9.
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— Est-ce que...est-ce que j'aime vraiment Jimin ? Est-ce que je suis réellement tombé amoureux de Jimin...?
Taehyung l'observa attentivement, ne s'attendant pas à une question aussi directe. Il s'attendait plutôt à une nuée incontrôlable de question sur sa personne, sur sa provenance. Et même si il ne se rendait pas compte de sa légère moue, sa raison repris le dessus en se disant que, plus il voyait Jungkook se morfondre sur Jimin, plus il se disais que tout ses efforts et son investissement n'avaient pas était vain.
— Oui. Comme c'est ton premier amour, je dirais, et j'espère, à 100%
— Comment ça a 100% ?
— 50% pour l'âme, 50% pour le physique. C'est la moyenne normal. Toi, juste en te regardant, je peux deviner que tu es 55% pour l'âme, et...45% pour l'apparence.
— C'est faux. J'aime beaucoup plus la personnalité de Jimin. Je m'en fou de son physique.
— Menteur. Ça ne sert à rien de le nier devant moi.
— Si il y'a un menteur dans cette pièce, c'est toi !
— Jungkook. Tu parais si sûr de toi. Crois-tu vraiment que sans moi tu serais tombé amoureux de Jimin ?
Quoi ? Qu'est-ce qu'il est entrain de sous entendre ?
— Comment ça ? Qu'est-ce que tu as fais à Jimin merde !
— Tu veux vraiment le savoir ? Tu ne risque pas trop d'apprécier la vérité.
— Qu'est ce qui me prouve que tu ne me mens pas ?
— Maintenant que j'ai eut ce que je voulais je m'en fou un peu, répondit-il en haussant les épaules.
Le lorgnant de la tête aux pieds, Jungkook restait méfiant. Mais c'est la seule personne capable de lui retirer ce sentiment désagréable de ne pas comprendre qui s'immisce en lui et le dépasse.
— Dis-moi.
— Bon. Très bien. Je te conseille de t'asseoir d'abord, ça risque d'être un peu dure à encaisser.
Le brun ne s'était même pas rendu compte de s'être lever sous le coup de l'énervement. Alors, tandis qu'il s'asseyait sur sa chaise, il commença à se mâchouiller les lèvres à cause de son anxiété.
Le regard rouge sang qui le fixait semblait pesait le pour et le contre, puis finalement, il s'expliqua.
— Tu te souviens sûrement du jour de la rentrée ?
— Bien sûr, c'est le jour où Jimin-
— Où Jimin est venue te voir en te demandant gentiment avec un joli sourire si il pouvait s'assoir à côté de toi ?
OK, comment est-il au courant ? Il a un problème avec Jimin, il l'observe depuis quand ? Et Jimin n'est au courant de rien je présume.
— Pourquoi est-ce que tu sais-
— « Ne tombe pas trop amoureux de moi, hein ? »
Une minute.
Non. C'est pas possible.
— Le jour de la rentrée tu as reçu une de mes flèches Jungkook. Puis, je suis allé vers toi.
— Non, c'est pas possible.
Je refuse de croire à ce mensonge.
— J'ai hanté le corps de Jimin et suis venue te voir pour être sûr que je sois la première personne que tu vois après avoir reçu la flèche.
— Mais je ne suis pas tombé amoureux tout de suite.
— Bien sûr que non, j'ai contrôlé ton désir au début. Sans ça, tu n'aurais pas tenue deux jours avant de me sauter dessus.
Ce qui n'était pas vraiment mon objectif. Pas dans le corps d'un autre du moins, omis le noiraud.
Le brun, lui, était au bord de la crise de panique. Il comprenait petit à petit qu'il avait été utilisé par le bon vouloir de Taehyung, et cela expliquait à présent le comportement horrible de Jimin.
Le Jimin d'avant, le vrai, avait seulement été absent, le temps que ce sale type façonne son « amour » dans le moule qu'il voulait avant de le lui voler et de s'enfuir. Sans même se retourner. Lui laissant un cœur encore gorgé d'amour pour quelqu'un qui ne peux même pas le voir en peinture.
A présent, la tristesse n'était plus le sentiment qui animait les prunelles haineuses du brun.
— J'ai l'impression que tu as compris vue ton expression.
— Ça aurait pu être n'importe qui, tonna Jungkook d'une voix éteinte. Ce n'était pas une question.
Si la veille il avait mal au cœur, à cet instant, il avait juste l'impression que Taehyung venait de le lui arracher pour n'y laisser rien de plus que du vide.
— C'est exacte.
— Pourquoi Jimin ?
— Il te plaisait physiquement, et aussi parce qu'il est orphelin, et qu'il était cruellement seul. Alors c'était plus simple de le « kidnapper ». Personne n'as cherché à comprendre son brusque changement de comportement.
— Il m'as raconté que sa famille vivait à l'étranger...Putain j'imagine que c'est aussi un mensonge ? TU m'as mentis Taehyung ! Et tu t'es servie de moi comme d'une marionnette ?!
T'es entrain de me dire que je suis amoureux de...de.., toi ?
— Seulement à 55%, rassure toi.
— Mais,...Pourquoi ? Tu es Cupidon bordel ?! Tu n'avais pas besoin de me faire ça ?! C'est injuste pour moi !
— L'amour ça cours pas les rues ! Faut bien le créer.
La respiration rapide, Jungkook tentait tant bien que mal de retenir ses larmes de haine qui montaient petit à petit. Il avait en face de lui un dieu, néanmoins il payerait très cher pour le frapper, là, tout de suite. Il le ferait sans hésiter.
Mais mourir, ça non, il n'y tenait pas. Il se contentait de serrer ses poings, marquant ses paumes de ses ongles profondément enfoncés.
Alors Taehyung, s'approchant de lui, tendit sa paume douce et chaude vers un Jungkook au regard larmoyant, malheureux, et haineux, pour en caresser la joue rougie.
— Ah ? Tu croyais que j'allais la jouer franc-jeu ? Murmura le noiraud. Je suis le dieu de l'Amour, je ne suis jamais juste.
— Tu es un monstre, murmura tout bas le brun.
Souriant simplement, le dieu ne répondit rien suite à cette insulte.
— Taehyung ! Ça y est !
L'arrivée soudaine de Tomo attira le regard de Jungkook, geste qui fit couler ses larmes.
— Ne t'inquiète pas Jungkook, t'es un mec solide. Tu vas t'en sortir, hum ? Tomo, on y va.
Et juste comme ça, ils disparurent en un battement d'ailes simultanées.
Seuls les cries de rages et les pleures de Jungkook résonnaient dans la chambre.
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Autre part, un Taehyung enthousiaste s'approcha d'un papier doré et déroulé, qui ne semblait attendre que lui. En le parcourant des yeux, sa mine s'assombrit en quelques secondes.
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