l'air.

Une fois la capsule entièrement ouverte, je me relevais d'un appui. Assise, je tournais très légèrement ma tête afin de voir où j'étais, le regard rempli de curiosité.

C'est avec étonnement que je réalisais que j'étais dans une petite pièce, finissant par un long couloir sans porte. Les murs étaient en métal plaqués, alors que le sol semblait être en verre. C'était étrange, j'avais l'impression d'être dans un vaisseau spatial comme dans les films de science-fiction.

D'un coté, c'était sympa... Mais d'un autre, le plus important, c'était de savoir COMMENT ai-je pu arriver là après avoir été électrocutée et avoir reçu une étagère sur la tête.

Je finis par sortir de la capsule, passant mes jambes hors avant de me relever.

Désormais debout, je reprenais une respiration calme avant que la douleur que j'avais au cœur s'estompe.

"Où est-ce que je suis ?" me demandais-je.

Mes yeux se posèrent sur le couloir, la seule sortie de la pièce. Je commençais à faire quelques pas en sa direction avant de m'arrêter, hésitant à sortir...

Je finis par élever la voix pour dire ce qui semblait la question évidente :

"Hé ho ! Il y a quelqu'un ?!"

...

Mais aucune réponse.

"Sérieusement, qu'est-ce qui s'est passé ?" demandais-je en me grattant la tête.

C'est sous cette question que je décide de finalement suivre le couloir, tout en continuant de trouver une logique à ce qui venait de m'arriver.

Peut-être que je rêvais. Peut-être que suite au choc électrique et au coup j'étais dans un espèce de coma, ou je ne sais quoi ?

Pourquoi pas, après tout...